J'ai déjà touché un mot de cette... chose dans le sujet sur le pire LDVELH, j'ai trouvé le temps de faire une critique plus complète.
Bon, on s'en doute, je n'ai guère d'estime pour cet opus. Le livre commençait pourtant bien, avec une introduction à laquelle je n'ai pas grand-chose à reprocher. J'irais même jusqu'à soutenir qu'il y a un peu de talent littéraire là-dedans. Le contraste avec la suite est d'autant plus surprenant, car les 191 paragraphes rivalisent en mauvaise qualité... Avoue, Claus : tu employais un négre littéraire, et tu as découvert au moment d'attaquer la partie jouable que tu n'avais plus les moyens de le payer ?
Donc, à partir du paragraphe numéro 0 (!), commence le supplice. On a souvent l'impression d'avoir affaire à un brouillon et non au texte final : Claus donne les mensurations de la pièce où l'on se trouve, énumère les objets à piller, utilise le même schéma répétitif pour les paragraphes d'ouverture de portes, ou se tire d'affaire avec des phrases de ce genre :
Quand il va au-delà de ce minimum syndical, estimez-vous heureux. Enfin, quand ce n'est pas pour dévoiler le pot aux roses (une histoire de vaisseau spatial que notre héros médiéval avale comme si on lui indiquait le chemin de la boulangerie) en une poignée de phrases décousues, du niveau d'une rédac d'un élève de CM1... Ou nous servir quelque chose de l'acabit du mendiant Zidrou (ou Zidru, car l'orthographe change entre les paragraphes; mais ce doit être le traducteur qu'il faut blâmer), un personnage qui sort de nulle part et à coté duquel le mercenaire de l'Oeil d'Emeraude est tout à fait crédible.
Autre chose qui agace fondamentalement : le nombre de paragraphes inutiles. Les 25 derniers paragraphes (soit plus de 13% de l'ensemble !) sont exclusivement consacrés à des paragraphes d'ouverture de porte (tous aussi ennuyeux les uns que les autres), dont la seule raison d'être est de servir d'intermédiaire entre deux lieux. Et c'est loin de s'en tenir à ces 25 paragraphes. A maints endroits, Claus multiplie les étapes qui n'ont aucune raison d'être. Tenez, pour illustrer mes propos, j'exhibe les trois derniers paragraphes de la victoire.
Pièce à conviction accablante. Avoue, Claus : t'étais rémunéré au nombre de paragraphes ?
Je pourrais m'acharner sur quelques autres détails, mais je préfère m'arrêter là et terminer avec cette sentence : dans les Hiéroglyphes de l'Horreur, les Hiéroglyphes n'interviennent que dans l'introduction. Pour la partie jouable, ne reste que l'Horreur.
Bon, on s'en doute, je n'ai guère d'estime pour cet opus. Le livre commençait pourtant bien, avec une introduction à laquelle je n'ai pas grand-chose à reprocher. J'irais même jusqu'à soutenir qu'il y a un peu de talent littéraire là-dedans. Le contraste avec la suite est d'autant plus surprenant, car les 191 paragraphes rivalisent en mauvaise qualité... Avoue, Claus : tu employais un négre littéraire, et tu as découvert au moment d'attaquer la partie jouable que tu n'avais plus les moyens de le payer ?
Donc, à partir du paragraphe numéro 0 (!), commence le supplice. On a souvent l'impression d'avoir affaire à un brouillon et non au texte final : Claus donne les mensurations de la pièce où l'on se trouve, énumère les objets à piller, utilise le même schéma répétitif pour les paragraphes d'ouverture de portes, ou se tire d'affaire avec des phrases de ce genre :
Citation :87 : Faites ce que l'on vous a demandé de faire.
149 : Dix Tannés surgissent du néant et vous attaquent.
Claus Lenthe : pourquoi se fatiguer à faire des descriptions compliquées ? Le lecteur a qu'à utiliser son imagination !
Quand il va au-delà de ce minimum syndical, estimez-vous heureux. Enfin, quand ce n'est pas pour dévoiler le pot aux roses (une histoire de vaisseau spatial que notre héros médiéval avale comme si on lui indiquait le chemin de la boulangerie) en une poignée de phrases décousues, du niveau d'une rédac d'un élève de CM1... Ou nous servir quelque chose de l'acabit du mendiant Zidrou (ou Zidru, car l'orthographe change entre les paragraphes; mais ce doit être le traducteur qu'il faut blâmer), un personnage qui sort de nulle part et à coté duquel le mercenaire de l'Oeil d'Emeraude est tout à fait crédible.
Autre chose qui agace fondamentalement : le nombre de paragraphes inutiles. Les 25 derniers paragraphes (soit plus de 13% de l'ensemble !) sont exclusivement consacrés à des paragraphes d'ouverture de porte (tous aussi ennuyeux les uns que les autres), dont la seule raison d'être est de servir d'intermédiaire entre deux lieux. Et c'est loin de s'en tenir à ces 25 paragraphes. A maints endroits, Claus multiplie les étapes qui n'ont aucune raison d'être. Tenez, pour illustrer mes propos, j'exhibe les trois derniers paragraphes de la victoire.
Citation :35
N'oubliez pas de réclamer votre prime à la princesse Sybia et rendez-vous au 94.
94
Pendant que vous sellez votre dragon à Ancopal, vous entendez une détonation assourdissante; le Sans-Nom se disloque et le vaisseau spatial enfourche un colonne de feu et fonce vers le ciel. Rendez-vous au 105.
105
Nous avons encore quelque chose à vous dire : soyez discret lorsque vous parlerez de vaisseau spatial, de robot et d'ordinateur à la princesse Sybia ou à ceux qui poseront des questions à ce sujet. Aucun habitant d'Aventurie ne croira ce que vous raconterez. Vous ferez mieux d'imaginer une bonne histoire passe-partout peuplée de nombreux Dragons légendaires.
Festival Claus Lenthe
Pièce à conviction accablante. Avoue, Claus : t'étais rémunéré au nombre de paragraphes ?
Je pourrais m'acharner sur quelques autres détails, mais je préfère m'arrêter là et terminer avec cette sentence : dans les Hiéroglyphes de l'Horreur, les Hiéroglyphes n'interviennent que dans l'introduction. Pour la partie jouable, ne reste que l'Horreur.