03/02/2014, 15:48
(Modification du message : 03/02/2014, 20:43 par Lyzi Shadow.)
Thermodossa émet un sifflement admiratif.
"Eh beh. C'est pas tous les jours..." dit-elle, mystérieusement, en regardant le chasseur.
Lélios et Véda regardent de concert Actéon avec de grands yeux écarquillés. Beaucoup de révélations pour eux. Une créature des bois qu'ils n'ont jamais rencontré semble en savoir beaucoup sur eux. Ils en restent quelques instants muets de perplexité.
Les gardes ont des expressions qui varient, de la surprise, à l'air vexé, en passant par la colère et la mine dubitative.
"Mon ami, fait le garde défiguré à Chasseur, vous parlez avec une certaine sagesse. Je comprends mieux votre point de vue et ce qui justifie vos actions... Quand vous parlez des Dieux, je ne sais que penser, à vrai dire. Ce serait quelqu'un d'autre, je penserais à un fou ou à un menteur. Mais vos paroles ont le ton de la sincérité, et je sais que vous êtes prêt à risquer votre vie pour les autres, pas à vous attribuer toutes les vertus pour faire des envieux.
Voilà ce que nous, nous savons. Il y a quelques temps de ce là, un chasseur de la région, en effet, a surpris une créature capable de changer de forme, et de prendre celle de notre jeune prince Lélios.
Un cerf prenant les traits d'un être humain. De toute évidence, il s'agissait d'un mauvais esprit de la nature qui avait tué notre prince et volé son apparence.
Le chasseur a fait son devoir, et a rapporté ce qu'il avait vu à notre seigneur. Peu de temps après, nous avons réussi à capturer la bête, mais elle a réussi à s'enfuir, en se changeant en oiseau, comme vous l'avez dit. Après ça, nous n'avons plus jamais vu notre prince Lélios, prouvant bien que l'esprit qui a pris sa forme l'avait définitivement tué.
Ce soir là, la créature s'est introduite dans les appartements de notre princesse pour lui infliger je ne sais quel maléfice, peut-être déjà pour l'enlever. Heureusement, notre seigneur a réussi à la chasser.
Depuis, il nous a donné l'ordre de tuer cette abomination à vue.
Des mois ont passé. Une bande d'hommes-sangliers est arrivée dans la région et a commencé à provoquer du désordre. Notamment, mais cela vous a déjà été raconté, ils ont massacrés les gardes qui escortaient la princesse, et ils l'ont enlevée.
J'ai fait partie de la première expédition partie la secourir, et cela a été un nouveau massacre. Ces hommes-sangliers semblaient plus intelligents que la normale, ils nous ont tendu une terrible embuscade, dont j'ai été le seul à survivre.
Nous n'avions pas la moindre idée que c'était toujours la même créature qui était à la tête de ces bêtes.
Que cette... chose, ose appeler notre douce princesse Véda "sa sœur" est une insulte pour nous.
Certains d'entre nous... il regarde vers le garde impulsif doute de la parole de notre Maître, et pense que cet... être, est bien notre prince Lélios, et que celui-ci était un changeforme.
Pour moi, c'est une idée complètement absurde. Un changeforme est une création du chaos, une abomination. Et cette marque du chaos est héréditaire. D'où viendrait elle ? De notre bon seigneur ? De sa défunte femme ? Allons ! C'est ridicule...
Mais vous pouvez maintenant comprendre pourquoi nous étions embarrassés à l'idée de parler de cette histoire. Que certains puissent même supposer que notre seigneur, ou son épouse, étaient entachés par le Chaos, ce serait un affront grave. Ou à imaginer que notre défunte Dame aurait eu une relation illégitime avec une monstruosité ? Imaginez si les paysans colportaient de telles rumeurs ! Le nom de notre seigneur serait terni à jamais, les paysans pourraient se révolter, même. La terre serait à feu et à sang !
