03/07/2022, 14:56
Une mini-AVH remarquable et qui tient le haut du panier. Quand je lis qu'elle fut « torchée à la truelle en trois semaines », je n'ose imaginer l'excellence qu'elle eut atteinte dans des conditions d'écritures réputées normales. Une candidate sérieuse pour le podium, me semble-t-il, même s'il me reste encore 4 propositions à lire.
J'aime particulièrement la clarté de la présentation : une belle police d'écriture, sobre, un alignement de bon aloi, des passages en gras et en italique, mais pas trop, la pagination. Je m'interroge sur la pertinence, à l'heure de la PAO, des coupures de mots en fin de ligne, mais disons que cela donne une petite touche personnelle pas désagréable.
Le style est très bon. Je n'ai pas vraiment de remarques d'ordre général à faire. Les erreurs d'orthographe mentionnées au fil des commentaires sont parfaitement normales ; nous en faisons tous. Cela vient simplement appuyer la nécessité systématique de se faire relire. Il y a quelques répétitions, comme le mot bâtiment au paragraphe 7, mais c'est anecdotique.
Histoire de pinailler, j'ai trouvé quelques tournures de phrase un peu lourdes, comme au paragraphe 16 : « Vous ne distinguez pas le visage de ce dernier qui l’a tourné vers le cheval ». C'est grammaticalement correct, mais syntaxiquement limite, le pronom devant généralement reprendre le dernier élément nommé de la phrase qu'il peut remplacer. Ici nous avons deux antécédents « ce dernier » et « le visage » qui ont la même valeur et sont donc tous les deux remplaçables par « le ». Le sens nous indique évidemment que ce ne peut être que visage. Mais pendant un court instant, certaines personnes remplaceront, par effet de contiguïté, le dernier élément direct, « dernier », ce qui va entraîner une ambiguïté de lecture qu'il vaut mieux essayer d'éviter.
Autre exemple au paragraphes 7 : « Vous êtes arrivé à un carrefour où deux routes convergent avec la vôtre ; Gründorf se trouve dans la direction de celle de gauche, vers le nord. Entre elles, se dressent un bâtiment à un étage [...] ». C'est correct, il n'y a pas de problème. Mais l'antécédent « routes » est assez loin et « elles » s'identifie d'abord comme un animé féminin, avant de désigner un inanimé, mais lequel ? « Celle de gauche ; la direction ; la vôtre ; deux routes » ? Rappelons que nous lisons dans notre tête à voix haute et que le mot perd parfois certaines de ses caractéristiques écrites. Comme [ɛl] ne s'entend pas immédiatement au pluriel, c'est la suite de la phrase qui nous montre une dissonance entre phonétique et syntaxe. J'ai donc arrêté ma lecture deux secondes pour retrouver l'antécédent. Un « Entre ces dernières » l'auraient peut-être évité. Maintenant, il peut aussi s'agir d'un ressenti personnel.
Toujours avec le style, au paragraphe 26, l'amorce : « De l’arrière-boutique, mais si soudainement que ce semble être de nulle part, apparaît [...] » est très lourd et surtout contredit la soudaineté puisque l'action met du temps à se révéler. Une formulation plus vive, plus enlevée, aurait peut-être mieux convenu. « Soudainement, surgissant de l'arrière boutique, comme apparu de nulle part... » Mais là, on touche au style personnel, à l'intention de l'auteur. C'est donc très discutable.
