02/12/2009, 21:23
Après La Huitième Porte qui était relativement réussie, ce dernier tome du 2ème cycle de la série est pour moi une déception. Il reprend en effet les graves défauts des deux premiers livres du cycle, à savoir une incroyable linéarité, un jeu trop facile, des situations d'aventure convenues et un final lapidaire.
Le début est pourtant motivant. On doit se rendre à bord d'un navire magique vers l'archipel où se terre Synaps afin de le coincer et retrouver également la flotte envoyée par le sénéchal de Dorgan. Chacune des îles de l'archipel promet une exploration avec des rencontres variées et le côté enquête est sympa. Malheureusement, la suite n'est pas à la hauteur. On comprend rapidement que l'on va devoir explorer les îles dans un ordre pré-déterminé par l'auteur et on se contente donc d'assister en spectateur à l'enquête plutôt qu'en tant qu'acteur. Les péripéties sont banales, on retrouve même des bestioles des livres précédents (crig-becks, qwizyrs...). Ne reste donc plus que le vague plaisir de découvrir les réactions des héritiers de Dorgan auxquels on a éventuellement pu s'attacher depuis le début de leur quête. Mais force est malheureusement de constater qu'ils ne brillent pas finalement par leur charisme, toujours supérieur à celui d'un Loup Solitaire mais pas assez originaux ni sympathiques pour relever vraiment l'intérêt. Valkyr reste le loyal bon - loyal con, Galidou a la psychologie de Gimli en plus joyeux, Laurin sans le moindre défaut (donc agaçant) et Yamaël pas assez mystérieux ni méchant pour un démon.
L'aventure n'a rien de remarquable et le final tant attendu est bâclé. Synaps est terrassé en l'espace d'un court paragraphe et sans le moindre lancer de dés ni objet indispensable. La conclusion tient également en un bref paragraphe consacré à chaque héros et était ultra-prévisible.
Hormis la rencontre avec le serpent de mer, le jeu est trop aisé. Les choix à faire réduits au strict minimum. Même le style m'a paru plus fade que dans les écrits précédents de Sagot... Bref, ce cycle pâlichon se termine sur une déception.
Toujours concernant la partie ludique, j'ai relevé que le héros le plus efficace est Laurin le ménestrel. Ses sortilèges handicapants sont efficaces, pas trop durs à lancer, tandis que son score de combat élevé le rend excellent pour les épreuves de tir à l'arc. Galidou à l'inverse est celui qui m'a causé le plus de pertes au cours de la série : ses sorts ne durent que quelques rounds et surtout, son total très moyen de combat m'a fait échouer dans le tir à la fronde à des moments décisifs (face aux dolves dans la Huitième Porte, au serpent de mer...).
Le début est pourtant motivant. On doit se rendre à bord d'un navire magique vers l'archipel où se terre Synaps afin de le coincer et retrouver également la flotte envoyée par le sénéchal de Dorgan. Chacune des îles de l'archipel promet une exploration avec des rencontres variées et le côté enquête est sympa. Malheureusement, la suite n'est pas à la hauteur. On comprend rapidement que l'on va devoir explorer les îles dans un ordre pré-déterminé par l'auteur et on se contente donc d'assister en spectateur à l'enquête plutôt qu'en tant qu'acteur. Les péripéties sont banales, on retrouve même des bestioles des livres précédents (crig-becks, qwizyrs...). Ne reste donc plus que le vague plaisir de découvrir les réactions des héritiers de Dorgan auxquels on a éventuellement pu s'attacher depuis le début de leur quête. Mais force est malheureusement de constater qu'ils ne brillent pas finalement par leur charisme, toujours supérieur à celui d'un Loup Solitaire mais pas assez originaux ni sympathiques pour relever vraiment l'intérêt. Valkyr reste le loyal bon - loyal con, Galidou a la psychologie de Gimli en plus joyeux, Laurin sans le moindre défaut (donc agaçant) et Yamaël pas assez mystérieux ni méchant pour un démon.
L'aventure n'a rien de remarquable et le final tant attendu est bâclé. Synaps est terrassé en l'espace d'un court paragraphe et sans le moindre lancer de dés ni objet indispensable. La conclusion tient également en un bref paragraphe consacré à chaque héros et était ultra-prévisible.
Hormis la rencontre avec le serpent de mer, le jeu est trop aisé. Les choix à faire réduits au strict minimum. Même le style m'a paru plus fade que dans les écrits précédents de Sagot... Bref, ce cycle pâlichon se termine sur une déception.
Toujours concernant la partie ludique, j'ai relevé que le héros le plus efficace est Laurin le ménestrel. Ses sortilèges handicapants sont efficaces, pas trop durs à lancer, tandis que son score de combat élevé le rend excellent pour les épreuves de tir à l'arc. Galidou à l'inverse est celui qui m'a causé le plus de pertes au cours de la série : ses sorts ne durent que quelques rounds et surtout, son total très moyen de combat m'a fait échouer dans le tir à la fronde à des moments décisifs (face aux dolves dans la Huitième Porte, au serpent de mer...).