C'est pourquoi, nous avons préféré être discrets sur cette histoire. À aucun moment, au moins de ma part, il n'y a eu la volonté de vous mentir, vous berner, ou vous cacher des informations cruciales à votre mission. Nous voulions juste éviter d'aborder un sujet qui est pour nous douloureux, et qui ne vous regardait pas. Nous ignorions qu'il y avait un lien avec l'enlèvement de la princesse."
"Prince ou pas prince, fait l'autre garde, cette créature est une abomination. Oui, qu'il se prétende encore le frère de notre princesse est une grave insulte pour nous. Mais la seule bonne réponse avec lui c'est de le tuer, et le tuer maintenant. Il va encore disparaître, sous la forme de je ne sais quel animal ! Et reviendra pour tuer encore ! Vous n'êtes que complices de ce criminel !"
"Lélios n'avait pas cherché à m'enlever ou à me faire du mal, c'est un mensonge."
C'est la princesse qui a pris la parole. Sa voix a une assurance qu'aucun de vous ne lui avait jamais connu jusque là.
"Vous semblez ignorer les uns comme les autres ce qui c'est passé, ce soir là."
Elle jette un œil à Actéon, puis poursuit :
"On m'avait rapporté que les hommes de mon père avait capturé une créature mauvaise qui avait pris la forme de mon frère. On ignorait encore s'il avait survécu à ce vol d'apparence, ou si le monstre l'avait mangé ou que sais-je. J'étais très inquiète..."
Elle s'interrompt. Elle cherche ses mots. Les larmes lui montent aux yeux.
"Mon frère... Nous avons... Nous étions si proches dans notre enfance. C'était mon frère jumeau. Je n'avais jamais compris pourquoi il était devenu froid, distant, cachotier, depuis nos 13 ans. Il n'était plus comme avant..."
Elle avale sa salive.
"Ce soir là, j'ai su. Il est venu dans mes appartements. Il était... nu, blessé, épuisé, sali. Terrifié, désespéré. Il m'a tout raconté. Il m'a raconté que depuis cinq années, il avait commencé à développer ses pouvoirs. À pouvoir se changer en un animal ou un autre.
Cela m'a fait mal qu'il ne m'en ait jamais rien dit.
Il disait qu'il avait eu peur de la réaction de notre père, s'il l'apprenait. Il avait eu peur de MA réaction. Il avait peur que je le rejette. Il s'est éloigné de moi parce qu'il avait peur que MOI je le rejette.
Je l'ai pris dans mes bras. Je pleurais. Nous pleurions. J'aurais encore pu le sauver, ce jour là.
Mais mon père nous a surpris. Il avait tout entendu. Malgré mes suppliques, il a voulu le tuer, là, immédiatement, dans ma chambre. Heureusement mon frère a réussi à s'échapper, mais...
...mais quand je vois ce qu'il est devenu, je me dis parfois que..."
Elle s'interrompt. Elle secoue la tête, comme si elle voulait en chasser une pensée détestable.
"Quand les hommes-sangliers m'ont enlevée, j'étais terrifiée. J'étais persuadée qu'ils allaient me tuer et me dévorer, ou pire, s'amuser avec moi. C'est avec une telle violence qu'ils ont massacré les deux gardes qui me surveillaient ! Je ne suis pas dupe, j'ai bien compris que mon père les avait chargés de garder un œil sur moi à cause de notre désaccord. Il avait peur que je fasse une fugue, ou quelque chose. Mais c'était des hommes honnêtes et droits, toujours loyaux envers mon père et ma famille. J'ai grandi avec leur présence, toujours, dans notre domaine. C'était plus que des serviteurs, presque des amis, en tout cas, des gens que je connaissais bien.
Ce n'est qu'une fois dans la caverne que l'immonde chef des hommes-sangliers, celui qui avait l'air particulièrement rusé pour un membre de son espèce, m'a fait comprendre qu'il était en fait mon frère déguisé. Je n'avais pas été enlevée, disait-il, il m'a juste prise auprès de lui, pour qu'on soit toujours ensemble, comme avant, et loin de la colère idiote de mon père.