Le microsoucis du paragraphe 8 : « d’une brusque poussée des bras et du tronc, vous achevez de vous hisser sur la brèche, puis vous aidez des débris pour prendre de la hauteur en grimaçant ». Je pense ici que Flam, comme toi Loi-Kymar, avez raison. La règle grammaticale est respectée. Rien à dire. Pourtant, lu rapidement, cette construction syntaxique génère une microrupture narrative, avant de réinterpréter le sens en revenant en arrière et en lisant plus lentement. Une fois encore, le soucis, c'est la fluidité de la lecture. Il ne doit y avoir pour le lecteur aucun heurt, contresens, ambiguïté, au sein du récit, ce qui a toujours pour effet de l'en sortir. Lorsqu'il y a une énumération de verbes, c'est-à-dire à base d'action ou d'état, je suggère toujours de conserver la préposition lorsqu'elle est présente en début d'énumération (ou éventuellement le pronom relatif). Cette répétition est minime, ne gêne pas réellement le lecteur et surtout lui permet de bien conserver le sens de la phrase, sans rupture ou erreur de grammaire (certains verbes pouvant accepter plusieurs prépositions, le sens reconstruit par le lecteur peut alors être différent de celui supposé par l'auteur). Ainsi, ici : « d’une brusque poussée des bras et du tronc, vous achevez de vous hisser sur la brèche, puis de vous aidez des débris pour prendre de la hauteur en grimaçant. »
Pour finir, comme souvent, je relève des soucis avec la virgule et le « et ». Ce n'est en aucun cas une faute, un « et » pouvant tout à fait suivre une virgule ; mais dans des cas précis. Plutôt que de réécrire un article bien fait, je vous propose d'aller lire Le « et » et la virgule : « Je t’aime, moi non plus », sur le blog Un monde sans fautes. Vous y trouverez la plupart des cas de figure.
Et donc, au paragraphe 39 : « Malgré son premier coup d’autant plus impressionnant qu’il vous a pris par surprise, l’homme ne semble pas un expert dans le maniement du poignard, et son dérangement mental ne l’aide pas. Vous vous jetez sur lui pour tenter d’immobiliser son bras, et c’est la lutte. » La première virgule en gras est à supprimer. Mais pas la deuxième qui a un effet conclusif évident. Cette double occurrence (virgule, et) revient à de nombreuses reprises.
La nuit des moissonneurs est une histoire à l'ambiance très forte, épaisse, angoissante. Déjà, comme l'a dit VS, la sonorité des patronymes à consonance germanique est une bonne initiative. Cela génère automatiquement tout un réseau d'images qui évite de longues descriptions, qui permet de planter un décor et qui m'évoque la froide forêt allemande, der Schwartzwald, et son cortège de légendes. Et puis, comme l'a souligné Fitz, la tension qui apparaît dès que l'on entre dans l'auberge est remarquablement retransmise. J'étais oppressé. Tellement que j'ai dû interrompre ma lecture une minute avant de la reprendre. Je n'ose imaginer la puissance de cette séquence dans une AVH de taille normale.
Les rares personnages parviennent à inscrire leur tempérament au fur et à mesure de l'avancée du récit et j'ai vraiment bien aimé ces quelques caractères habilement croqués : fou, naïf, retors, brutal, impitoyable. Notre héros en fait naturellement parti, peu importe ce que nous ressentons : il exploite l'idiot, fuit ou se tait lorsque c'est nécessaire, peu avoir un honneur à géométrie variable. Seul bémol, éventuellement, avec spoileur donc attention. À la toute fin, si on est, et empoisonné, et sans suffisamment d'argent, on baisse la tête, résigné, et on part. Quitte à mourir alors que l'apothicaire avait de quoi nous sauver, je lui aurais planté mon couteau dans la gorge, histoire de faire bonne mesure (dans un monde implacable comme celui-là). Ou marchandé et eu une dette supplémentaire à rembourser.
L'aventure proposée est porteuse, comme le dit Gwalchmei, d'une attente très forte. Et c'est vrai tout au long de l'intrigue, jusqu'à l'arrivée en ville où le soufflé retombe. La faute aux 50 paragraphes, évidemment. Comme l'histoire offre une belle jouabilité, les développements scénaristiques s'étiolent rapidement. On est donc en présence d'une structure qui permet de rendre le peu d'événements rencontrés intenses et palpitants, mais au sein d'une histoire dont la portée narrative s'avère un chouïa faible, engendrant une pointe de déception après ce qui vient d'être lu.
