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Merci de ton feed séquencé, c'est bien de pouvoir visualiser ses forces et faiblesses par thèmes !
Donc pour revenir sur ce que tu dis :
Descriptions, style : Pour les focalisations dont tu parles effectivement j'étais vraiment dans mon trip habituel "décrire les merveilles de ce qui nous entoure" même si pour le coup autour c'est l'enfer vert. effectivement la crédibilité de l'amnésie/drogue en prend un coup. comme je l'ai souvent répété dans les feeds de mon avh, Arawamba a été écrite sans les attentions habituelles et j'ai joué un peu la carte du "freestyle" : aucune concession dans les scènes ou les dialogues. Ça passe ou ça casse...
Pour le coté dégueux, tant qu'à faire du crade amazonien autant y aller vraiment, et encore tu a échappé à pire... Je comprends ton ressenti en terme de fautes et maladresses par rapport à mon précédent travail Puisque je le ressentais moi même sans savoir comment redresser la bare en cours de rédac'
Linéarité : J'essaye de rendre 50§ autant sympas que possibles avec plusieurs chemins ouverts. certains fréquentables d'autres moins, d'où les PFA parfois injustes et surtout imprévisibles...
Pour les fins, j'aime bien ça aussi
Jeu : le fiasco total pour ma part. J'ai pris au plus simple, je n'arrivais pas à trouver une règle convenable qui puisse gérer simplement et tout à la fois. Cette avh a été au final très dure à boucler, conscient des défauts qu'elle comprtait mais incapable de les corriger.
Originalité :
Merci.
Quant au terme d'évasion violente, j'aime beaucoup. Même si je n'aime pas du tout la violence en réalité je trouve qu'en livre, bd ou ciné ça passe très bien. Après c'est question de goût et oui, on pourrait dire que quelques scènes gore et des dialogues parfois vulgaires vont finir par être ma "signature". J'assume
Merci à toi sham' !
lorsque chantent les cigales, sois sûr d'avoir des glaçons au congel... Proverbe provençal amateur de pastaga
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06/07/2013, 13:10
(Modification du message : 06/07/2013, 13:13 par Kraken.)
Et bien moi je l'ai beaucoup aimé cette AVH! Pour être franc, de toutes celles que j'ai lu de Sunk, je crois que c'est même ma préférée! Le côté injuste dans l'attribution des caractéristiques ne m'a pas gêné; l'histoire se veut réaliste, et notre personnage n'est pas forcément taillé pour être un "survivor". Au joueur de faire avec ses forces et ses faiblesses... même s'il n'a que des faiblesses! Après tout, moi ou Shwarzy perdu dans la jungle, ce n'est pas exactement pareil... Et je suppose qu'il est possible de sortir vivant de cette aventure même sans avoir été gâté par les dés, car d'après ce que j'ai pu voir les choix sont nombreux et les tests relativement rares. En revanche, comme cela a déjà été signalé, à ta place je me serais limité aux termes "santé" et "mental" pour les tests, par souci de simplicité.
J'ai trouvé le style de très bonne qualité, moderne, efficace. Le langage familier est bien adapté à l'histoire. Rien à dire de ce côté là, c'est du tout bon.
L'aventure en elle-même n'est pas du tout linéaire, ce qui est bien évidemment positif. Par contre, le meilleur chemin que j'ai trouvé (celui qui mène au 50) est peut-être un peu trop court à mon goût. Au cours de mes différentes tentatives, j'ai obtenu 2 fins: celle du 50, donc (à ma 3ème tentative), puis celle moins favorable où l'on tombe dans la rivière. Là encore, ces différents chemins sont inégaux, injustes, et la chance guide notre survie - bref, c'est réaliste! - mais ce qui pourrait être un inconvénient sur une AVH plus longue est ici un atout. En effet la petite taille de l'aventure fait que cela ne nous effraie pas de la reprendre depuis le début, d'autant plus que chaque nouvelle tentative est fertile en informations sur le passé de notre personnage. Et à chaque mort j'avais vraiment envie de recommencer pour enfin triompher de cette p****n de jungle!
Curieusement, je n'ai pas trouvé que notre personnage soit aussi peu recommandable que cela, sauf peut-être au cours de la fin "solution" où sa conduite est effectivement quelque peu disproportionnée (quoique, quand on pense à ce que les indigènes ont fait à sa femme...). Et puis, moi-même, placé dans de telles circonstances, qu'aurais-je fait à sa place? En tout cas j'ai ressenti une certaine empathie avec lui - contrairement avec le héros de l'AVH "conquistador" que j'ai détesté incarner. Par contre j'ai trouvé les indiens inhumains, effrayants, et j'avoue que cela ne m'a pas particulièrement attristé de les envoyer ad partes. Même les femmes, les enfants et les vieillards. Je sais, je suis un monstre... :-)
C'est amusant de voir comme la perception de cette aventure varie en fonction des lecteurs. En tout cas pour moi cette AVH de "mise en situation" est une franche réussite! Bravo!