Et je l'ai cru au début. Mais sa façon de me traiter, sa façon de diriger les hommes-bêtes, ce qu'il a fait aux hommes qui sont venus me secourir. J'ai fini par comprendre que je ne suis qu'un objet pour lui, une arme, un moyen de faire souffrir notre père, d'accomplir sa vengeance.
Après ce premier jour où il m'a rassurée, jamais il n'est venu se confier de nouveau à moi. Il était trop occupé à préparer sa guerre."
Au fur et à mesure de ce récit, le visage de Lélios se décompose. Une immense douleur, un ressentiment de trahison complète, colorent ses traits.
"Guerriers", reprend Véda, s'adressant particulièrement à Thermodossa, Agrias et son suivant. "Vous avez vaincus mon frère et ses hommes-sangliers. Vous m'avez délivrée. Je connais les lois de la guerre et de l'Honneur. Vous avez à présent tous les droits sur la vie de mon frère, et je sais que je n'ai aucun droit de vous dicter votre décision. Et c'est vrai, mon frère est un criminel et doit être puni..."
À ces mots, Lélios laisse échapper un gémissement de désespoir...
"...mais je vous supplie tout de même d'épargner sa vie."
Elle se met à genoux, baissant la tête.
"Je m'incline devant vous, pour implorer votre bonté, et de trouver dans votre cœur la miséricorde de l'épargner. Il reste... Malgré tout... C'est mon frère."
Cette fois, la jeune princesse ne peut pas retenir ses larmes.
Les deux gardes se précipitent pour la relever, inquiets qu'elle s'abaisse ainsi devant des hommes de naissance commune.
(Tout le monde fait un jet de Perception -c'est à dire Réaction au Danger, les bonus de Chasse, comptent-. Attention, exceptionnellement, la difficulté est de 20.)
Edit: quelques corrections, notamment orthographiques
"Eh beh. C'est pas tous les jours..." dit-elle, mystérieusement, en regardant le chasseur.
Lélios et Véda regardent de concert Actéon avec de grands yeux écarquillés. Beaucoup de révélations pour eux. Une créature des bois qu'ils n'ont jamais rencontré semble en savoir beaucoup sur eux. Ils en restent quelques instants muets de perplexité.
Les gardes ont des expressions qui varient, de la surprise, à l'air vexé, en passant par la colère et la mine dubitative.
"Mon ami, fait le garde défiguré à Chasseur, vous parlez avec une certaine sagesse. Je comprends mieux votre point de vue et ce qui justifie vos actions... Quand vous parlez des Dieux, je ne sais que penser, à vrai dire. Ce serait quelqu'un d'autre, je penserais à un fou ou à un menteur. Mais vos paroles ont le ton de la sincérité, et je sais que vous êtes prêt à risquer votre vie pour les autres, pas à vous attribuer toutes les vertus pour faire des envieux.
Voilà ce que nous, nous savons. Il y a quelques temps de ce là, un chasseur de la région, en effet, a surpris une créature capable de changer de forme, et de prendre celle de notre jeune prince Lélios.
Un cerf prenant les traits d'un être humain. De toute évidence, il s'agissait d'un mauvais esprit de la nature qui avait tué notre prince et volé son apparence.
Le chasseur a fait son devoir, et a rapporté ce qu'il avait vu à notre seigneur. Peu de temps après, nous avons réussi à capturer la bête, mais elle a réussi à s'enfuir, en se changeant en oiseau, comme vous l'avez dit. Après ça, nous n'avons plus jamais vu notre prince Lélios, prouvant bien que l'esprit qui a pris sa forme l'avait définitivement tué.
Ce soir là, la créature s'est introduite dans les appartements de notre princesse pour lui infliger je ne sais quel maléfice, peut-être déjà pour l'enlever. Heureusement, notre seigneur a réussi à la chasser.
