07/04/2010, 21:57
Pour vous faire patienter, devinez ce que je viens de faire...................................... !
J'ai traduit pour votre plus grand plaisir la longue introduction de la Nuit du Nécromancien !
Enjoy !
Tandis que le soleil se couche – une boule de fer en fusion s’enfonçant dans les eaux glacées de la Mer des Diamants – vous apercevez enfin la silhouette de Valsinore après un si long voyage. En criant ‘Yaah !’, vous frappez de vos talons les flancs lourds de votre cheval et le dirigez vers le château lointain. A la tombée de la nuit, vous serez chez vous.
Vous étiez absent si longtemps, trois années en fait. Trois ans à suivre la bannière de croisade des Chevaliers de Telak. Trois ans passés sur les terres maudites de Bathorie, domaine des démons et des seigneurs de la nuit. Trois ans à combattre les forces des ténèbres.
En ces temps, vous aviez rencontré toutes les manifestations du mal et vous êtes retrouvé dans toutes les situations dangereuses qui peuvent exister. A vrai dire, vous étiez à deux doigts de perdre la vie à plus d’occasions que vous ne pouvez vous souvenir. Mais vous avez survécu à toutes les attaques vicieuses des forces maléfiques – depuis l’embuscade d’une meute de loups-garous jusqu’aux charmes vénéneux de la Consoeurie Sépulcrale – vous devez vos victoires à vos compétences de chevalier et à votre prouesse en bataille, mais également à votre lame sanctifiée magique dénommée Exterminatrice de Ténèbres.
Et à présent, enfin, votre demeure est en vue une fois de plus. Il y a trois années, vous êtes parti du Château Valsinore en direction de la côte nord d’Ocrepierre pour rejoindre la croisade qui purgera la Bathorie de l’influence maligne du Culte de la Mort. Avec la défaite du Mage de la Mort Thanatos, votre quête ainsi achevée, vous étiez libre de rentrer chez vous. Tandis que vous récupériez de votre dernière bataille dans un hospice de la Dame Blanche, vous aviez envoyé des lettres, grâce à un messager, annonçant l’imminence de votre retour ; vous en aviez écrit une à votre sœur, Oriana, qui attendait impatiemment de vos nouvelles, et une autre à votre chambellan, Unthank, à qui vous aviez confié vos possessions et la protection des habitants de la péninsule de la Pierre Aigre en votre absence. Il y a également quelqu’un d’autre que vous mourrez d’impatience de revoir après si longtemps – votre chien dévoué que vous aviez laissé surveiller le château et particulièrement Oriana.
Le ciel devient violet tel une contusion tandis que le crépuscule s’installe, vous guidez votre monture le long de la morne route qui traverse la lande jusqu’au Château Valsinore, votre regard rivé à votre demeure ancestrale. Elle est clairement identifiable à présent, une silhouette imposante de remparts impressionnants et de hautes tours. Vous apercevez également le village de Sleath recroquevillé au pied du château, dans l’ombre de la forteresse et à l’ouest, l’enchevêtrement du Bois des Spectres. A l’est, la morne lande balayée par le vent s’étend jusqu’aux falaises du promontoire de la Pierre Aigre.
Mais avant d’atteindre votre foyer, la Route de la Lande vous amène dans les désolations sauvages que les anciennes tribus appelaient leur terre. Le nord d’Ocrepierre porte toujours les marques laissées par ces anciens clans de guerriers ; des monticules funéraires parsèment le paysage en compagnie des cercles de pierres druidiques séculaires. Vous passez au galop devant l’un de ces cercles de pierres – connu localement sous le nom des Neuf Vierges – tandis que le crépuscule se renforce autour de vous, désireux d’être chez vous à présent après une si longue absence. Mais c’est dans cette traître lumière mourante que le piège se referme.
Trois hommes – vêtus de cagoules noires afin de masquer leur visage – surgissent de leurs cachettes parmi les pierres du cercle et se dirigent vers vous, armés d’épées et de haches. De surprise, votre monture pousse un hennissement et se cabre sur ses pattes arrière. Epuisé après votre longue chevauchée, vous êtes expulsé de la selle et retombez douloureusement sur le sol glacé. Votre cheval panique et s’enfuit au galop tandis que vos agresseurs se ruent vers vous, armes levées.
Vous vous levez d’un bond, Exterminatrice de Ténèbres déjà dans votre main. De tels ruffians ne devraient pas vous poser de réel problème, même dans votre état de fatigue. Mais tandis que les hommes se rapprochent dans le but évident de vous embrocher, vous remarquez le quatrième membre du groupe pour la première fois tandis qu’il sort des ténèbres environnantes.
Il est vêtu d’une longue robe noire le recouvrant de la tête aux pieds, son visage caché derrière un masque grotesque en forme de crâne. L’homme ne semble pas armé mais porte dans une main une sphère d’améthyste luisante dans laquelle des nuages de tempête semblent tournoyer. Vous avez déjà rencontré de tels individus, lors de votre croisade en Bathorie. C’est un prêtre du Culte de la Mort en personne.
