17/05/2010, 22:32
J'en gardais un assez bon souvenir. Au final, je le trouve très contrasté, avec des qualités mais également de vilains défauts pour aboutir à un Défis Fantastiques moyen.
L'introduction est intéressante car on joue un jeune noble, fils de la régente de la cité de Vymorna, une ville fortifiée assiégée depuis des mois par une immense armée d'hommes-lézards soutenus par leurs monstrueux alliés : dinosaures, mutants, orcs, gobelins et trolls. L'état de siège est très bien décrit, tout comme le poids des responsabilités qui nous incombe en tant que dirigeant de la cité, loin de la psychologie superficielle de l'aventurier lambda que nous proposent habituellement les DF. Le dieu Telak nous apparaît pour nous demander d'aller dans son temple en ruines, très loin au nord-est, afin d'y trouver son glaive magique qui saura déclencher son pouvoir sur Titan et sauver l'Allansie des hommes-lézards. La première étape est donc de forcer les lignes du siège et il s'agit sans doute du moment le plus intense de l'aventure. Plus intéressant que la sortie du même genre proposée au début du Volcan de Zamarra. Les options pour y parvenir sont très nombreuses et selon les voies choisies, on peut se retrouver avec pas mal d'adversaires à affronter sur le champ de bataille. Sortir de la cité s'avère long et plutôt haletant. Par contre, le voyage vers la cité en ruines est plutôt conventionnel, même si le passage par la jungle est assez réussi au niveau de l'atmosphère et des rencontres possibles. La dernière partie offre des souterrains où il faut trouver l'épée magique et les gemmes appropriées à son pommeau.
L'énorme déception dans ce scénario est le rôle du sieur Laskar. La 4ème de couverture nous le décrit comme un ennemi et dans l'introduction, le dieu Telak nous informe qu'il s'agit du chef humain des hommes-lézards, du moins le responsable de leur guerre. Mais quand on le rencontre vers la fin, il se fait passer pour notre allié et notre personnage semble trouver ça normal ; c'est à n'y rien comprendre! L'auteur a dû se planter quelque part et c'est vraiment dommage pour la crédibilité générale de la mission.
Point positif par contre, la non-linéarité est très poussée. De nombreux chemins existent pour accomplir la sortie de la cité et le voyage s'effectue de moults manières différentes. Même les ruines à la fin proposent un mini-dédale. C'est très appréciable pour les relectures nécessaires car il est difficile de gagner du premier coup cette aventure. C'est d'ailleurs surprenant de voir que l'on meurt surtout à la fin, dans les ruines où l'on se retrouve confronté à des combats très difficiles (mais heureusement évitables) et à de nombreux pièges, tandis que la bataille du début et le voyage sont plutôt tranquilles. En effet, les combats sont rarement mortels car les adversaires les plus costauds du début ne font que nous estourbir et on dispose d'un arc magique qui permet de trucider instantanément jusqu'à 3 adversaires au cours de l'aventure. Pratique pour les faibles habiletés. Donc après plusieurs essais, on repère le chemin le plus sûr qui permet d'accéder au paragraphe 400 même pour les faibles caractéristiques de départ. Bonne jouabilité donc.
Malheureusement, le style est très très bof, avec des paragraphes trop brefs et des situations intéressantes qui ne durent pas telle que la rencontre avec Snag et son tigre ou celle avec la messagère. Ces deux caractéristiques : faible linéarité et descriptions trop concises rappelle les bouquins de Luke Sharp. L'incohérence dans le scénario ajoutée à cette faiblesse littéraire plombent donc ce LDVELH qui est par ailleurs agréable à jouer.
A noter que l'ambiance jungle-reptiles est très efficace, dépaysante, sauf dans la partie finale des souterrains qui pourrait elle par contre s'adapter à n'importe quelle région de Titan.
L'introduction est intéressante car on joue un jeune noble, fils de la régente de la cité de Vymorna, une ville fortifiée assiégée depuis des mois par une immense armée d'hommes-lézards soutenus par leurs monstrueux alliés : dinosaures, mutants, orcs, gobelins et trolls. L'état de siège est très bien décrit, tout comme le poids des responsabilités qui nous incombe en tant que dirigeant de la cité, loin de la psychologie superficielle de l'aventurier lambda que nous proposent habituellement les DF. Le dieu Telak nous apparaît pour nous demander d'aller dans son temple en ruines, très loin au nord-est, afin d'y trouver son glaive magique qui saura déclencher son pouvoir sur Titan et sauver l'Allansie des hommes-lézards. La première étape est donc de forcer les lignes du siège et il s'agit sans doute du moment le plus intense de l'aventure. Plus intéressant que la sortie du même genre proposée au début du Volcan de Zamarra. Les options pour y parvenir sont très nombreuses et selon les voies choisies, on peut se retrouver avec pas mal d'adversaires à affronter sur le champ de bataille. Sortir de la cité s'avère long et plutôt haletant. Par contre, le voyage vers la cité en ruines est plutôt conventionnel, même si le passage par la jungle est assez réussi au niveau de l'atmosphère et des rencontres possibles. La dernière partie offre des souterrains où il faut trouver l'épée magique et les gemmes appropriées à son pommeau.
L'énorme déception dans ce scénario est le rôle du sieur Laskar. La 4ème de couverture nous le décrit comme un ennemi et dans l'introduction, le dieu Telak nous informe qu'il s'agit du chef humain des hommes-lézards, du moins le responsable de leur guerre. Mais quand on le rencontre vers la fin, il se fait passer pour notre allié et notre personnage semble trouver ça normal ; c'est à n'y rien comprendre! L'auteur a dû se planter quelque part et c'est vraiment dommage pour la crédibilité générale de la mission.
Point positif par contre, la non-linéarité est très poussée. De nombreux chemins existent pour accomplir la sortie de la cité et le voyage s'effectue de moults manières différentes. Même les ruines à la fin proposent un mini-dédale. C'est très appréciable pour les relectures nécessaires car il est difficile de gagner du premier coup cette aventure. C'est d'ailleurs surprenant de voir que l'on meurt surtout à la fin, dans les ruines où l'on se retrouve confronté à des combats très difficiles (mais heureusement évitables) et à de nombreux pièges, tandis que la bataille du début et le voyage sont plutôt tranquilles. En effet, les combats sont rarement mortels car les adversaires les plus costauds du début ne font que nous estourbir et on dispose d'un arc magique qui permet de trucider instantanément jusqu'à 3 adversaires au cours de l'aventure. Pratique pour les faibles habiletés. Donc après plusieurs essais, on repère le chemin le plus sûr qui permet d'accéder au paragraphe 400 même pour les faibles caractéristiques de départ. Bonne jouabilité donc.
Malheureusement, le style est très très bof, avec des paragraphes trop brefs et des situations intéressantes qui ne durent pas telle que la rencontre avec Snag et son tigre ou celle avec la messagère. Ces deux caractéristiques : faible linéarité et descriptions trop concises rappelle les bouquins de Luke Sharp. L'incohérence dans le scénario ajoutée à cette faiblesse littéraire plombent donc ce LDVELH qui est par ailleurs agréable à jouer.
A noter que l'ambiance jungle-reptiles est très efficace, dépaysante, sauf dans la partie finale des souterrains qui pourrait elle par contre s'adapter à n'importe quelle région de Titan.