Bon ben aller... je retente l'exercice ,
En espérant que ce soit mieux ...
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Minos Taquin : L’entrée
Ce merle te casse les oreilles. Cela fait 3 jours de suite qu’il vient te réveiller alors que le soleil n’est même pas encore levé. Pourtant, tu fais toujours très attention à ne pas t’endormir dans un arbre qui a des fruits, justement pour ne pas être dérangé, ni par les oiseaux, ni par les écureuils. Les pires des oiseaux quand on dort dans un arbre, ce sont ceux qui mettent des coups de bec dans le tronc : ça résonne dans toutes les branches, c’est insupportable !
« Laisse-moi tranquille le merle ! Un peu de respect pour le plus beau et le plus malin des esprits de la forêt ! » Dis-tu sans ouvrir les yeux.
Tu entends le merle s’envoler. Soulagé, tu es prêt à te rendormir pour une belle grasse matinée. Il se pose d’un coup sur une branche, et d’après le bruit, c'est juste à côté de ta tête . Là, il se met à chanter très fort. Est-ce que les oiseaux peuvent hurler ? Oui, celui-ci il peut ! Tu ouvres les yeux aussi sec et il est là devant ton visage. Le merle tourne la tête sur le côté, comme le font tous les oiseaux pour mieux voir, et te claque un rapide petit coup de bec au milieu du front, entre tes deux petites cornes. Tu n’as pas le temps de réagir que déjà il s’envole sur une branche plus basse et recommence à chanter fort.
« Tu m’as fait mal idiot ! » lui cries-tu en te frottant le front. « Trois jours de suite, c’est trop ! Si je t’attrape, je te transforme en dinde ! »
Tu te relèves et t’assieds sur la grosse branche où tu dormais. Comme tous les matins, tu passes tes mains d’abord sur tes petites cornes pour sentir si elles ont poussé pendant la nuit. Elles sont encore toutes petites. Elles ont percé à la fin de l’été dernier, elles ne sont pas plus grosses qu’un pouce, et encore, un petit pouce de nain. Mais ce n’est pas grave, tu sais que ce sera long.
Ensuite tu te frottes les jambes pour enlever toutes les fourmis qui sont venues dans tes longs poils bruns, jusqu’aux sabots. C’est pratique d’avoir des jambes de chèvre, sauf quand il pleut. Et les sabots, c’est plutôt pénible pour nager. C’est d’ailleurs pour ça que tu ne nages jamais, ce qui fait que, en fait, tu ne sais pas nager.
Le merle chante encore plus fort. Tu fronces les sourcils, contrarié … contrarié et perplexe : c’est tout de même étrange ce merle qui piaille de toutes ses forces … Les deux autres jours, il est parti et, là, il reste. Tu remarques aussi qu’il a une petite plume bleuté sur le crâne… pas très normal pour un merle.
Tu sautes de ta branche et atterris dans un bruit sourd, comme un sac de blé qui tombe au sol. Pour ça aussi c’est pratique d’avoir des jambes de chèvre : c’est très solide, tout en restant très agile.
Le merle s’envole 5 mètres plus loin et se remet à chanter en te regardant. C’est sûr, il veut t’emmener quelque part, et vu la direction, tu sais déjà où tu dois aller : Chez Archibald, le jeune druide du château. Il doit avoir besoin que tu lui rendes un service.
Oui mais les oiseaux, ça vole ! Et donc, pour aller jusqu’à la cabane d’Archibald, le merle va certainement passer par-dessus la rivière… Et la rivière, tu n’aimes pas ça, d’autant plus que c’est la zone des nymphes et des esprits de l’eau. Alors oui, les nymphes sont des femmes magnifiques, et les esprits des eaux sont très sympathiques, mais tu ne tiens pas à passer pour un naze qui a peur de traverser. Le pire qui pourrait arriver c’est que Loula, la jeune et jolie nymphette, te voit hésiter à traverser. Pire encore, que tu aies besoin de son aide… Tu l’entends déjà : « Minos Taquin, descendant direct des purs esprits de la forêt, sauver des eaux par Loula la nymphette qui, faute de cornes, dû l’en sortir par les sabots... » C’est sûr : elle va se moquer de toi et toute la forêt en parlera pendant au moins deux lunes.
L’autre solution est de passer plus haut, en amont de la rivière, par le petit pont que les hommes du château ont construit, mais là, même si c’est très pratique, c’est très mal vu par les autres esprits de la nature que d’utiliser les constructions des humains, au point que c’est tout simplement interdit aux jeunes esprits.
Le merle se met à voler autour de toi !
« Ok, ok… j’arrive… » Dis-tu en soupirant.
Que fais-tu ?