Tandis que vous continuez de l’observer du coin de l’œil, vous vous préparez à encaisser l’assaut de vos assassins. Ils ne font pas le poids face à vos compétences de chevalier et vous leur infligez rapidement de profondes blessures. Dans quelques instants, le combat sera terminé. Mais avant que vous ne puissiez envoyer ad patres vos assaillants, le cultiste au masque de mort lance son sort.
Une boule de lumière noire crépitante surgit du cristal du cultiste avant de former une lance d’énergie qui vole vers vous, passant devant vos assassins et vous foudroyant la poitrine. Vous vivez un moment de douleur intense tel que vous n’en aviez jamais connu auparavant tandis que le sort vous propulse sur la route. Puis la douleur se dissipe, vous vous sentez engourdi et froid. Qui vous a fait cela et pourquoi, alors que vous étiez enfin si proche de chez vous ?
Vous ne perdez pas de temps, bondissant à nouveau sur vos jambes votre lame dans la main. Vos assaillants reculent soudainement, une expression de terreur abjecte sur leur visage. Seul le Cultiste de la Mort reste de marbre. Vous avez l’habitude d’intimider vos ennemis mais vous n’avez jamais vu une telle réaction auparavant.
Un des hommes a le regard figé sur le sol puis lève la tête dans votre direction à nouveau, une totale expression d’horreur incrédule sur son visage. En fait, il réagit comme s’il avait vu un fantôme. Vous êtes curieux de savoir ce qui a pu secouer à ce point ces brutes, vous baissez votre regard vers le sol également.
Baigné d’une lumière phosphorescente se trouve ce qui semble être un corps. A en juger par la taille du trou béant au milieu de sa poitrine vous présumez que cette personne est morte, car qui pourrait survivre à une telle blessure… ? C’est à cet instant que vous réalisez que le corps que vous observez est le vôtre.
Debout sur votre corps, vous êtes une copie éthérée lumineuse de vous-même. Votre forme fantomatique est vêtue à l’identique de votre corps et vous portez même un double de votre lame Exterminatrice de Ténèbres, bien que la véritable épée se trouve toujours sur le sol à côté de votre dépouille.
Le choc que vous ressentez face à votre propre mort n’est rien comparé à la rage et au désir de revanche qui vous consument à présent. Il y aura vengeance cette nuit, tous ceux qui sont impliqués dans le complot de votre mort paieront tout le mal qu’ils vous ont fait. Hurlant tel une banshee, vous avancez vers vos meurtriers.
J'ai traduit pour votre plus grand plaisir la longue introduction de la Nuit du Nécromancien !
Enjoy !
Tandis que le soleil se couche – une boule de fer en fusion s’enfonçant dans les eaux glacées de la Mer des Diamants – vous apercevez enfin la silhouette de Valsinore après un si long voyage. En criant ‘Yaah !’, vous frappez de vos talons les flancs lourds de votre cheval et le dirigez vers le château lointain. A la tombée de la nuit, vous serez chez vous.
Vous étiez absent si longtemps, trois années en fait. Trois ans à suivre la bannière de croisade des Chevaliers de Telak. Trois ans passés sur les terres maudites de Bathorie, domaine des démons et des seigneurs de la nuit. Trois ans à combattre les forces des ténèbres.
En ces temps, vous aviez rencontré toutes les manifestations du mal et vous êtes retrouvé dans toutes les situations dangereuses qui peuvent exister. A vrai dire, vous étiez à deux doigts de perdre la vie à plus d’occasions que vous ne pouvez vous souvenir. Mais vous avez survécu à toutes les attaques vicieuses des forces maléfiques – depuis l’embuscade d’une meute de loups-garous jusqu’aux charmes vénéneux de la Consoeurie Sépulcrale – vous devez vos victoires à vos compétences de chevalier et à votre prouesse en bataille, mais également à votre lame sanctifiée magique dénommée Exterminatrice de Ténèbres.
Et à présent, enfin, votre demeure est en vue une fois de plus. Il y a trois années, vous êtes parti du Château Valsinore en direction de la côte nord d’Ocrepierre pour rejoindre la croisade qui purgera la Bathorie de l’influence maligne du Culte de la Mort. Avec la défaite du Mage de la Mort Thanatos, votre quête ainsi achevée, vous étiez libre de rentrer chez vous. Tandis que vous récupériez de votre dernière bataille dans un hospice de la Dame Blanche, vous aviez envoyé des lettres, grâce à un messager, annonçant l’imminence de votre retour ; vous en aviez écrit une à votre sœur, Oriana, qui attendait impatiemment de vos nouvelles, et une autre à votre chambellan, Unthank, à qui vous aviez confié vos possessions et la protection des habitants de la péninsule de la Pierre Aigre en votre absence. Il y a également quelqu’un d’autre que vous mourrez d’impatience de revoir après si longtemps – votre chien dévoué que vous aviez laissé surveiller le château et particulièrement Oriana.