Depuis, il nous a donné l'ordre de tuer cette abomination à vue.
Des mois ont passé. Une bande d'hommes-sangliers est arrivée dans la région et a commencé à provoquer du désordre. Notamment, mais cela vous a déjà été raconté, ils ont massacrés les gardes qui escortaient la princesse, et ils l'ont enlevée.
J'ai fait partie de la première expédition partie la secourir, et cela a été un nouveau massacre. Ces hommes-sangliers semblaient plus intelligents que la normale, ils nous ont tendu une terrible embuscade, dont j'ai été le seul à survivre.
Nous n'avions pas la moindre idée que c'était toujours la même créature qui était à la tête de ces bêtes.
Que cette... chose, ose appeler notre douce princesse Véda "sa sœur" est une insulte pour nous.
Certains d'entre nous... il regarde vers le garde impulsif doute de la parole de notre Maître, et pense que cet... être, est bien notre prince Lélios, et que celui-ci était un changeforme.
Pour moi, c'est une idée complètement absurde. Un changeforme est une création du chaos, une abomination. Et cette marque du chaos est héréditaire. D'où viendrait elle ? De notre bon seigneur ? De sa défunte femme ? Allons ! C'est ridicule...
Mais vous pouvez maintenant comprendre pourquoi nous étions embarrassés à l'idée de parler de cette histoire. Que certains puissent même supposer que notre seigneur, ou son épouse, étaient entachés par le Chaos, ce serait un affront grave. Ou à imaginer que notre défunte Dame aurait eu une relation illégitime avec une monstruosité ? Imaginez si les paysans colportaient de telles rumeurs ! Le nom de notre seigneur serait terni à jamais, les paysans pourraient se révolter, même. La terre serait à feu et à sang !
C'est pourquoi, nous avons préféré être discrets sur cette histoire. À aucun moment, au moins de ma part, il n'y a eu la volonté de vous mentir, vous berner, ou vous cacher des informations cruciales à votre mission. Nous voulions juste éviter d'aborder un sujet qui est pour nous douloureux, et qui ne vous regardait pas. Nous ignorions qu'il y avait un lien avec l'enlèvement de la princesse."
"Prince ou pas prince, fait l'autre garde, cette créature est une abomination. Oui, qu'il se prétende encore le frère de notre princesse est une grave insulte pour nous. Mais la seule bonne réponse avec lui c'est de le tuer, et le tuer maintenant. Il va encore disparaître, sous la forme de je ne sais quel animal ! Et reviendra pour tuer encore ! Vous n'êtes que complices de ce criminel !"
"Lélios n'avait pas cherché à m'enlever ou à me faire du mal, c'est un mensonge."
C'est la princesse qui a pris la parole. Sa voix a une assurance qu'aucun de vous ne lui avait jamais connu jusque là.
"Vous semblez ignorer les uns comme les autres ce qui c'est passé, ce soir là."
Elle jette un œil à Actéon, puis poursuit :
"On m'avait rapporté que les hommes de mon père avait capturé une créature mauvaise qui avait pris la forme de mon frère. On ignorait encore s'il avait survécu à ce vol d'apparence, ou si le monstre l'avait mangé ou que sais-je. J'étais très inquiète..."
Elle s'interrompt. Elle cherche ses mots. Les larmes lui montent aux yeux.
"Mon frère... Nous avons... Nous étions si proches dans notre enfance. C'était mon frère jumeau. Je n'avais jamais compris pourquoi il était devenu froid, distant, cachotier, depuis nos 13 ans. Il n'était plus comme avant..."
Elle avale sa salive.
"Ce soir là, j'ai su. Il est venu dans mes appartements. Il était... nu, blessé, épuisé, sali. Terrifié, désespéré. Il m'a tout raconté. Il m'a raconté que depuis cinq années, il avait commencé à développer ses pouvoirs. À pouvoir se changer en un animal ou un autre.
