Tam. Tam. Tam. Il est l'heure de feedbacker.
L'adaptation est un exercice périlleux. Plus la chose adaptée est connue du lecteur, plus il sera critique. Nous avons donc ici une nouvelle avh dans le monde de Loup Solitaire. Et bien ici, au niveau de l'adaptation pure, ça va. Les Kaï sont fidèles à eux-mêmes, bien que Marcheur prenne le parti d'une présence de femmes dans le monastère (et oui), ce qui est un éternel débat. La petite énigme introductive du rang d'initié est correcte, les Kaî gardent leur comportement d'héroïsme paladin stupide des LS originaux. Les ajouts à l'histoire passent bien en moyenne, sauf le fameux Somnus, et ses deux cents ans passés, qui m'a fait légèrement tiquer. Mais cependant, cette absence de trahison de l'oeuvre de départ peut être aussi imputée à... un style laconique. Des descriptions parfois lapidaires, des paragraphes souvent courts... À l'exception des passages typiquement LS (enchaînement de plusieurs paragraphes longs se finissant sur un seul choix), on est loin d'une abondance d'ambiance.
Ce manque général d'ambiance a pour effet de sérieusement diminuer l'intérêt. On lit sans mal, mais sans être particulièrement marqué... sauf par quelques fautes d'orthographes de ci de là. En fait, on est très proche d'un DF dans la façon dont les choses sont présentées. Cela n'est pas aidé par un nouveau système de combat, qui n'est pas vraiment dynamique. En fait, c'est un simple enchaînement d'assauts alternés, sans le moindre vrai modificateur (chaque personnage a une attaque et une défense et puis c'est tout). Dommage, car l'aventure me paraissait relativement équilibrée. À noter cependant que les objets spéciaux sont relativement bien gérés. Un choix de capacités Kaï agrémente le tout. Les pouvoirs psychiques sont absents (non développés à cette époque du Kaï vraisemblablement), mais remplacés par des cousins proches (sauf la morsure du soleil... euh l'aveuglement qui est original).
Pour finir, je dirais que l'aventure peut globalement se diviser en trois parties.
-Le monastère au départ, trop peu décrit à mon goût. L'énigme est sympathique, mais l'astuce de mettre des lettres en gras souligné un peu trop grosse à mon goût. C'est aussi le seul endroit où j'ai repéré des erreurs de renvoi, au niveau des souterrains. Ah, et voir accolé "bizutage" et "bon enfant" me donne des envies de meurtre. Une sorte de petite introduction en somme.
-Le voyage, vraiment typiquement LS, avec même un choix traditionnel entre deux voies différentes qui se rejoignent plus loin.
-L'enquête. Enfin oui mais non. Car elle est à peine commencée qu'elle se finit par un paragraphe qui apparaît soudain, conclut tout, et c'est parti pour le combat final. Non désolé, ce 96 est vraiment trop abrupt. Comment se fait-il qu'une bande de gloks puisse lancer une attaque à cinq mètres de moi sans que je le remarque ? Ah, et le méchant est absolument non charismatique, et son discours clichesque au possible. Ce n'est peut-être qu'une impression, mais on dirait que l'auteur a soudain décidé de conclure violemment. J'ignore si c'est l'approche du Yaz qui est responsable de cela, mais un bon plus-value pourrait être apporté en reprenant ce 96 et l'affrontement final.
Pour conclure, sans être mauvaise mauvaise, cette avh se démarque par... rien. Elle aurait fait un DF moyen, mais son absence de saveur la met en forte difficulté face aux mastodontes du Yaz de cette année. Pourrait beaucoup gagner à grossir ses paragraphes cependant.
PS : tu aurais beau dire, tu auras beau faire, Rya restera dans l'ombre de Fleur Aimée, qui possède des pouvoirs similaires mais en mieux. Et qui de plus a les cheveux roses, ce qui est un bonus inattaquable.
L'adaptation est un exercice périlleux. Plus la chose adaptée est connue du lecteur, plus il sera critique. Nous avons donc ici une nouvelle avh dans le monde de Loup Solitaire. Et bien ici, au niveau de l'adaptation pure, ça va. Les Kaï sont fidèles à eux-mêmes, bien que Marcheur prenne le parti d'une présence de femmes dans le monastère (et oui), ce qui est un éternel débat. La petite énigme introductive du rang d'initié est correcte, les Kaî gardent leur comportement d'héroïsme paladin stupide des LS originaux. Les ajouts à l'histoire passent bien en moyenne, sauf le fameux Somnus, et ses deux cents ans passés, qui m'a fait légèrement tiquer. Mais cependant, cette absence de trahison de l'oeuvre de départ peut être aussi imputée à... un style laconique. Des descriptions parfois lapidaires, des paragraphes souvent courts... À l'exception des passages typiquement LS (enchaînement de plusieurs paragraphes longs se finissant sur un seul choix), on est loin d'une abondance d'ambiance.
Ce manque général d'ambiance a pour effet de sérieusement diminuer l'intérêt. On lit sans mal, mais sans être particulièrement marqué... sauf par quelques fautes d'orthographes de ci de là. En fait, on est très proche d'un DF dans la façon dont les choses sont présentées. Cela n'est pas aidé par un nouveau système de combat, qui n'est pas vraiment dynamique. En fait, c'est un simple enchaînement d'assauts alternés, sans le moindre vrai modificateur (chaque personnage a une attaque et une défense et puis c'est tout). Dommage, car l'aventure me paraissait relativement équilibrée. À noter cependant que les objets spéciaux sont relativement bien gérés. Un choix de capacités Kaï agrémente le tout. Les pouvoirs psychiques sont absents (non développés à cette époque du Kaï vraisemblablement), mais remplacés par des cousins proches (sauf la morsure du soleil... euh l'aveuglement qui est original).
Pour finir, je dirais que l'aventure peut globalement se diviser en trois parties.
-Le monastère au départ, trop peu décrit à mon goût. L'énigme est sympathique, mais l'astuce de mettre des lettres en gras souligné un peu trop grosse à mon goût. C'est aussi le seul endroit où j'ai repéré des erreurs de renvoi, au niveau des souterrains. Ah, et voir accolé "bizutage" et "bon enfant" me donne des envies de meurtre. Une sorte de petite introduction en somme.
-Le voyage, vraiment typiquement LS, avec même un choix traditionnel entre deux voies différentes qui se rejoignent plus loin.
-L'enquête. Enfin oui mais non. Car elle est à peine commencée qu'elle se finit par un paragraphe qui apparaît soudain, conclut tout, et c'est parti pour le combat final. Non désolé, ce 96 est vraiment trop abrupt. Comment se fait-il qu'une bande de gloks puisse lancer une attaque à cinq mètres de moi sans que je le remarque ? Ah, et le méchant est absolument non charismatique, et son discours clichesque au possible. Ce n'est peut-être qu'une impression, mais on dirait que l'auteur a soudain décidé de conclure violemment. J'ignore si c'est l'approche du Yaz qui est responsable de cela, mais un bon plus-value pourrait être apporté en reprenant ce 96 et l'affrontement final.
Pour conclure, sans être mauvaise mauvaise, cette avh se démarque par... rien. Elle aurait fait un DF moyen, mais son absence de saveur la met en forte difficulté face aux mastodontes du Yaz de cette année. Pourrait beaucoup gagner à grossir ses paragraphes cependant.
PS : tu aurais beau dire, tu auras beau faire, Rya restera dans l'ombre de Fleur Aimée, qui possède des pouvoirs similaires mais en mieux. Et qui de plus a les cheveux roses, ce qui est un bonus inattaquable.