16/10/2006, 11:27
2002, par Larian Studios.
Divinie Divinity "Divinité Divine", quel nom stupide ! De quoi faire passer le badaud quand il voit ce jeu dans sa surface de loisirs préférée. Un badaud un peu plus curieux aurait également attrapé la boîte et l'aurait retourné... résumé pas fameux... et il aurait certainement lâché à la vue des graphismes vieillot... Quoi, un jeu en 2D ? Beeeeurk !
Hé bien manque de pot pour le chaland X, il est passé à côté d'un très bon jeu ! Car c'est un vieux jeu fait comme au bon vieux temps, avec trois classes principales, mais rien n'empêche le joueur de choisir un guerrier et de monter des compétences de voleur ou de mage (ce que je fais d'ailleurs), le seul hic est que le moment où l'on peut acquérir ces compétences un peu plus tardivement.
Mais avant de nous plonger dans les règles, voici le résumé : héros amnésique, assassiné mais sauvé à côté d'un village de guérisseur. Il apprend alors que la Destinée lui demande des services en retour. Mouerf, pas horripilant, mais pas exaltant non plus.
Niveau de jeu : les monstres et les quêtes rapportent de l'XP. Plus le niveau du personnage monte, plus les monstres ont une XP qui baisse à chaque tuerie et plus les quêtes donnent d'XP. Donc il faut tuer les monstres les plus forts possibles au début, et finir les quêtes à la fin (règle spéciale : une bombe d'XP apparaissant aléatoirement permet de gagner 10 fois plus d'XP, super quand on achève un boss, bof quand on écrabouille un rat)
A chaque niveau, le personnage distribue cinq points dans les caracs de son choix : force, endurance, agilité, intelligence. Et gagne une compétence dans un large panel. Chaque compétence a cinq niveaux, déblocable en dépens du niveau du héros. Tout est songé : les archers auront un arbre rien que pour eux ; ceux qui veulent la castagne peuvent mettre des points dans des armes pour frapper plus vite ; d'autres pourront infliger des points élémentaires. Ne sont pas oubliées l'alchimie, le pickpocket, le crochetage, la discrétion, le marchandage, l'enchantement d'objets, l'analyse des monstres, l'identification des objets magiques, et une large gamme de sorts allant du soin jusqu'à la boule de feu en passant par l'invocation et la domination de monstres.
Alors le jeu est-il bien au niveau graphique ? Que nenni, c'est vieillot, c'est old school. D'ailleurs le jeu plante souvent, si vous l'acquérez, je vous conseille de sauvegarder régulièrement et en particulier à chaque fois que vous rentrez (ou sortez) de la maison de Georges.
Mais alors, où est l'intérêt du jeu ? Et bien vous êtes catapulté sur une map géante, allant du village des guérisseurs jusqu'à un campement d'orcs, avec un château, une grande ville, une caserne, des champs de bataille, des auberges, etc. Si vous vous amusez donc à foncer du point de départ jusqu'à l'abbaye maudite, vous pourrez dire au revoir à votre perso. Mais finalement, vous arriverez sans doute à parcourir toute la carte et avoir le niveau nécessaire pour y parvenir.
D'autre part, vous trouverez sans doute des objets magiques que vous ne pourrez pas porter dès le début, si ça se trouve le premier objet que vous trouverez est une arme ultime. Malheureusement, vous êtes à 40 points de Force et 30 d'agilité de pouvoir la porter, il faudra donc attendre... quoi ? 14 niveaux ! Et en supposant que vous ne mettez rien en Vigueur et en intelligence.
Au final, quand vous aurez un bon niveau (entre 15 et 20 et avec un bon équipement) vous vous retrouverez à vous balader dans toute la carte, avec quatre destinations possibles et vous dire "où est-ce que je vais maintenant ?". Sinon, le soft répond très bien aux intuitions : il est possible de déplacer des caisses pour voir qu'elles couvraient une trappe ou une porte secrète. Et la plupart des éléments sont intuitifs. Il suffit par exemple de songer à prendre une lettre accusant une personne et d'aller lui parler, et le voilà à débattre ou à proposer de nouvelles quêtes ! En parlant des quêtes, beaucoup de quêtes annexes, souvent drôles ou tristes, et qui apportent beaucoup d'expérience !
En somme, si vous aimez les bons vieux jeux et n'êtes pas regardant sur le graphisme (c'est pas non plus la mort, mais à l'époque où on ne jure que par Morrowind...), et que vous voulez un bon petit jeu passionnant que vous pourrez parcourir en long en large et en travers, je vous conseille Divine Divinity !
