Deux parties d’Abyss vendredi soir. Toutes deux remportées par moi, à chaque fois devant Skarn et à chaque fois d’un cheveu de murène : deux points à la première (je n’ai plus les scores exacts en tête mais nous étions à plus de soixante), un seul à la seconde (à plus de soixante-dix points chacun) ! Mon unique jeton monstre (qui rapportent de deux à trois points) aura donc fait la différence à chaque fois. L’ironie, c’est qu’à la première partie, il s’agissait d’un jeton que j’avais chipé à Skarn grâce au chasseur de monstre, tandis qu’à la seconde je l’ai récupéré grâce à une exploration lors de l’ultime tour… Bref, c’était serré.
Mes souvenirs de la première partie se résument à un diplomate daltonien qui m’a été fort utile pour rusher les seigneurs — pour beaucoup du peuple des méduses, c’est-à-dire les magos de cet univers. Grâce à l’un d’eux, qui m’a permis de rejouer à nouveau immédiatement, j’ai eu un tour d’exploration presque parfait. Les perles (la monnaie du jeu) ainsi acquises m’ont également bien aidé à accélérer la fin de la partie, ce qui a compensé mon absence totale de lieux (je n’ai pas vu beaucoup de clefs dans cette partie).
À noter que j’ai utilisé plusieurs fois, je crois au cours des deux parties, une option qui permet de révéler un nouveau seigneur en payant une perle. Quand on est riche, pourquoi se priver…
Quant à la seconde partie… Des esprits chagrins vous diront qu’Abyss est un jeu capitaliste, que seul l’argent compte, qu’une bonne révolution ne ferait pas de mal à cet univers et que sais-je encore… Ce serait passer à côté du message profond de ce jeu. Ce qui y donne la victoire, ce qui y compte vraiment, c’est… l’amour.
Oui, l’amour. Particulièrement, l’amour entre un esclavagiste soucieux de donner un sens à la vie de coquillages et de crustacés trop faibles pour être fédérés… et une chamanesse faisant rempart de son corps pour protéger son bien-aimé de la tyrannie de crabes jaloux et résolus à éliminer d’une façon ou d’une autre ce bienfaiteur de la marinité.
Une telle idylle ne pouvait qu’inspirer les peuples du royaume marin, et c’est tout naturellement que, depuis leur retraite, notre esclavagiste et notre chamanesse coulent des jours heureux dans la salle du trône.
(Qui m’a rapporté un max de points grâce à l’exploitant, au passage. Beau combo, celui-là aussi.)
Mes souvenirs de la première partie se résument à un diplomate daltonien qui m’a été fort utile pour rusher les seigneurs — pour beaucoup du peuple des méduses, c’est-à-dire les magos de cet univers. Grâce à l’un d’eux, qui m’a permis de rejouer à nouveau immédiatement, j’ai eu un tour d’exploration presque parfait. Les perles (la monnaie du jeu) ainsi acquises m’ont également bien aidé à accélérer la fin de la partie, ce qui a compensé mon absence totale de lieux (je n’ai pas vu beaucoup de clefs dans cette partie).
À noter que j’ai utilisé plusieurs fois, je crois au cours des deux parties, une option qui permet de révéler un nouveau seigneur en payant une perle. Quand on est riche, pourquoi se priver…
Quant à la seconde partie… Des esprits chagrins vous diront qu’Abyss est un jeu capitaliste, que seul l’argent compte, qu’une bonne révolution ne ferait pas de mal à cet univers et que sais-je encore… Ce serait passer à côté du message profond de ce jeu. Ce qui y donne la victoire, ce qui y compte vraiment, c’est… l’amour.
Oui, l’amour. Particulièrement, l’amour entre un esclavagiste soucieux de donner un sens à la vie de coquillages et de crustacés trop faibles pour être fédérés… et une chamanesse faisant rempart de son corps pour protéger son bien-aimé de la tyrannie de crabes jaloux et résolus à éliminer d’une façon ou d’une autre ce bienfaiteur de la marinité.
Une telle idylle ne pouvait qu’inspirer les peuples du royaume marin, et c’est tout naturellement que, depuis leur retraite, notre esclavagiste et notre chamanesse coulent des jours heureux dans la salle du trône.
(Qui m’a rapporté un max de points grâce à l’exploitant, au passage. Beau combo, celui-là aussi.)