Le message à transmettre est un MacGuffin qui ne me dérange pas, au contraire. Mais il est couplé à un autre message tout aussi mystérieux et dont on ne saura rien. Deux messages énigmatiques, cela commence à faire beaucoup (en terme de renouvellement narratif). J'ai subodoré que celui que recherchait le capitaine était celui porté par l'homme fou. Ce qui d'ailleurs conduit à la seule incohérence scénaristique que j'ai trouvée dans le récit. Il nous est dit au paragraphe 43 que l'on peut conserver le Parchemin. Alors comment se fait-il, lorsque les mercenaires nous fouillent, que ce Parchemin n'apparaisse pas, d'autant plus qu'il semble relié à l'auberge de l'Oie sauvage ? J'ai le sentiment qu'ici, il y a un manque ou un oubli. À moins que quelque chose m'ait échappé.
La mécanique du jeu est bien dosée, entre objets à posséder et qui déterminent subtilement les paragraphes accessibles, et les points de vie qui, au départ, semblent presque trop nombreux. J'ai même cru à un moment qu'il y avait un anti OTP, c'est-à-dire un seul chemin qui nous consumait tout nos points de vie. Mais c'était une mauvaise analyse de ma part, bien sûr, preuve qu'ici encore l'équilibre entre trop et trop peu a été trouvé. Les codes, eux aussi, ne sont pas trop nombreux (5) et ils assurent la ludicité de l'aventure, sa capacité à être rejouée. Je suis mort 4 fois (le loup, l'explosion, Poil, les pv), puis j'ai atteint une des fins possibles, celle avec insuffisamment d'argent, et finalement la bonne fin. Autant dire que je me suis bien amusé.
Conclusion
Une excellente mini-AVH, à l'ambiance forte, aux personnages bien trempés, nantie d'une écriture soignée et d'une mise en page efficace. Si quelques maladresses syntaxiques et lourdeurs stylistiques viennent parfois ralentir le rythme, le scénario, trop linéaire et trop elliptique, par contre, empêche de s'investir pleinement. Heureusement, la bonne jouabilité de l'ensemble contrebalance cette insuffisance et concourt à une lecture agréable et à un authentique plaisir de jeu.
~*~
J'aime particulièrement la clarté de la présentation : une belle police d'écriture, sobre, un alignement de bon aloi, des passages en gras et en italique, mais pas trop, la pagination. Je m'interroge sur la pertinence, à l'heure de la PAO, des coupures de mots en fin de ligne, mais disons que cela donne une petite touche personnelle pas désagréable.
Le style est très bon. Je n'ai pas vraiment de remarques d'ordre général à faire. Les erreurs d'orthographe mentionnées au fil des commentaires sont parfaitement normales ; nous en faisons tous. Cela vient simplement appuyer la nécessité systématique de se faire relire. Il y a quelques répétitions, comme le mot bâtiment au paragraphe 7, mais c'est anecdotique.
Histoire de pinailler, j'ai trouvé quelques tournures de phrase un peu lourdes, comme au paragraphe 16 : « Vous ne distinguez pas le visage de ce dernier qui l’a tourné vers le cheval ». C'est grammaticalement correct, mais syntaxiquement limite, le pronom devant généralement reprendre le dernier élément nommé de la phrase qu'il peut remplacer. Ici nous avons deux antécédents « ce dernier » et « le visage » qui ont la même valeur et sont donc tous les deux remplaçables par « le ». Le sens nous indique évidemment que ce ne peut être que visage. Mais pendant un court instant, certaines personnes remplaceront, par effet de contiguïté, le dernier élément direct, « dernier », ce qui va entraîner une ambiguïté de lecture qu'il vaut mieux essayer d'éviter.
