22/08/2024, 00:54
Des craintes et des doutes ? Allons donc !
Je suis actuellement en train de travailler à une AVH longue qui paraîtra cette année ou la prochaine. L'idée initiale m'en est venue il y a déjà plusieurs années, même si je l'ai beaucoup modifiée depuis. J'ai commencé activement à la planifier activement en novembre 2023 et ça m'a pris jusqu'au mois de juin de la présente année. Je me suis depuis appliqué à écrire presque tous les jours et j'en suis environ à 25 000 mots, ce qui ne doit même pas être le tiers de ce que fera l'œuvre achevée. J'étais parti très correctement en juillet, mais ma cadence a nettement faibli depuis. Il y a de plus en plus de jours où - sans manquer le moins du monde de temps libre - je n'écris même pas 200 mots.
J'essaie de faire quelque chose de neuf, j'ai passé du temps à élaborer un scénario que me semble intéressant, je consacre beaucoup d'efforts au style et aux personnages...
...et j'essaie toutes les deux lignes de me trouver autre chose à faire que d'écrire, parce que je meurs au fond de peur à l'idée que le résultat ne plaise pas. Tant qu'une œuvre n'est pas achevée, elle ne peut pas être une réussite, mais elle ne peut pas non plus être un échec, et il y a des moments où la deuxième conséquence paraît plus attrayante que la première n'est déplaisante.
La dernière aventure que j'ai écrite et qui a plu remonte à 2017 ; mes quatre participations suivantes ont été une troisième place lors d'une année où il n'y avait que quatre participants, puis trois quatrième places. Il faut ajouter à cela que je compte prochainement me remettre à la littérature non interactive et que ce projet en cours sera sans doute ma dernière AVH longue avant bien longtemps. La perspective d'achever cette œuvre qui aura demandé plus d'un an de travail et de la voir ne remporter qu'un maigre succès est difficilement supportable.
Mais enfin, je continue. Je ne peux pas me trahir moi-même au point d'abandonner un texte auquel j'ai déjà consacré tellement d'efforts et je ne vais pas non le traîner encore 107 ans. Écrire a toujours été une déchirure, même pour les auteurs les plus renommés (vers la fin de sa carrière, Balzac disait de ce labeur : "Je m'y mets avec désespoir et je le quitte avec chagrin").
Pour endurer ces doutes perpétuels, on peut au moins se dire qu'on accomplit quelque chose - bon ou mauvais - et qu'on tirera plus tard les lessons de ce qui n'a pas marché. Mais ça ne marche vraiment que si on va jusqu'au bout.
Je suis actuellement en train de travailler à une AVH longue qui paraîtra cette année ou la prochaine. L'idée initiale m'en est venue il y a déjà plusieurs années, même si je l'ai beaucoup modifiée depuis. J'ai commencé activement à la planifier activement en novembre 2023 et ça m'a pris jusqu'au mois de juin de la présente année. Je me suis depuis appliqué à écrire presque tous les jours et j'en suis environ à 25 000 mots, ce qui ne doit même pas être le tiers de ce que fera l'œuvre achevée. J'étais parti très correctement en juillet, mais ma cadence a nettement faibli depuis. Il y a de plus en plus de jours où - sans manquer le moins du monde de temps libre - je n'écris même pas 200 mots.
J'essaie de faire quelque chose de neuf, j'ai passé du temps à élaborer un scénario que me semble intéressant, je consacre beaucoup d'efforts au style et aux personnages...
...et j'essaie toutes les deux lignes de me trouver autre chose à faire que d'écrire, parce que je meurs au fond de peur à l'idée que le résultat ne plaise pas. Tant qu'une œuvre n'est pas achevée, elle ne peut pas être une réussite, mais elle ne peut pas non plus être un échec, et il y a des moments où la deuxième conséquence paraît plus attrayante que la première n'est déplaisante.
La dernière aventure que j'ai écrite et qui a plu remonte à 2017 ; mes quatre participations suivantes ont été une troisième place lors d'une année où il n'y avait que quatre participants, puis trois quatrième places. Il faut ajouter à cela que je compte prochainement me remettre à la littérature non interactive et que ce projet en cours sera sans doute ma dernière AVH longue avant bien longtemps. La perspective d'achever cette œuvre qui aura demandé plus d'un an de travail et de la voir ne remporter qu'un maigre succès est difficilement supportable.
Mais enfin, je continue. Je ne peux pas me trahir moi-même au point d'abandonner un texte auquel j'ai déjà consacré tellement d'efforts et je ne vais pas non le traîner encore 107 ans. Écrire a toujours été une déchirure, même pour les auteurs les plus renommés (vers la fin de sa carrière, Balzac disait de ce labeur : "Je m'y mets avec désespoir et je le quitte avec chagrin").
Pour endurer ces doutes perpétuels, on peut au moins se dire qu'on accomplit quelque chose - bon ou mauvais - et qu'on tirera plus tard les lessons de ce qui n'a pas marché. Mais ça ne marche vraiment que si on va jusqu'au bout.