27/07/2023, 07:52
Je ne pense pas qu'on puisse être constamment dans la description réaliste des sensations pénibles vécues. Pour continuer d'avancer malgré tout, il faut de l'espoir et de la confiance dans le cœur des hommes.
Cela ne doit pas être vécu une descente progressive régulière vers le drame et l'horreur. Mais plutôt une descente progressive en dents de scie, avec des moments de joie ou de répit qui viennent regonfler le moral et permettent de remettre du baume au cœur. Un peu comme le voyage de Sam et Frodo dans le SDA quand ils se retrouvent isolés, que je viens de relire. J'aime beaucoup la manière dont est construite cette partie du récit même si elle est très dure, notamment dans le 3e tome, car les hobbits souffrent énormément tant mentalement que physiquement. Il y a cette descente progressive, inéluctable, mais toujours avec ces "dents de scie": il y a toujours un événement, après une épreuve difficile, qui les pousse à continuer et affronter une nouvelle étape encore plus difficile. S'il n'y avait pas ces petits "replats" de temps en temps, pour stopper un temps la "descente" le récit ne fonctionnerait pas.
Dans les expéditions polaires, même si les conditions étaient difficiles, les hommes pouvaient plaisanter et même rire. Comme une escouade de soldats au front, ce n'est pas continuellement la trouille de la guerre, il y a forcément des moments de décompression sinon les mecs ne tiendraient pas longtemps.
Par exemple trouver et tuer un ours, et donc refaire le plein de provisions, c'est l'occasion de fêter dignement l'événement.
Je n'ai pas relu l'AVH, donc si ce schéma est déjà présent, tant mieux.
Un deuxième élément de réflexion, c'est qu'il y a aussi pour moi le fait que je n'ai pas envie de vivre quelque chose de trop réaliste quand des événements aussi glauques que ceux auxquels on s'attend arrivent pour de bon. Dans ce cas j'aime mieux que ce soit vu a travers un prisme plus détaché pour faire passer la pilule. Donc si je peux éviter de lire les détails morbides, tant mieux.
J'avais beaucoup aimé le récit "Un ciel de glace", de Mirko Bonné, il faudrait que je le relise également!
Quelques extraits trouvés sur Babelio. C'est à la première personne, donc forcément on gagne en proximité et effet de réalisme par rapport à une AVH:
Cela ne doit pas être vécu une descente progressive régulière vers le drame et l'horreur. Mais plutôt une descente progressive en dents de scie, avec des moments de joie ou de répit qui viennent regonfler le moral et permettent de remettre du baume au cœur. Un peu comme le voyage de Sam et Frodo dans le SDA quand ils se retrouvent isolés, que je viens de relire. J'aime beaucoup la manière dont est construite cette partie du récit même si elle est très dure, notamment dans le 3e tome, car les hobbits souffrent énormément tant mentalement que physiquement. Il y a cette descente progressive, inéluctable, mais toujours avec ces "dents de scie": il y a toujours un événement, après une épreuve difficile, qui les pousse à continuer et affronter une nouvelle étape encore plus difficile. S'il n'y avait pas ces petits "replats" de temps en temps, pour stopper un temps la "descente" le récit ne fonctionnerait pas.
Dans les expéditions polaires, même si les conditions étaient difficiles, les hommes pouvaient plaisanter et même rire. Comme une escouade de soldats au front, ce n'est pas continuellement la trouille de la guerre, il y a forcément des moments de décompression sinon les mecs ne tiendraient pas longtemps.
Par exemple trouver et tuer un ours, et donc refaire le plein de provisions, c'est l'occasion de fêter dignement l'événement.
Je n'ai pas relu l'AVH, donc si ce schéma est déjà présent, tant mieux.
Un deuxième élément de réflexion, c'est qu'il y a aussi pour moi le fait que je n'ai pas envie de vivre quelque chose de trop réaliste quand des événements aussi glauques que ceux auxquels on s'attend arrivent pour de bon. Dans ce cas j'aime mieux que ce soit vu a travers un prisme plus détaché pour faire passer la pilule. Donc si je peux éviter de lire les détails morbides, tant mieux.
J'avais beaucoup aimé le récit "Un ciel de glace", de Mirko Bonné, il faudrait que je le relise également!
Quelques extraits trouvés sur Babelio. C'est à la première personne, donc forcément on gagne en proximité et effet de réalisme par rapport à une AVH: