23/12/2011, 21:51
Un copier-coller de la critique sur le Crime du Docteur Watson suffirait presque pour parler de ce premier tome de la série Sherlock Holmes. Guère étonnant car l'auteur est le même mais le parallèle est ahurissant : enquête dans un club pour gentlemen de Londres avec interrogatoires en série des différents suspects, un soupçon d'enquête sur le terrain puis, pour terminer, une arrestation sur-le-vif du coupable avec quelques scènes d'action. Seules différences (mais de taille) : beaucoup d'interactions avec Holmes et Watson tout au long du livre. Et surtout, un surprenant découpage en deux parties, deux enquêtes presque indépendantes en fait puisque on commence par une enquête d'initiation en quelque sorte dans le milieu du turf. Une enquête qui, même si on échoue à la résoudre, n'empêche pas de poursuivre vers la seconde dans le club Diogène dont traite la 4ème de couverture. Mais la partie avec les courses de chevaux est tellement longue que je me suis longtemps demandé s'il n'y avait pas une erreur d'édition, vu que la 4ème de couverture n'avait rien à voir avec le sujet!
Un aspect original donc mais qui ne sauve pas l'ensemble de l'histoire. L'ensemble est mou, presque ennuyeux. Comme dans le tome 4, nous n'avons aucune décision véritable à prendre, les seuls choix sont "posez-vous telle question?", "interrogez-vous cette personne?", "fouillez-vous cet endroit?" en sachant qu'il n'y a aucun intérêt à rester passif. C'est terriblement linéaire, seuls les nombreux lancers de dés déterminent l'acquisition d'un indice intéressant. L'intelligence du lecteur est quand même un peu sollicitée car les fausses pistes existent et qu'il faut trier le bon grain de l'ivraie dans l'ensemble des informations acquises. A la fin d'une enquête, on doit accuser la bonne personne donc il y a évidemment un risque d'erreur. Mais cette complète linéarité rend les éventuelles relectures insipides et inintéressantes... surtout si on trouve les coupables du premier coup! Ce qui n'a rien d'un exploit puisque ce fut mon cas pour les deux enquêtes. J'ai quand même échoué à mon premier essai puisque j'ai laissé échapper le meurtrier en échouant à un test de Force guère facile. C'est toujours rageant de perdre ainsi. Autrement, les enquêtes sont un peu trop évidentes à résoudre.
L'aspect ludique n'est donc guère folichon. Reste l'histoire avec un scénario peu emballant, des personnages bien décrits mais sans plus. Les plus intéressants sont finalement ceux de Sherlock et du Dr Watson. Heureusement que le style est plutôt agréable. La première partie en particulier parmi les chevaux de course se lit bien car on est facilement immergé dans cet univers très désuet de l'époque victorienne. C'est toujours ça de pris.
Un aspect original donc mais qui ne sauve pas l'ensemble de l'histoire. L'ensemble est mou, presque ennuyeux. Comme dans le tome 4, nous n'avons aucune décision véritable à prendre, les seuls choix sont "posez-vous telle question?", "interrogez-vous cette personne?", "fouillez-vous cet endroit?" en sachant qu'il n'y a aucun intérêt à rester passif. C'est terriblement linéaire, seuls les nombreux lancers de dés déterminent l'acquisition d'un indice intéressant. L'intelligence du lecteur est quand même un peu sollicitée car les fausses pistes existent et qu'il faut trier le bon grain de l'ivraie dans l'ensemble des informations acquises. A la fin d'une enquête, on doit accuser la bonne personne donc il y a évidemment un risque d'erreur. Mais cette complète linéarité rend les éventuelles relectures insipides et inintéressantes... surtout si on trouve les coupables du premier coup! Ce qui n'a rien d'un exploit puisque ce fut mon cas pour les deux enquêtes. J'ai quand même échoué à mon premier essai puisque j'ai laissé échapper le meurtrier en échouant à un test de Force guère facile. C'est toujours rageant de perdre ainsi. Autrement, les enquêtes sont un peu trop évidentes à résoudre.
L'aspect ludique n'est donc guère folichon. Reste l'histoire avec un scénario peu emballant, des personnages bien décrits mais sans plus. Les plus intéressants sont finalement ceux de Sherlock et du Dr Watson. Heureusement que le style est plutôt agréable. La première partie en particulier parmi les chevaux de course se lit bien car on est facilement immergé dans cet univers très désuet de l'époque victorienne. C'est toujours ça de pris.