Autre exemple au paragraphes 7 : « Vous êtes arrivé à un carrefour où deux routes convergent avec la vôtre ; Gründorf se trouve dans la direction de celle de gauche, vers le nord. Entre elles, se dressent un bâtiment à un étage [...] ». C'est correct, il n'y a pas de problème. Mais l'antécédent « routes » est assez loin et « elles » s'identifie d'abord comme un animé féminin, avant de désigner un inanimé, mais lequel ? « Celle de gauche ; la direction ; la vôtre ; deux routes » ? Rappelons que nous lisons dans notre tête à voix haute et que le mot perd parfois certaines de ses caractéristiques écrites. Comme [ɛl] ne s'entend pas immédiatement au pluriel, c'est la suite de la phrase qui nous montre une dissonance entre phonétique et syntaxe. J'ai donc arrêté ma lecture deux secondes pour retrouver l'antécédent. Un « Entre ces dernières » l'auraient peut-être évité. Maintenant, il peut aussi s'agir d'un ressenti personnel.
Toujours avec le style, au paragraphe 26, l'amorce : « De l’arrière-boutique, mais si soudainement que ce semble être de nulle part, apparaît [...] » est très lourd et surtout contredit la soudaineté puisque l'action met du temps à se révéler. Une formulation plus vive, plus enlevée, aurait peut-être mieux convenu. « Soudainement, surgissant de l'arrière boutique, comme apparu de nulle part... » Mais là, on touche au style personnel, à l'intention de l'auteur. C'est donc très discutable.
Le microsoucis du paragraphe 8 : « d’une brusque poussée des bras et du tronc, vous achevez de vous hisser sur la brèche, puis vous aidez des débris pour prendre de la hauteur en grimaçant ». Je pense ici que Flam, comme toi Loi-Kymar, avez raison. La règle grammaticale est respectée. Rien à dire. Pourtant, lu rapidement, cette construction syntaxique génère une microrupture narrative, avant de réinterpréter le sens en revenant en arrière et en lisant plus lentement. Une fois encore, le soucis, c'est la fluidité de la lecture. Il ne doit y avoir pour le lecteur aucun heurt, contresens, ambiguïté, au sein du récit, ce qui a toujours pour effet de l'en sortir. Lorsqu'il y a une énumération de verbes, c'est-à-dire à base d'action ou d'état, je suggère toujours de conserver la préposition lorsqu'elle est présente en début d'énumération (ou éventuellement le pronom relatif). Cette répétition est minime, ne gêne pas réellement le lecteur et surtout lui permet de bien conserver le sens de la phrase, sans rupture ou erreur de grammaire (certains verbes pouvant accepter plusieurs prépositions, le sens reconstruit par le lecteur peut alors être différent de celui supposé par l'auteur). Ainsi, ici : « d’une brusque poussée des bras et du tronc, vous achevez de vous hisser sur la brèche, puis de vous aidez des débris pour prendre de la hauteur en grimaçant. »
Pour finir, comme souvent, je relève des soucis avec la virgule et le « et ». Ce n'est en aucun cas une faute, un « et » pouvant tout à fait suivre une virgule ; mais dans des cas précis. Plutôt que de réécrire un article bien fait, je vous propose d'aller lire Le « et » et la virgule : « Je t’aime, moi non plus », sur le blog Un monde sans fautes. Vous y trouverez la plupart des cas de figure.
Et donc, au paragraphe 39 : « Malgré son premier coup d’autant plus impressionnant qu’il vous a pris par surprise, l’homme ne semble pas un expert dans le maniement du poignard, et son dérangement mental ne l’aide pas. Vous vous jetez sur lui pour tenter d’immobiliser son bras, et c’est la lutte. » La première virgule en gras est à supprimer. Mais pas la deuxième qui a un effet conclusif évident. Cette double occurrence (virgule, et) revient à de nombreuses reprises.
~*~
La nuit des moissonneurs est une histoire à l'ambiance très forte, épaisse, angoissante. Déjà, comme l'a dit VS, la sonorité des patronymes à consonance germanique est une bonne initiative. Cela génère automatiquement tout un réseau d'images qui évite de longues descriptions, qui permet de planter un décor et qui m'évoque la froide forêt allemande, der Schwartzwald, et son cortège de légendes. Et puis, comme l'a souligné Fitz, la tension qui apparaît dès que l'on entre dans l'auberge est remarquablement retransmise. J'étais oppressé. Tellement que j'ai dû interrompre ma lecture une minute avant de la reprendre. Je n'ose imaginer la puissance de cette séquence dans une AVH de taille normale.