Cela m'a fait mal qu'il ne m'en ait jamais rien dit.
Il disait qu'il avait eu peur de la réaction de notre père, s'il l'apprenait. Il avait eu peur de MA réaction. Il avait peur que je le rejette. Il s'est éloigné de moi parce qu'il avait peur que MOI je le rejette.
Je l'ai pris dans mes bras. Je pleurais. Nous pleurions. J'aurais encore pu le sauver, ce jour là.
Mais mon père nous a surpris. Il avait tout entendu. Malgré mes suppliques, il a voulu le tuer, là, immédiatement, dans ma chambre. Heureusement mon frère a réussi à s'échapper, mais...
...mais quand je vois ce qu'il est devenu, je me dis parfois que..."
Elle s'interrompt. Elle secoue la tête, comme si elle voulait en chasser une pensée détestable.
"Quand les hommes-sangliers m'ont enlevée, j'étais terrifiée. J'étais persuadée qu'ils allaient me tuer et me dévorer, ou pire, s'amuser avec moi. C'est avec une telle violence qu'ils ont massacré les deux gardes qui me surveillaient ! Je ne suis pas dupe, j'ai bien compris que mon père les avait chargés de garder un œil sur moi à cause de notre désaccord. Il avait peur que je fasse une fugue, ou quelque chose. Mais c'était des hommes honnêtes et droits, toujours loyaux envers mon père et ma famille. J'ai grandi avec leur présence, toujours, dans notre domaine. C'était plus que des serviteurs, presque des amis, en tout cas, des gens que je connaissais bien.
Ce n'est qu'une fois dans la caverne que l'immonde chef des hommes-sangliers, celui qui avait l'air particulièrement rusé pour un membre de son espèce, m'a fait comprendre qu'il était en fait mon frère déguisé. Je n'avais pas été enlevée, disait-il, il m'a juste prise auprès de lui, pour qu'on soit toujours ensemble, comme avant, et loin de la colère idiote de mon père.
Et je l'ai cru au début. Mais sa façon de me traiter, sa façon de diriger les hommes-bêtes, ce qu'il a fait aux hommes qui sont venus me secourir. J'ai fini par comprendre que je ne suis qu'un objet pour lui, une arme, un moyen de faire souffrir notre père, d'accomplir sa vengeance.
Après ce premier jour où il m'a rassurée, jamais il n'est venu se confier de nouveau à moi. Il était trop occupé à préparer sa guerre."
Au fur et à mesure de ce récit, le visage de Lélios se décompose. Une immense douleur, un ressentiment de trahison complète, colorent ses traits.
"Guerriers", reprend Véda, s'adressant particulièrement à Thermodossa, Agrias et son suivant. "Vous avez vaincus mon frère et ses hommes-sangliers. Vous m'avez délivrée. Je connais les lois de la guerre et de l'Honneur. Vous avez à présent tous les droits sur la vie de mon frère, et je sais que je n'ai aucun droit de vous dicter votre décision. Et c'est vrai, mon frère est un criminel et doit être puni..."
À ces mots, Lélios laisse échapper un gémissement de désespoir...
"...mais je vous supplie tout de même d'épargner sa vie."
Elle se met à genoux, baissant la tête.
"Je m'incline devant vous, pour implorer votre bonté, et de trouver dans votre cœur la miséricorde de l'épargner. Il reste... Malgré tout... C'est mon frère."
Cette fois, la jeune princesse ne peut pas retenir ses larmes.
Les deux gardes se précipitent pour la relever, inquiets qu'elle s'abaisse ainsi devant des hommes de naissance commune.
(Tout le monde fait un jet de Perception -c'est à dire Réaction au Danger, les bonus de Chasse, comptent-. Attention, exceptionnellement, la difficulté est de 20.)
Edit: quelques corrections, notamment orthographiques
Mr. Shadow
Dieu est mort ! Vraiment mort !