15/02/2018, 20:30
- Hé, il est passé où le type qui, jusqu'ici, nous a fait des couvertures magnifiques ? A savoir, Peter Andrew Jones, seul illustrateur capable de nous foutre la trouille avec un dragon rose...
- Ben, il est tombé dans une trappe de Kazan- Oud alors qu'il effectuait une série de croquis pour illustrer le bouquin justement...
C'est la première chose que l'on constate avec ce huitième opus, une couverture très moche, en adéquation avec les illustrations intérieures d'un Gary Chalk pas au top de sa forme.
Sinon, Papa Dever, après s'être viandé dans les chausses- trappes de son foutu donjon tente de remonter la pente en revenant à ses fondamentaux, aventure au grand air principalement. Le tout pour un résultat mitigé...
Nous voilà donc parti à la recherche d'une nouvelle pierre, cachée dans un temple au plus profond d'un marais redoutable, le Danarg. On frémit donc à la pensée d'un infâme cloaque, d'un bourbier méphitique à l'atmosphère viciée et poisseuse, aux eaux lourdes de vase, empli de fondrière et de sables mouvants, dans une nuée d'insectes vrombissants... Mouais... Sauf que ça, c'est comme pour Le Marais aux Scorpions : c'est le dépliant publicitaire remis par l'Office du Tourisme local... En guise de bourbier méphitique, on a pas grand-chose niveau immersion et en plus, on y passe même pas un quart de l'aventure. Sans parler du titre mensonger, une jungle n'ayant rien à voir avec un marais.
On a donc un long voyage avant d'arriver au fameux marais, avec un compagnon, un "guerrier-magicien" Vakeros qui se révèle vite aussi fadasse qu'un soufflé qui retombe. Manque de bol : alors qu'en général, les compagnons de Loup Solitaire ne font pas de vieux os, on va se le taper quasiment jusqu'à la fin... On est loin du charisme ou de la présence de nos précédents (ou futurs) compagnons de route. Quant au voyage en question, il n'a clairement pas le rythme, l'immersion des précédents. Et pour la fin, Papa Dever nous propose un peu de Science Fantasy avec ce qui ressemble à un vaisseau spatial échoué, élément un peu surprenant et pas forcément nécessaire.
- Landar, je suis ton père !
- Pardon ?
- Euh Monseigneur, on s'est gourré dans le calcul des coordonnées spatio-temporelles... On n'est pas arrivé sur Bespin mais sur un continent nommé "Magnamund"... Le pilote du destroyer a relu La galaxie tragique avant de s'endormir hier soir et il s'est planté dans le calcul de la trajectoire...
- Ha merde !
Bon, au final, même si on est content de retrouver le grand air, de découvrir de nouvelles régions et contrées, on reste déçu par un essoufflement certain, un compagnon qui n'apporte pas grand-chose (sinon rien), un marais trop court et décevant, guère immersif. Quand on pense au rythme et à l'intensité du premier cycle, à ce sentiment d'urgence, de danger permanent, on doit bien constater un sérieux coup de mou dans la saga. L'opus suivant ne sera guère plus entraînant et on ne retrouvera un certain souffle épique qu'avec le dixième volume.
- Ben, il est tombé dans une trappe de Kazan- Oud alors qu'il effectuait une série de croquis pour illustrer le bouquin justement...
C'est la première chose que l'on constate avec ce huitième opus, une couverture très moche, en adéquation avec les illustrations intérieures d'un Gary Chalk pas au top de sa forme.
Sinon, Papa Dever, après s'être viandé dans les chausses- trappes de son foutu donjon tente de remonter la pente en revenant à ses fondamentaux, aventure au grand air principalement. Le tout pour un résultat mitigé...
Nous voilà donc parti à la recherche d'une nouvelle pierre, cachée dans un temple au plus profond d'un marais redoutable, le Danarg. On frémit donc à la pensée d'un infâme cloaque, d'un bourbier méphitique à l'atmosphère viciée et poisseuse, aux eaux lourdes de vase, empli de fondrière et de sables mouvants, dans une nuée d'insectes vrombissants... Mouais... Sauf que ça, c'est comme pour Le Marais aux Scorpions : c'est le dépliant publicitaire remis par l'Office du Tourisme local... En guise de bourbier méphitique, on a pas grand-chose niveau immersion et en plus, on y passe même pas un quart de l'aventure. Sans parler du titre mensonger, une jungle n'ayant rien à voir avec un marais.
On a donc un long voyage avant d'arriver au fameux marais, avec un compagnon, un "guerrier-magicien" Vakeros qui se révèle vite aussi fadasse qu'un soufflé qui retombe. Manque de bol : alors qu'en général, les compagnons de Loup Solitaire ne font pas de vieux os, on va se le taper quasiment jusqu'à la fin... On est loin du charisme ou de la présence de nos précédents (ou futurs) compagnons de route. Quant au voyage en question, il n'a clairement pas le rythme, l'immersion des précédents. Et pour la fin, Papa Dever nous propose un peu de Science Fantasy avec ce qui ressemble à un vaisseau spatial échoué, élément un peu surprenant et pas forcément nécessaire.
- Landar, je suis ton père !
- Pardon ?
- Euh Monseigneur, on s'est gourré dans le calcul des coordonnées spatio-temporelles... On n'est pas arrivé sur Bespin mais sur un continent nommé "Magnamund"... Le pilote du destroyer a relu La galaxie tragique avant de s'endormir hier soir et il s'est planté dans le calcul de la trajectoire...
- Ha merde !
Bon, au final, même si on est content de retrouver le grand air, de découvrir de nouvelles régions et contrées, on reste déçu par un essoufflement certain, un compagnon qui n'apporte pas grand-chose (sinon rien), un marais trop court et décevant, guère immersif. Quand on pense au rythme et à l'intensité du premier cycle, à ce sentiment d'urgence, de danger permanent, on doit bien constater un sérieux coup de mou dans la saga. L'opus suivant ne sera guère plus entraînant et on ne retrouvera un certain souffle épique qu'avec le dixième volume.
Anywhere out of the world