Les rares personnages parviennent à inscrire leur tempérament au fur et à mesure de l'avancée du récit et j'ai vraiment bien aimé ces quelques caractères habilement croqués : fou, naïf, retors, brutal, impitoyable. Notre héros en fait naturellement parti, peu importe ce que nous ressentons : il exploite l'idiot, fuit ou se tait lorsque c'est nécessaire, peu avoir un honneur à géométrie variable. Seul bémol, éventuellement, avec spoileur donc attention. À la toute fin, si on est, et empoisonné, et sans suffisamment d'argent, on baisse la tête, résigné, et on part. Quitte à mourir alors que l'apothicaire avait de quoi nous sauver, je lui aurais planté mon couteau dans la gorge, histoire de faire bonne mesure (dans un monde implacable comme celui-là). Ou marchandé et eu une dette supplémentaire à rembourser.
L'aventure proposée est porteuse, comme le dit Gwalchmei, d'une attente très forte. Et c'est vrai tout au long de l'intrigue, jusqu'à l'arrivée en ville où le soufflé retombe. La faute aux 50 paragraphes, évidemment. Comme l'histoire offre une belle jouabilité, les développements scénaristiques s'étiolent rapidement. On est donc en présence d'une structure qui permet de rendre le peu d'événements rencontrés intenses et palpitants, mais au sein d'une histoire dont la portée narrative s'avère un chouïa faible, engendrant une pointe de déception après ce qui vient d'être lu.
Le message à transmettre est un MacGuffin qui ne me dérange pas, au contraire. Mais il est couplé à un autre message tout aussi mystérieux et dont on ne saura rien. Deux messages énigmatiques, cela commence à faire beaucoup (en terme de renouvellement narratif). J'ai subodoré que celui que recherchait le capitaine était celui porté par l'homme fou. Ce qui d'ailleurs conduit à la seule incohérence scénaristique que j'ai trouvée dans le récit. Il nous est dit au paragraphe 43 que l'on peut conserver le Parchemin. Alors comment se fait-il, lorsque les mercenaires nous fouillent, que ce Parchemin n'apparaisse pas, d'autant plus qu'il semble relié à l'auberge de l'Oie sauvage ? J'ai le sentiment qu'ici, il y a un manque ou un oubli. À moins que quelque chose m'ait échappé.
La mécanique du jeu est bien dosée, entre objets à posséder et qui déterminent subtilement les paragraphes accessibles, et les points de vie qui, au départ, semblent presque trop nombreux. J'ai même cru à un moment qu'il y avait un anti OTP, c'est-à-dire un seul chemin qui nous consumait tout nos points de vie. Mais c'était une mauvaise analyse de ma part, bien sûr, preuve qu'ici encore l'équilibre entre trop et trop peu a été trouvé. Les codes, eux aussi, ne sont pas trop nombreux (5) et ils assurent la ludicité de l'aventure, sa capacité à être rejouée. Je suis mort 4 fois (le loup, l'explosion, Poil, les pv), puis j'ai atteint une des fins possibles, celle avec insuffisamment d'argent, et finalement la bonne fin. Autant dire que je me suis bien amusé.
~*~
Conclusion
Une excellente mini-AVH, à l'ambiance forte, aux personnages bien trempés, nantie d'une écriture soignée et d'une mise en page efficace. Si quelques maladresses syntaxiques et lourdeurs stylistiques viennent parfois ralentir le rythme, le scénario, trop linéaire et trop elliptique, par contre, empêche de s'investir pleinement. Heureusement, la bonne jouabilité de l'ensemble contrebalance cette insuffisance et concourt à une lecture agréable et à un authentique plaisir de jeu.
Goburlicheur de chrastymèles