Commenter les Windhammer étant à la mode, voici mon avis sur The Bone Dogs, gagnant de l'édition 2009, déjà évoqué par Salla ici, en un mot : Drooooogue !
Mais essayons d'étayer mon propos.
L'histoire est inspirée de la Guerre des OS, un événement historique réel où des paléontologistes faisaient la course à celui qui découvrirait le plus de squelettes de dinosaures dans l'ouest américain, n'hésitant pas à employer des méthodes détestables et illégales comme détruire les ossements de leurs rivaux !
Cependant, elle transpose cet affrontement dans un contexte légèrement différent, très proche du western (bien qu'il soit possible de finir l'aventure sans toucher une arme), mais avec quelques touches de fantastique. Le héros, un mystérieux bonhomme envoyé pour calmer le jeu, aura ainsi par exemple l'occasion de visiter le monde des rêves chamaniques.
Les règles sont exactement celles de la série Destins, juste un peu plus simplifiées (moins de compétences, taille de l'équipement plus réduite). Pas de dés au programme donc, mais une création de personnage rapide et efficace et des choix. La liberté d'action est grande, avec de nombreux moyens de s'en sortir et d'arriver à la fin. L'aventure serait même plutôt facile, à l'exception peut-être du passage onirique qui vous achèvera sans doute la première fois. Cependant, les multiples possibilités encouragent la relecture, même si j'ai trouvé moins de bonus cachés que dans Cœur de glace.
Bon, maintenant passons au point où le bât dessine des spirales de fumée arc-en-ciel : l'univers est pour le moins étrange. Dès le départ, le héros se voit adjoindre un lézard parlant comme compagnon, la discipline Déduction nécessite de posséder une pipe à tabac (chargée) pour être utilisé, le héros et le boss final sont d'une bizarrerie peu commune...
C'est un sentiment assez particulier. Un instant, tout est normal, puis un élément disparate se produit sans faire tiquer personne, et l'aventure continue comme si de rien n'était. Ces points ne sont pas particulièrement soulignés, ils apparaissent simplement d'eux-mêmes au fil du récit. Il y a énormément de références dans tous les sens, certaines que j'ai compris (le plan en quatre étapes), d'autres moins (si quelqu'un pouvait m'expliquer le boss final... tout ce que j'en ai comme indice pour l'instant est « Si Argos, Michel et le Serpent »).
Au final, difficile de me prononcer. C'est une bonne aventure, agréable à lire et à jouer, mais j'avais un peu l'impression de consommer des substances stupéfiantes en continu durant toute ma progression, tellement l'univers est décalé.
Mais essayons d'étayer mon propos.
L'histoire est inspirée de la Guerre des OS, un événement historique réel où des paléontologistes faisaient la course à celui qui découvrirait le plus de squelettes de dinosaures dans l'ouest américain, n'hésitant pas à employer des méthodes détestables et illégales comme détruire les ossements de leurs rivaux !
Cependant, elle transpose cet affrontement dans un contexte légèrement différent, très proche du western (bien qu'il soit possible de finir l'aventure sans toucher une arme), mais avec quelques touches de fantastique. Le héros, un mystérieux bonhomme envoyé pour calmer le jeu, aura ainsi par exemple l'occasion de visiter le monde des rêves chamaniques.
Les règles sont exactement celles de la série Destins, juste un peu plus simplifiées (moins de compétences, taille de l'équipement plus réduite). Pas de dés au programme donc, mais une création de personnage rapide et efficace et des choix. La liberté d'action est grande, avec de nombreux moyens de s'en sortir et d'arriver à la fin. L'aventure serait même plutôt facile, à l'exception peut-être du passage onirique qui vous achèvera sans doute la première fois. Cependant, les multiples possibilités encouragent la relecture, même si j'ai trouvé moins de bonus cachés que dans Cœur de glace.
Bon, maintenant passons au point où le bât dessine des spirales de fumée arc-en-ciel : l'univers est pour le moins étrange. Dès le départ, le héros se voit adjoindre un lézard parlant comme compagnon, la discipline Déduction nécessite de posséder une pipe à tabac (chargée) pour être utilisé, le héros et le boss final sont d'une bizarrerie peu commune...
C'est un sentiment assez particulier. Un instant, tout est normal, puis un élément disparate se produit sans faire tiquer personne, et l'aventure continue comme si de rien n'était. Ces points ne sont pas particulièrement soulignés, ils apparaissent simplement d'eux-mêmes au fil du récit. Il y a énormément de références dans tous les sens, certaines que j'ai compris (le plan en quatre étapes), d'autres moins (si quelqu'un pouvait m'expliquer le boss final... tout ce que j'en ai comme indice pour l'instant est « Si Argos, Michel et le Serpent »).
Au final, difficile de me prononcer. C'est une bonne aventure, agréable à lire et à jouer, mais j'avais un peu l'impression de consommer des substances stupéfiantes en continu durant toute ma progression, tellement l'univers est décalé.