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Que dire de plus avec un feed qui fait autant chaud au coeur ? Merci mon brave Kraken, merci beaucoup.
Je suis heureux que tu aies apprécié l'avh pour ce qu'elle est vraiment : courte, sincère et comme je l'ai déjà dit sans concessions dans l'intrigue. Elle est aussi très perfectible, je ne peux pas le nier ! La violence dans mes avh's est peut être le reflet de ma non violence quotidienne et de mon amour pour la paix. Paradoxal hein ?!
La vulgarité dans les dialogues, ben en fait, je suis du sud et... On parle un peu tous comme ça ici...
L'homme blanc mauvais et les indiens qui se défendent (avec hargne, je l'accorde) c'est pas nouveau, dans ma vision en tout cas, mais je crois que vous commencez à être au courant de mes opinions ?!!
Et pour finir sur les forces/faiblesses tirées au hasard, c'est vrai que l'aléatoire n'est pas très bien vu dans le domaine de LDVELH mais comme tu dis, je voulais essayer de confronter un humain normal aux dangers réels d'une situation catastrophique. N'est pas Schwarzy qui veut comme tu l'as très bien exprimé !
Merci encore pour ce beau retour tout gentil.
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Cette aventure m'a vraiment fait flipper. Je suis mort deux ou trois fois avant d'atteindre le paragraphe 50 et pendant ces lectures, je redoutais le sifflement de la sarbacane et la rencontre avec les indigènes. Comme toujours avec Sunkmanitu, une ambiance au top.
Le scénario est également très bon. L'amnésie, le final ambigu... Finalement, comme dans Conquistador, on en revient à cette dualité autochtones / hommes blancs qui laisse bien perplexe. Qui est le bon, le méchant? Le manichéisme pur n'est pas de mise. C'est le genre d'aventure où j'aurais apprécié de pouvoir jouer en parallèle l'indien, un arawamba décidé à se protéger contre les blancs.
Les règles par contre sont très facultatives. C'est je trouve une constance dans les mini-AVH : l'aspect jeu est souvent très secondaire par rapport à l'histoire, à l'originalité du récit.
Ici les tests sont d'une importance minime mais comment faire autrement en 50 paragraphes?
Au final, j'ai bien aimé cette AVH qui est percutante. Dommage que le parcours victorieux, s'il est difficile à trouver du premier coup, soit si bref. En seulement une douzaine de paragraphes on peut boucler l'aventure. Ce sont les échecs précédents qui font apprécier la tension qui imprègne cette jungle vraiment effrayante.
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Merci pour ton gentil feed, il fait frais au coeur (oui car en cette saison dans le sud, pas besoin d'avoir chaud au coeur !).
C'est vrai que le chemin de la victoire est accessible facilement et se termine aussi facilement... pourvu qu'on ne meure pas deux ou trois fois avant !
Le pari était en fait de faire une mini avh "tueuse" qui donnerait plus de morts que de vivants au niveau des lecteurs... Histoire de rendre la jungle encore plus "méchante".
Pour les règles, j'ai fait l'impasse sur la "stabilité" et la "crédibilité" des tests. Je l'avoue et je l'ai avoué auparavant
Pouvoir jouer un indien voulant se protéger aurait été une bonne optique, mais après tout, le manichéisme serait aussi ressorti car du coup on aurait joué le gentil Arawamba massacrant le méchant blanc par pure défense. Vois-tu ce que je veux dire ?
Pour le final ambigu, tu n'as eu que la "vraie" fin au § 50 ?
Merci encore pour ton retour.
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(27/07/2013, 16:25)sunkmanitu a écrit : Pouvoir jouer un indien voulant se protéger aurait été une bonne optique, mais après tout, le manichéisme serait aussi ressorti car du coup on aurait joué le gentil Arawamba massacrant le méchant blanc par pure défense. Vois-tu ce que je veux dire ?
Je pensais à carrément écrire une seconde mini-AVH de la même aventure (du moins, même cadre, même scénario) vue par l'arawamba. Avec donc deux niveaux de lecture. Un peu comme dans la série Histoire.
J'ai eu deux PFA très longs et soignés avant le paragraphe 50. Je ne me souviens plus desquels exactement mais j'ai bien compris que c'était le cadavre de notre épouse qu'on avait découvert et qu'on faisait partie d'une expédition à caractère scientifique.
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14/02/2015, 13:51
(Modification du message : 14/02/2015, 20:21 par AlvEric.)