Le ciel devient violet tel une contusion tandis que le crépuscule s’installe, vous guidez votre monture le long de la morne route qui traverse la lande jusqu’au Château Valsinore, votre regard rivé à votre demeure ancestrale. Elle est clairement identifiable à présent, une silhouette imposante de remparts impressionnants et de hautes tours. Vous apercevez également le village de Sleath recroquevillé au pied du château, dans l’ombre de la forteresse et à l’ouest, l’enchevêtrement du Bois des Spectres. A l’est, la morne lande balayée par le vent s’étend jusqu’aux falaises du promontoire de la Pierre Aigre.
Mais avant d’atteindre votre foyer, la Route de la Lande vous amène dans les désolations sauvages que les anciennes tribus appelaient leur terre. Le nord d’Ocrepierre porte toujours les marques laissées par ces anciens clans de guerriers ; des monticules funéraires parsèment le paysage en compagnie des cercles de pierres druidiques séculaires. Vous passez au galop devant l’un de ces cercles de pierres – connu localement sous le nom des Neuf Vierges – tandis que le crépuscule se renforce autour de vous, désireux d’être chez vous à présent après une si longue absence. Mais c’est dans cette traître lumière mourante que le piège se referme.
Trois hommes – vêtus de cagoules noires afin de masquer leur visage – surgissent de leurs cachettes parmi les pierres du cercle et se dirigent vers vous, armés d’épées et de haches. De surprise, votre monture pousse un hennissement et se cabre sur ses pattes arrière. Epuisé après votre longue chevauchée, vous êtes expulsé de la selle et retombez douloureusement sur le sol glacé. Votre cheval panique et s’enfuit au galop tandis que vos agresseurs se ruent vers vous, armes levées.
Vous vous levez d’un bond, Exterminatrice de Ténèbres déjà dans votre main. De tels ruffians ne devraient pas vous poser de réel problème, même dans votre état de fatigue. Mais tandis que les hommes se rapprochent dans le but évident de vous embrocher, vous remarquez le quatrième membre du groupe pour la première fois tandis qu’il sort des ténèbres environnantes.
Il est vêtu d’une longue robe noire le recouvrant de la tête aux pieds, son visage caché derrière un masque grotesque en forme de crâne. L’homme ne semble pas armé mais porte dans une main une sphère d’améthyste luisante dans laquelle des nuages de tempête semblent tournoyer. Vous avez déjà rencontré de tels individus, lors de votre croisade en Bathorie. C’est un prêtre du Culte de la Mort en personne.
Tandis que vous continuez de l’observer du coin de l’œil, vous vous préparez à encaisser l’assaut de vos assassins. Ils ne font pas le poids face à vos compétences de chevalier et vous leur infligez rapidement de profondes blessures. Dans quelques instants, le combat sera terminé. Mais avant que vous ne puissiez envoyer ad patres vos assaillants, le cultiste au masque de mort lance son sort.
Une boule de lumière noire crépitante surgit du cristal du cultiste avant de former une lance d’énergie qui vole vers vous, passant devant vos assassins et vous foudroyant la poitrine. Vous vivez un moment de douleur intense tel que vous n’en aviez jamais connu auparavant tandis que le sort vous propulse sur la route. Puis la douleur se dissipe, vous vous sentez engourdi et froid. Qui vous a fait cela et pourquoi, alors que vous étiez enfin si proche de chez vous ?
Vous ne perdez pas de temps, bondissant à nouveau sur vos jambes votre lame dans la main. Vos assaillants reculent soudainement, une expression de terreur abjecte sur leur visage. Seul le Cultiste de la Mort reste de marbre. Vous avez l’habitude d’intimider vos ennemis mais vous n’avez jamais vu une telle réaction auparavant.
Un des hommes a le regard figé sur le sol puis lève la tête dans votre direction à nouveau, une totale expression d’horreur incrédule sur son visage. En fait, il réagit comme s’il avait vu un fantôme. Vous êtes curieux de savoir ce qui a pu secouer à ce point ces brutes, vous baissez votre regard vers le sol également.
Baigné d’une lumière phosphorescente se trouve ce qui semble être un corps. A en juger par la taille du trou béant au milieu de sa poitrine vous présumez que cette personne est morte, car qui pourrait survivre à une telle blessure… ? C’est à cet instant que vous réalisez que le corps que vous observez est le vôtre.
Debout sur votre corps, vous êtes une copie éthérée lumineuse de vous-même. Votre forme fantomatique est vêtue à l’identique de votre corps et vous portez même un double de votre lame Exterminatrice de Ténèbres, bien que la véritable épée se trouve toujours sur le sol à côté de votre dépouille.
Le choc que vous ressentez face à votre propre mort n’est rien comparé à la rage et au désir de revanche qui vous consument à présent. Il y aura vengeance cette nuit, tous ceux qui sont impliqués dans le complot de votre mort paieront tout le mal qu’ils vous ont fait. Hurlant tel une banshee, vous avancez vers vos meurtriers.