Merci Astre Solitaire pour ce looong feed et cet examen "stylistique" aux rayons X pour le moins complet. Comme je l'ai déjà évoqué, j'ai pris du plaisir à écrire cette AVH sans me freiner ou cherché à pondérer ma prose.
J'assume ça même si je sais, depuis longtemps maintenant, que ça ne plait pas à tout le monde (et c'est bien normal), et que comme tu le dis, on risque parfois l'overdose. C'est une ligne de crête, mais c'est le seul chemin que je connaisse (là, normalement j'ai bon avec le subjonctif nan ? ) !
D'accord avec tes observations, l'usage de métaphores un peu bancales, il y a aussi clairement des oublis (effectivement il manque une virgule ou "qui" après "vastes trous noirs"). Bien aimé tes précisions (l'usage de velléité notamment).
Ça fait vraiment plaisir ce genre de retour.
Idem, pour les changements de ton d'un paragraphe à l'autre, j'aime m'en remettre à la lucidité changeante du personnage, qui se perd en contemplation quand il est dévoré par la fièvre, puis revient à une brusque réalité éphémère. C'est probablement dû (davantage) à ma mécanique d'écriture d'AVH quand je ne vais pas au bout d'une trame scénaristique et que je reprends des jours après, mais plus dans la même énergie ou intention.
SPOIL : pour la fin chez le Baron, on m'a aussi fait cette remarque. Je laisse le lecteur se faire son avis. J'y ai vu du renoncement, de l'abandon, de la perte totale de lucidité ou l'envie d'un sacrifice en apothéose. Peut-être même l'inverse, un regret profond de ne pas avoir été à la hauteur (car dans mon texte initial, on ne pouvait deviner que les cadavres pendus aux créneaux étaient des maraudeurs). Je comprends qu'on puisse se dire qu'il n'aurait jamais dû tomber dans ce piège, mais sa condition de mercenaire (pour moi) le préservait d'une telle fin expéditive. Car un homme qu'on peut acheter pour effectuer ce genre de tâche est précieux. Le baron a sans doute observé que notre personnage était en bout de course ou alors voulait-il simplement se débarrasser de témoins gênants.
Merci encore à toi pour le temps passé à lire et commenter !
J'assume ça même si je sais, depuis longtemps maintenant, que ça ne plait pas à tout le monde (et c'est bien normal), et que comme tu le dis, on risque parfois l'overdose. C'est une ligne de crête, mais c'est le seul chemin que je connaisse (là, normalement j'ai bon avec le subjonctif nan ? ) !
D'accord avec tes observations, l'usage de métaphores un peu bancales, il y a aussi clairement des oublis (effectivement il manque une virgule ou "qui" après "vastes trous noirs"). Bien aimé tes précisions (l'usage de velléité notamment).
Ça fait vraiment plaisir ce genre de retour.
Idem, pour les changements de ton d'un paragraphe à l'autre, j'aime m'en remettre à la lucidité changeante du personnage, qui se perd en contemplation quand il est dévoré par la fièvre, puis revient à une brusque réalité éphémère. C'est probablement dû (davantage) à ma mécanique d'écriture d'AVH quand je ne vais pas au bout d'une trame scénaristique et que je reprends des jours après, mais plus dans la même énergie ou intention.
SPOIL : pour la fin chez le Baron, on m'a aussi fait cette remarque. Je laisse le lecteur se faire son avis. J'y ai vu du renoncement, de l'abandon, de la perte totale de lucidité ou l'envie d'un sacrifice en apothéose. Peut-être même l'inverse, un regret profond de ne pas avoir été à la hauteur (car dans mon texte initial, on ne pouvait deviner que les cadavres pendus aux créneaux étaient des maraudeurs). Je comprends qu'on puisse se dire qu'il n'aurait jamais dû tomber dans ce piège, mais sa condition de mercenaire (pour moi) le préservait d'une telle fin expéditive. Car un homme qu'on peut acheter pour effectuer ce genre de tâche est précieux. Le baron a sans doute observé que notre personnage était en bout de course ou alors voulait-il simplement se débarrasser de témoins gênants.
Merci encore à toi pour le temps passé à lire et commenter !