(13/04/2024, 13:23)gynogege a écrit : La queue pour la new romance... Hallucinant!
Un boulevard pour faire du jeu de mots, là.
(13/04/2024, 15:52)Lyzi Shadow a écrit : le genre de littérature pour jeunes filles que j'avais pu lire dans les années 90 (un jour où j'étais malade à crever en Allemagne et qu'il y avait rien d'autre à lire en langue française)
Pas la peine d'accumuler les excuses, hein, on ne fera pas de shaming ! Quoique : je taquine souvent une voisine qui lit du Harlequin par sacs de course entiers...
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J'avais cédé à la mode en lisant celui-ci, À vif d'Alexis Hall, un 50 nuances pour les monsieurs.
Le texte était un peu répétitif, avec certaines expressions qui revenaient trop facilement. Le récit est bien monté, si j'ose dire, avec la révélation d'un des personnages, dont l'histoire et la personnalité s'avèrent plus riches que prévu. L'incrustation d'une recette de tarte au citron meringuée en plein dans le récit a un côté "esthétique de la disparate" rigolo, comme une lettre manuscrite en pleine AVH. Sinon c'est le traditionnel atermoiement "je l'aime mais non non NON on ne peut pas être ensemble ce n'est paaaas pooooossiiiiible, TU NE PEUX PAS COMPRENDRE SHARON" comme dans Twillight alors que bon... le lecteur, dès la 1ère page, ne voit pas très bien pourquoi ils ne pourraient pas être ensemble, là, tout de suite, sans dilemmes moraux artificiels ou surjoués. Les scènes olé-olé ne m'ont pas paru bien formidables, tantôt trop sages tantôt trop osées et lourdes de quincaillerie, mais ça c'est une question de jugement perso.
Je ne m'interdis pas de taquiner un jour ce genre avec ma plume, mais sans doute sous pseudo. Un auteur du milieu comics/pop culture, m'avait raconté avoir tenté un jour, en se jouant des codes pour faire de l'original. Son manuscrit a été refusé pour cette raison.
Pour l'anecdote, sur la suggestion d'une lectrice croisée au FIJ, j'avais poussé l'idée d'un escape book "donjon pour les grand(e)s" à 404, au moment où les ventes se tassaient. Les éditrices ont fait semblant de croire à une plaisanterie... Alors que, ben... ça n'aurait laissé indifférents ni les libraires ni les lecteurs ! Et ça n'aurait peut-être même pas été mal écrit.