10/05/2023, 18:48
La quatrième AVH sortie pour le mini-Yaz 2023 :
http://litteraction.fr/livre-jeu/le-huitieme-continent
D'entrée de jeu, je me vois contraint de répéter - un peu plus clairement - un commentaire que j'avais déjà fait pour "Vacances en Amazonie" : les blocs de texte qui composent l'aventure la rendent presque illisible. Je sais bien qu'il est traditionnel dans la littérature interactive d'appeler "paragraphes" les sections numérotées, mais ce n'est pas à prendre entièrement au pied de la lettre. Il n'y a que dans les LDVH à l'ancienne et dotés d'un style ultra-laconique qu'une section donnée n'est réellement qu'un paragraphe. Là, d'entrée de jeu, on a une introduction qui fait 65 lignes sans aucun aération ! Et on est dans du format A4, pas du livre de poche.
Ça revient à se tirer non pas une balle, mais un obus dans le pied. D'entrée de jeu, ça fait instinctivement reculer le lecteur. Et c'est d'autant plus rebutant qu'il serait manifestement facile de régler ce problème de pure forme en fragmentant un peu ce bloc de texte. À moins d'être Marcel Proust (que j'adore mais que je juge inimitable), un paragraphe ne devrait presque jamais dépasser les 8-10 lignes en format A4 (et c'est déjà beaucoup).
AJOUT : Évidemment, tout est relatif... 65 lignes sans aucun renvoi, dans l'absolu, c'est énorme. Mais comparé au bloc de 153 lignes qui constitue l'introduction d'Expédition Odyssée, du même auteur, eh bien... ça reste énorme, mais quand même nettement moins.
Ce n'est tout de même pas insurmontable de fractionner son texte en bouchées digestibles ! Tenez, je vais accomplir cet exploit sous vos yeux éblouis. Prêts ? Hop !
Encore une fois ! Hop !
Et encore une fois, avec triple lutz piqué des hannetons ! Hop !
Quelle difficulté, hein ?
Mes observations précédentes n'ayant eu aucun effet, j'admets que je ne vois pas vraiment quoi dire de plus. C'est dommage de voir un auteur se saboter ainsi, mais je ne serai pas le lecteur qui va s'user les yeux à lire de pareils murs de mots, qui relèvent soit de l'inconscience totale, soit du foutage de gueule.
http://litteraction.fr/livre-jeu/le-huitieme-continent
D'entrée de jeu, je me vois contraint de répéter - un peu plus clairement - un commentaire que j'avais déjà fait pour "Vacances en Amazonie" : les blocs de texte qui composent l'aventure la rendent presque illisible. Je sais bien qu'il est traditionnel dans la littérature interactive d'appeler "paragraphes" les sections numérotées, mais ce n'est pas à prendre entièrement au pied de la lettre. Il n'y a que dans les LDVH à l'ancienne et dotés d'un style ultra-laconique qu'une section donnée n'est réellement qu'un paragraphe. Là, d'entrée de jeu, on a une introduction qui fait 65 lignes sans aucun aération ! Et on est dans du format A4, pas du livre de poche.
Ça revient à se tirer non pas une balle, mais un obus dans le pied. D'entrée de jeu, ça fait instinctivement reculer le lecteur. Et c'est d'autant plus rebutant qu'il serait manifestement facile de régler ce problème de pure forme en fragmentant un peu ce bloc de texte. À moins d'être Marcel Proust (que j'adore mais que je juge inimitable), un paragraphe ne devrait presque jamais dépasser les 8-10 lignes en format A4 (et c'est déjà beaucoup).
AJOUT : Évidemment, tout est relatif... 65 lignes sans aucun renvoi, dans l'absolu, c'est énorme. Mais comparé au bloc de 153 lignes qui constitue l'introduction d'Expédition Odyssée, du même auteur, eh bien... ça reste énorme, mais quand même nettement moins.
Ce n'est tout de même pas insurmontable de fractionner son texte en bouchées digestibles ! Tenez, je vais accomplir cet exploit sous vos yeux éblouis. Prêts ? Hop !
Encore une fois ! Hop !
Et encore une fois, avec triple lutz piqué des hannetons ! Hop !
Quelle difficulté, hein ?
Mes observations précédentes n'ayant eu aucun effet, j'admets que je ne vois pas vraiment quoi dire de plus. C'est dommage de voir un auteur se saboter ainsi, mais je ne serai pas le lecteur qui va s'user les yeux à lire de pareils murs de mots, qui relèvent soit de l'inconscience totale, soit du foutage de gueule.