- Tu passes par la rivière
- Tu passes par le petit pont
En espérant que ce soit mieux ...
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Minos Taquin : L’entrée
Ce merle te casse les oreilles. Cela fait 3 jours de suite qu’il vient te réveiller alors que le soleil n’est même pas encore levé. Pourtant, tu fais toujours très attention à ne pas t’endormir dans un arbre qui a des fruits, justement pour ne pas être dérangé, ni par les oiseaux, ni par les écureuils. Les pires des oiseaux quand on dort dans un arbre, ce sont ceux qui mettent des coups de bec dans le tronc : ça résonne dans toutes les branches, c’est insupportable !
« Laisse-moi tranquille le merle ! Un peu de respect pour le plus beau et le plus malin des esprits de la forêt ! » Dis-tu sans ouvrir les yeux.
Tu entends le merle s’envoler. Soulagé, tu es prêt à te rendormir pour une belle grasse matinée. Il se pose d’un coup sur une branche, et d’après le bruit, c'est juste à côté de ta tête . Là, il se met à chanter très fort. Est-ce que les oiseaux peuvent hurler ? Oui, celui-ci il peut ! Tu ouvres les yeux aussi sec et il est là devant ton visage. Le merle tourne la tête sur le côté, comme le font tous les oiseaux pour mieux voir, et te claque un rapide petit coup de bec au milieu du front, entre tes deux petites cornes. Tu n’as pas le temps de réagir que déjà il s’envole sur une branche plus basse et recommence à chanter fort.
« Tu m’as fait mal idiot ! » lui cries-tu en te frottant le front. « Trois jours de suite, c’est trop ! Si je t’attrape, je te transforme en dinde ! »
Tu te relèves et t’assieds sur la grosse branche où tu dormais. Comme tous les matins, tu passes tes mains d’abord sur tes petites cornes pour sentir si elles ont poussé pendant la nuit. Elles sont encore toutes petites. Elles ont percé à la fin de l’été dernier, elles ne sont pas plus grosses qu’un pouce, et encore, un petit pouce de nain. Mais ce n’est pas grave, tu sais que ce sera long.
Ensuite tu te frottes les jambes pour enlever toutes les fourmis qui sont venues dans tes longs poils bruns, jusqu’aux sabots. C’est pratique d’avoir des jambes de chèvre, sauf quand il pleut. Et les sabots, c’est plutôt pénible pour nager. C’est d’ailleurs pour ça que tu ne nages jamais, ce qui fait que, en fait, tu ne sais pas nager.
Le merle chante encore plus fort. Tu fronces les sourcils, contrarié … contrarié et perplexe : c’est tout de même étrange ce merle qui piaille de toutes ses forces … Les deux autres jours, il est parti et, là, il reste. Tu remarques aussi qu’il a une petite plume bleuté sur le crâne… pas très normal pour un merle.
Tu sautes de ta branche et atterris dans un bruit sourd, comme un sac de blé qui tombe au sol. Pour ça aussi c’est pratique d’avoir des jambes de chèvre : c’est très solide, tout en restant très agile.
Le merle s’envole 5 mètres plus loin et se remet à chanter en te regardant. C’est sûr, il veut t’emmener quelque part, et vu la direction, tu sais déjà où tu dois aller : Chez Archibald, le jeune druide du château. Il doit avoir besoin que tu lui rendes un service.
Oui mais les oiseaux, ça vole ! Et donc, pour aller jusqu’à la cabane d’Archibald, le merle va certainement passer par-dessus la rivière… Et la rivière, tu n’aimes pas ça, d’autant plus que c’est la zone des nymphes et des esprits de l’eau. Alors oui, les nymphes sont des femmes magnifiques, et les esprits des eaux sont très sympathiques, mais tu ne tiens pas à passer pour un naze qui a peur de traverser. Le pire qui pourrait arriver c’est que Loula, la jeune et jolie nymphette, te voit hésiter à traverser. Pire encore, que tu aies besoin de son aide… Tu l’entends déjà : « Minos Taquin, descendant direct des purs esprits de la forêt, sauver des eaux par Loula la nymphette qui, faute de cornes, dû l’en sortir par les sabots... » C’est sûr : elle va se moquer de toi et toute la forêt en parlera pendant au moins deux lunes.
L’autre solution est de passer plus haut, en amont de la rivière, par le petit pont que les hommes du château ont construit, mais là, même si c’est très pratique, c’est très mal vu par les autres esprits de la nature que d’utiliser les constructions des humains, au point que c’est tout simplement interdit aux jeunes esprits.
Le merle se met à voler autour de toi !
« Ok, ok… j’arrive… » Dis-tu en soupirant.
Que fais-tu ?
- Tu passes par la rivière
- Tu passes par le petit pont
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