[Old School] Lionheart
#1
2002, par Interplay/Black Isle.

J'avais déjà effectué une critique il y a quelques temps sur gamebook me semble-t-il.

Lionheart, jeu sorti après les Fallout, utilise le même système de "sans-classe", avec des points de compétences à répartir à chaque niveau et une aptitude tous les trois niveaux (qui a copié ? Fallout ou DD3 Big Grin ?).

L'histoire : descendant "bâtard" de Richard Coeur de Lion, vous êtes sauvé In extremis par Léonard de vinci himself (voui voui). Vous vivez à la renaissance, mais une renaissance peuplée de magie. Il vous sera donc permis de rencontrer Don Quichotte, Shakespeare, Machiavel, Nostradamus, et qu'en sais-je encore !

Le jeu : comme dans Fallout, vous répartissez vos points et choisissez une aptitude de départ qui vous donne un bonus ou un malus. Vous pourrez choisir également d'être humain ou d'être une race touchée par la magie (jamais testé en fait). Chaque point de compétences augmente notoirement le pouvoir de la compétence ou du sort choisi. Notez que pour les sorts, si vous débloquez par exemple "protection", c'est au bout du 26ème point que le deuxième sort se débloque, et qu'il aura un seul point dedans. Le X-ème sort a donc un niveau de compétence de Y-25, où Y représente le niveau de compétence du sort X-1. Vous avez compris ?

En ce qui concerne le jeu, il est très laid, disons-le, les personnages se déplacent comme un robot avec un levier de vitesse dans le vidangeur. Et je suis poli. Le choix des armes et des objets se fait très arbitrairement, car de toute façon on est perpétuellement touché par les ennemis. D'ailleurs il faut faire un stock incalculable de potions de soin. La plupart du jeu est relativement facile, devient un peu plus dure vers le milieu du jeu. Mais le grand événement qui déssert le tout est la longueur du jeu, vraiment très courte. Quand j'ai tué le dernier boss, j'ai cru que c'était un demi-boss, sans blague. La fin ne dure que trois minutes à tout casser, et puis basta.

Au final : un jeu au thème très agréable, mais très laid. Le système de compétences de fallout subit des changements, mais des mauvais changements. L'univers peut passionner, mais on en vient à faire du hack and slash, en particulier au moment "où l'histoire change beaucoup" et le passage des morts-vivants. On en vient donc à se soigner et lancer des sorts. Peu de quêtes annexes (beaucoup au début dans Barcelone, la première ville qu'on visite). La possibilité (et le devoir) rejoindre un Ordre (Templiers ou Inquisiteurs) est distrayant et motivant, de même que la capacité de gagner plein de points de caractéristiques. Mais au final le jeu reste ennuyeux et surtout se termine vite (sûrement une vingtaine d'heures de jeu à mon actif).

Note : 12/20
Il ne faut pas attendre d'être heureux pour sourire... il faut sourire pour être heureux.
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