Cette AVH est un choc des civilisations au milieu de l'Amazonie, avec quelques passages gores qu'on pourrait croire inspirés de Cannibal Holocaust, notamment le PFA s'achevant par l'éviscération des soldats pendus par les pieds... C'est brutal et violent, sans aucune concession, écrit avec un style brut qui ne laisse aucun doute sur l'issue finale : perdu dans la jungle, oublieux de qui nous sommes et poursuivis par bien plus forts que nous, nous serons normalement mort dans quelques heures... A ce titre, l'arbitraire des PFA ne m'a pas choqué : nous ne sommes pas à notre place dans un univers hostile où la mort peut nous surprendre à l'improviste. Sunkmanitu assume ce postulat et ses PFA ne sont que le reflet, un peu frustrant pour le lecteur, de la dangerosité mortelle de l'enfer vert !
Avec ce choix de conception, et le système de jeu y contribue également (sachant qu'on peut très bien commencer dans un état de faiblesse extrême avec 1 et 1 aux deux caractéristiques), on est dans du pur survival. Il est d'ailleurs assez étonnant, Sunkmanitu, que tu nous laisses survivre à la chute dans la cascade au para 15 (qui fut ma première fin), sans même un test de caractéristique ou la perte de quelques points...
Le principal reproche est le massacre final : j'ai un peu eu l'impression que tu renvoyais tous les protagonistes dos à dos, tous identiquement barbares... Sinon, j'ai également trouvé que la jungle était trop un simple élément de décor, même si on sent que tu as soigné les descriptions. Je ne sais pas si tu as eu l'occasion d'aller en Amérique du sud (je suis allé au Costa-Rica, en Colombie et au Pérou également mais sans aller en Amazonie) ou en Afrique (ou à La Réunion) mais je n'ai pas ressenti ce que j'ai éprouvé lors de trekkings dans la jungle ou ce que m'en ont raconté des amis qui ont passé plusieurs jours en Amazonie ie l'espèce de grouillement de vie et de pourriture végétale qui vous entoure de toutes parts et vous empêche d'avancer. Il est quasiment impossible de progresser dans la jungle sans machette, sauf si on marche sur un sentier régulièrement emprunté. Tu n'évoques pas non plus les insectes (tiques, moustiques, araignées, fourmis, scarabés, etc.) alors qu'ils sont omniprésents et parfois gros à foutre les jetons... Dans les livres (j'ai vu que quelqu'un avait cité Rouge Brésil), les meilleures évocations de la jungle sont pour moi celles d'Horacio Quiroga (un écrivain qui a vécu dans la jungle amazonienne quasiment toute sa vie au début du XXème siècle) et de Michel Bernanos (le fils de Georges Bernanos, qui s'était réfugié au Brésil pendant la 2de GM), qui restituent très bien le sentiment d'oppression que suscite la jungle...
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Merci pour ton feed. C'est toujours agréable d'avoir une critique quelques années après la sortie d'une avh. Ça nous remplonge dans le bain, ça nous fait relire des passages, enfin c'est cool !
Pour la référence à Cannibal Holocaust, j'ai dû inconsciemment m'en inspirer. Ce film m'a marqué étant jeune (oui, je regardais des films assez gore déjà jeune, d'où quelques traces de sang dans mes avh's !), au final du film on comprend très bien pourquoi les cannibales tuent les blancs et on serait presque de leur coté...
Tu parles aussi de survival : c'est le but. Entre la perte de mémoire, les dangers de la jungle, effectivement je voulais que les lecteurs se sentent mal, handicapés dès le départ dans un lieu hostile qui d'entrée ne les aime pas. Il y a aussi des images inconscientes de Prédator.
Le massacre final est, je pense, tout à fait normal. Je ne suis pas forcément pour le message homme blanc mauvais- indien gentil (quoique... ) mais là le blanc y va quand même au départ
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Spoiler pour des études pharmacologiques. Aucune intention de brutaliser ou détruire un tribu, un village. Ensuite, la mémoire qui s'enfuit, la peur, la haine, tous les sentiments remontent et ce n'est pas vraiment un procès de l'homme blanc puisque à de nombreuses reprises, l'autochtone massacre le blanc. C'est vraiment un procès de la nature humaine dans son ensemble. C'est facile je sais, mais sur le coup ça m'a fait plaisir !
Pour l'ambiance, effectivement j'ai essayé de m'en servir comme élément à part entière mais je n'ai donc pas assez insisté sur l'ambiance moite et grouillante que tu décris dans ton commentaire. Faudra, à titre informatif, que je parcoure les ouvrages et/ou auteurs cités sur ce sujet, ça pourrait être intéressant d'y plonger une fois dans cette jungle épaisse et hostile !!
Merci en tout cas pour ton retour
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