@Amelia uniquement
@Amelia et Tasha: vous pouvez décider de parler à vos compagnons de ce qui vous est arrivé, et dans ce cas ils prendront connaissance de vos spoilers exclusifs. Si vous préférez garder le tout pour vous, alors les autres n'auront pas le droit de lire ces spoilers.
Indiquez simplement si vous voulez en parler ou préférez vous taire.
Montrer le contenu
Spoiler
« Alors c’est tout, père ? » lui lancez-vous dans son dos. « Pas un mot… Vous sauver la vie ne vaudra à votre fille abandonnée aucune reconnaissance d’aucune sorte ? »
Le baron s’arrête. Il se retourne et vous regarde, impassible. « Tu n’es pas ma fille. Tu es née hors des liens du mariage. Toi et moi n’avons donc aucun lien de parenté. »
Vous lui répondez, amère « Comme c’est pratique pour vous ! Je ne peux qu’admirer comme votre vie est bien ordonnée. Moi, je grandis sans père et vous, vous vous débarrassez de toute honte en m’ignorant de la sorte. »
Votre père ne semble pas ému le moins du monde « Les lois de Royce sont très claires sur ce point. Ma conscience est tranquille. »
Vous secouez la tête avant de continuer « Vous savez, je ne devrais pas être surprise… mais je le suis. Je pensais que frôler la mort vous aurait attendri. Je me demande comment votre Némésis, le comte Bailey, accepte son propre bâtard et l’aime comme un fils alors que vous, le supposé décent et honorable Baldwin Dayne, laissez son amante et leur fille pourrir. »
Le visage de Baldwin est grave « Les sentiments de Spencer Bailey pour son bâtard le mèneront à sa ruine et à celle de sa maison. Seul un idiot accepte un bâtard dans son foyer et pense que ses enfants légitimes sont en sécurité. »
« Vous pensez vraiment que je pourrais faire du mal à Jessica ? »
« C’est dans ta nature… de bâtarde » énonce votre père comme si c’était une évidence. « Tous les bâtards n’ont qu’un seul souhait : trouver de la légitimité et ils ne reculent devant rien pour y parvenir. S’il en était autrement, aurions-nous cette discussion ? »
Les larmes vous montent aux yeux. « J’imaginais que vous auriez trouvé un peu d’amour pour moi après que nous ayons été séparés si longtemps. Je pensais que vous ressentiriez des regrets et de la fierté… »
Le baron se rapproche de vous, et malgré le fait qu’il soit dans le crépuscule de sa vie, il vous toise toujours de toute sa hauteur. « Il faut donc que je te détrompe une bonne fois pour toutes sur cette notion. Pour m’avoir sauvé la vie, je te remercie et tu as été généreusement récompensée pour cela. Pour tout le reste, tu me dégoûtes. Tu représentes tous les pires défauts de ma jeunesse additionnés aux manières incultes et de basse extraction de ta mère. Ton départ fut pour moi une réjouissance et ton retour n’est absolument pas souhaité. »
Vous serrez les dents ; le désir de faire du mal à votre père, voire de le tuer, vous submerge presque. Votre main se pose sur votre arme. Baldwin le remarque, mais ne bouge pas.
« Vas-tu me tuer, Amélia ? » demande-t-il sèchement. « Ça n’a aucune importance, je n’ai plus que quelques années à vivre. Tu serais pendue et Jessica porterait la couronne de la baronnie. Elle serait finalement en sécurité. Ne vois-tu pas l’avantage d’avoir une vraie famille et à quel point la lignée légitime des Dayne est invincible ? Retourne dans ta cabane dans les bois des terres sauvages. Il n’y a aucune place pour toi ici. »
Sur ces derniers mots, le baron tourne les talons et s’en va. Vous êtes toujours en train de pleurer lorsque la cloche du dîner retentit.
« Alors c’est tout, père ? » lui lancez-vous dans son dos. « Pas un mot… Vous sauver la vie ne vaudra à votre fille abandonnée aucune reconnaissance d’aucune sorte ? »
Le baron s’arrête. Il se retourne et vous regarde, impassible. « Tu n’es pas ma fille. Tu es née hors des liens du mariage. Toi et moi n’avons donc aucun lien de parenté. »
Vous lui répondez, amère « Comme c’est pratique pour vous ! Je ne peux qu’admirer comme votre vie est bien ordonnée. Moi, je grandis sans père et vous, vous vous débarrassez de toute honte en m’ignorant de la sorte. »
Votre père ne semble pas ému le moins du monde « Les lois de Royce sont très claires sur ce point. Ma conscience est tranquille. »
Vous secouez la tête avant de continuer « Vous savez, je ne devrais pas être surprise… mais je le suis. Je pensais que frôler la mort vous aurait attendri. Je me demande comment votre Némésis, le comte Bailey, accepte son propre bâtard et l’aime comme un fils alors que vous, le supposé décent et honorable Baldwin Dayne, laissez son amante et leur fille pourrir. »
Le visage de Baldwin est grave « Les sentiments de Spencer Bailey pour son bâtard le mèneront à sa ruine et à celle de sa maison. Seul un idiot accepte un bâtard dans son foyer et pense que ses enfants légitimes sont en sécurité. »
« Vous pensez vraiment que je pourrais faire du mal à Jessica ? »
« C’est dans ta nature… de bâtarde » énonce votre père comme si c’était une évidence. « Tous les bâtards n’ont qu’un seul souhait : trouver de la légitimité et ils ne reculent devant rien pour y parvenir. S’il en était autrement, aurions-nous cette discussion ? »
Les larmes vous montent aux yeux. « J’imaginais que vous auriez trouvé un peu d’amour pour moi après que nous ayons été séparés si longtemps. Je pensais que vous ressentiriez des regrets et de la fierté… »
Le baron se rapproche de vous, et malgré le fait qu’il soit dans le crépuscule de sa vie, il vous toise toujours de toute sa hauteur. « Il faut donc que je te détrompe une bonne fois pour toutes sur cette notion. Pour m’avoir sauvé la vie, je te remercie et tu as été généreusement récompensée pour cela. Pour tout le reste, tu me dégoûtes. Tu représentes tous les pires défauts de ma jeunesse additionnés aux manières incultes et de basse extraction de ta mère. Ton départ fut pour moi une réjouissance et ton retour n’est absolument pas souhaité. »
Vous serrez les dents ; le désir de faire du mal à votre père, voire de le tuer, vous submerge presque. Votre main se pose sur votre arme. Baldwin le remarque, mais ne bouge pas.
« Vas-tu me tuer, Amélia ? » demande-t-il sèchement. « Ça n’a aucune importance, je n’ai plus que quelques années à vivre. Tu serais pendue et Jessica porterait la couronne de la baronnie. Elle serait finalement en sécurité. Ne vois-tu pas l’avantage d’avoir une vraie famille et à quel point la lignée légitime des Dayne est invincible ? Retourne dans ta cabane dans les bois des terres sauvages. Il n’y a aucune place pour toi ici. »
Sur ces derniers mots, le baron tourne les talons et s’en va. Vous êtes toujours en train de pleurer lorsque la cloche du dîner retentit.
@Amelia et Tasha: vous pouvez décider de parler à vos compagnons de ce qui vous est arrivé, et dans ce cas ils prendront connaissance de vos spoilers exclusifs. Si vous préférez garder le tout pour vous, alors les autres n'auront pas le droit de lire ces spoilers.
Indiquez simplement si vous voulez en parler ou préférez vous taire.