C'est l'un des ancêtres des LDVELH façon Gallimard au même titre que les premiers Défis Fantastiques et Loup Solitaire. Mais par rapport à ceux-ci, je trouve le premier Dragon d'Or mieux écrit, plus agréable à lire avec de longs paragraphes, des descriptions soignées et un rythme réaliste pour le héros, assez lent et sans raccourci temporel du genre "après avoir marché pendant deux-cent mètres vous parvenez à une intersection". En somme, j'ai trouvé le style de Dave Morris meilleur que celui de Dever et surtout Livingstone / Jackson.
Par contre, le contenu relève du grand classique avec une exploration détaillée d'un vaste repaire (les souterrains du château), un objectif KTS ou plutôt KTV, Kill The Vampire. Objets utiles à récupérer, pièges à éviter, monstres en embuscade, toute la panoplie y passe. A ce niveau, c'est du même tonneau que les autres LDVELH de l'époque avec quelques séquences bien originales (l'archer du tableau, la façon d'accéder au tombeau de Ganelon...) mais d'autres trop classiques désormais (l'autel maléfique, le barbare, la mare souterraine dangereuse...).
Le scénario est un chouilla plus original puisque on aborde pour la première fois le thème du vampire avec tous les stéréotypes se rattachant à son mythe et l'atmosphère gothique est assez prenante grâce à de nombreux détails. Ainsi, on peut rencontrer les précédents héros qui se sont retrouvés hypnotisés par le Comte mort-vivant. Le château abrite de nombreux objets marqués de runes et le monologue du prêtre vers le début nous apprend beaucoup sur notre mission tout en nous donnant la mesure du défi qui nous attend. La bonne plume de l'auteur participe à créer cette ambiance lugubre et inquiétante mais également les illustrations de Leo Hartas, magnifiques de fantasmagorie avec leur angle de vue étrange et leurs contours bizarrement arrondis.
Où je le trouve inférieur à certains standards des LDVELH, c'est dans sa durée de vie, très faible. Déjà, il ne fait que 300 paragraphes et ça se ressent bien. Le Sorcier de la Montagne de Feu dispose tout de même d'un caractère épique, on a vraiment l'impression d'avoir accompli une grande tâche en atteignant le paragraphe 400. Ici, le final arrive très vite sans qu'on n'ait connu de danger terrifiant auparavant : pas de lieutenant du boss, pas de duel d'anthologie ou de monstre particulièrement impressionnant, pas d'énigme tortueuse à résoudre...
Mais surtout, le Tombeau du Vampire est d'une facilité déconcertante.
Je l'ai achevé du premier essai ce qui ne m'était pas arrivé depuis... je ne me souviens pas. Mes scores de départ étaient bons sans plus. De toute manière, je n'ai jamais eu à effectuer le moindre test d'Habileté ou de PSI. D'accord, j'ai terminé avec 3 petits points d'Endurance... Mais tout de même, cette aventure est presque une sinécure. Très peu de PFA, un combat final qui n'en est pas vraiment un, des pièges affaiblissants mais rarement mortels. Le seul danger réside dans le fait qu'on regagne difficilement de l'Endurance au cours de l'aventure mais à part ça, c'est l'autoroute tranquille vers la gloire. On m'a pourtant souvent demandé des objets que je ne possédais pas mais ce n'était guère pénalisant. Les combats sont globalement à notre avantage et on peut en éviter pas mal.
Bref, c'était très frustrant. Aucun sentiment de fierté au final et ce d'autant plus que le dernier paragraphe participe bien à ce côté "mission légère" : le héros reprend sa route en sifflotant comme si cette parenthèse pendant son voyage l'avait seulement diverti et aucunement terrifié.
Donc du bon et du moins bon pour ce Dragon d'Or 1 qui aurait beaucoup gagné à proposer un challenge plus relevé. Mais je trouve que c'est un excellent bouquin pour faire découvrir les livres-jeux aux jeunes : règles simples mais avec un plaisir ludique tout de même, contexte familier mais avec quelques scènes marquantes... et faible difficulté pour ne pas rebuter les moins motivés.
Par contre, le contenu relève du grand classique avec une exploration détaillée d'un vaste repaire (les souterrains du château), un objectif KTS ou plutôt KTV, Kill The Vampire. Objets utiles à récupérer, pièges à éviter, monstres en embuscade, toute la panoplie y passe. A ce niveau, c'est du même tonneau que les autres LDVELH de l'époque avec quelques séquences bien originales (l'archer du tableau, la façon d'accéder au tombeau de Ganelon...) mais d'autres trop classiques désormais (l'autel maléfique, le barbare, la mare souterraine dangereuse...).
Le scénario est un chouilla plus original puisque on aborde pour la première fois le thème du vampire avec tous les stéréotypes se rattachant à son mythe et l'atmosphère gothique est assez prenante grâce à de nombreux détails. Ainsi, on peut rencontrer les précédents héros qui se sont retrouvés hypnotisés par le Comte mort-vivant. Le château abrite de nombreux objets marqués de runes et le monologue du prêtre vers le début nous apprend beaucoup sur notre mission tout en nous donnant la mesure du défi qui nous attend. La bonne plume de l'auteur participe à créer cette ambiance lugubre et inquiétante mais également les illustrations de Leo Hartas, magnifiques de fantasmagorie avec leur angle de vue étrange et leurs contours bizarrement arrondis.
Où je le trouve inférieur à certains standards des LDVELH, c'est dans sa durée de vie, très faible. Déjà, il ne fait que 300 paragraphes et ça se ressent bien. Le Sorcier de la Montagne de Feu dispose tout de même d'un caractère épique, on a vraiment l'impression d'avoir accompli une grande tâche en atteignant le paragraphe 400. Ici, le final arrive très vite sans qu'on n'ait connu de danger terrifiant auparavant : pas de lieutenant du boss, pas de duel d'anthologie ou de monstre particulièrement impressionnant, pas d'énigme tortueuse à résoudre...
Mais surtout, le Tombeau du Vampire est d'une facilité déconcertante.
Je l'ai achevé du premier essai ce qui ne m'était pas arrivé depuis... je ne me souviens pas. Mes scores de départ étaient bons sans plus. De toute manière, je n'ai jamais eu à effectuer le moindre test d'Habileté ou de PSI. D'accord, j'ai terminé avec 3 petits points d'Endurance... Mais tout de même, cette aventure est presque une sinécure. Très peu de PFA, un combat final qui n'en est pas vraiment un, des pièges affaiblissants mais rarement mortels. Le seul danger réside dans le fait qu'on regagne difficilement de l'Endurance au cours de l'aventure mais à part ça, c'est l'autoroute tranquille vers la gloire. On m'a pourtant souvent demandé des objets que je ne possédais pas mais ce n'était guère pénalisant. Les combats sont globalement à notre avantage et on peut en éviter pas mal.
Bref, c'était très frustrant. Aucun sentiment de fierté au final et ce d'autant plus que le dernier paragraphe participe bien à ce côté "mission légère" : le héros reprend sa route en sifflotant comme si cette parenthèse pendant son voyage l'avait seulement diverti et aucunement terrifié.
Donc du bon et du moins bon pour ce Dragon d'Or 1 qui aurait beaucoup gagné à proposer un challenge plus relevé. Mais je trouve que c'est un excellent bouquin pour faire découvrir les livres-jeux aux jeunes : règles simples mais avec un plaisir ludique tout de même, contexte familier mais avec quelques scènes marquantes... et faible difficulté pour ne pas rebuter les moins motivés.