Note : 17/20
Divinie Divinity "Divinité Divine", quel nom stupide ! De quoi faire passer le badaud quand il voit ce jeu dans sa surface de loisirs préférée. Un badaud un peu plus curieux aurait également attrapé la boîte et l'aurait retourné... résumé pas fameux... et il aurait certainement lâché à la vue des graphismes vieillot... Quoi, un jeu en 2D ? Beeeeurk !
Hé bien manque de pot pour le chaland X, il est passé à côté d'un très bon jeu ! Car c'est un vieux jeu fait comme au bon vieux temps, avec trois classes principales, mais rien n'empêche le joueur de choisir un guerrier et de monter des compétences de voleur ou de mage (ce que je fais d'ailleurs), le seul hic est que le moment où l'on peut acquérir ces compétences un peu plus tardivement.
Mais avant de nous plonger dans les règles, voici le résumé : héros amnésique, assassiné mais sauvé à côté d'un village de guérisseur. Il apprend alors que la Destinée lui demande des services en retour. Mouerf, pas horripilant, mais pas exaltant non plus.
Niveau de jeu : les monstres et les quêtes rapportent de l'XP. Plus le niveau du personnage monte, plus les monstres ont une XP qui baisse à chaque tuerie et plus les quêtes donnent d'XP. Donc il faut tuer les monstres les plus forts possibles au début, et finir les quêtes à la fin (règle spéciale : une bombe d'XP apparaissant aléatoirement permet de gagner 10 fois plus d'XP, super quand on achève un boss, bof quand on écrabouille un rat)
A chaque niveau, le personnage distribue cinq points dans les caracs de son choix : force, endurance, agilité, intelligence. Et gagne une compétence dans un large panel. Chaque compétence a cinq niveaux, déblocable en dépens du niveau du héros. Tout est songé : les archers auront un arbre rien que pour eux ; ceux qui veulent la castagne peuvent mettre des points dans des armes pour frapper plus vite ; d'autres pourront infliger des points élémentaires. Ne sont pas oubliées l'alchimie, le pickpocket, le crochetage, la discrétion, le marchandage, l'enchantement d'objets, l'analyse des monstres, l'identification des objets magiques, et une large gamme de sorts allant du soin jusqu'à la boule de feu en passant par l'invocation et la domination de monstres.
Alors le jeu est-il bien au niveau graphique ? Que nenni, c'est vieillot, c'est old school. D'ailleurs le jeu plante souvent, si vous l'acquérez, je vous conseille de sauvegarder régulièrement et en particulier à chaque fois que vous rentrez (ou sortez) de la maison de Georges.
Mais alors, où est l'intérêt du jeu ? Et bien vous êtes catapulté sur une map géante, allant du village des guérisseurs jusqu'à un campement d'orcs, avec un château, une grande ville, une caserne, des champs de bataille, des auberges, etc. Si vous vous amusez donc à foncer du point de départ jusqu'à l'abbaye maudite, vous pourrez dire au revoir à votre perso. Mais finalement, vous arriverez sans doute à parcourir toute la carte et avoir le niveau nécessaire pour y parvenir.
D'autre part, vous trouverez sans doute des objets magiques que vous ne pourrez pas porter dès le début, si ça se trouve le premier objet que vous trouverez est une arme ultime. Malheureusement, vous êtes à 40 points de Force et 30 d'agilité de pouvoir la porter, il faudra donc attendre... quoi ? 14 niveaux ! Et en supposant que vous ne mettez rien en Vigueur et en intelligence.
Au final, quand vous aurez un bon niveau (entre 15 et 20 et avec un bon équipement) vous vous retrouverez à vous balader dans toute la carte, avec quatre destinations possibles et vous dire "où est-ce que je vais maintenant ?". Sinon, le soft répond très bien aux intuitions : il est possible de déplacer des caisses pour voir qu'elles couvraient une trappe ou une porte secrète. Et la plupart des éléments sont intuitifs. Il suffit par exemple de songer à prendre une lettre accusant une personne et d'aller lui parler, et le voilà à débattre ou à proposer de nouvelles quêtes ! En parlant des quêtes, beaucoup de quêtes annexes, souvent drôles ou tristes, et qui apportent beaucoup d'expérience !
En somme, si vous aimez les bons vieux jeux et n'êtes pas regardant sur le graphisme (c'est pas non plus la mort, mais à l'époque où on ne jure que par Morrowind...), et que vous voulez un bon petit jeu passionnant que vous pourrez parcourir en long en large et en travers, je vous conseille Divine Divinity !
Note : 17/20
Il ne faut pas attendre d'être heureux pour sourire... il faut sourire pour être heureux.