09/06/2022, 11:21
(Modification du message : 09/06/2022, 12:20 par grattepapier.)
Ma critique dans la foulée :
" Le Mercenaire Ultime de l'Extrême Limite " est la suite assumée de "Pat Magnum contre la Drogue".
Rien que son titre assurerait à cette AVH (si elle était un film) une place garantie sur nanarland.com :-) ... ce qui est totalement raccord avec l'AVH originale de Mad Dog qui citait ce site web comme une inspiration majeure !
On pourrait craindre la redite, la répétition, le mauvais remake (comme le laisse présager le tout début de l'aventure qui est assez similaire à la précédente) mais on est rapidement emporté par l'extraordinaire vitalité du style de fifre... et on perd rapidement tout esprit critique !
On retrouve donc l'incroyable créativité littéraire de fifre, avec des pléonasmes volontaires, des clichés recyclés et retournés, des jeux de mots douteux (et donc d'autant plus savoureux), des métaphores audacieuses ("Ballet de membres tranchés dansant le rouge tango de l'hémoglobine ; monochrome vermeil : combat d'ibis rouges érubescents écrasant des cochenilles dans un champs de coquelicot. "), des blagues borderline à prendre au 142e degré ("Ahmed possède ce charme si particulier, cette beauté exotique de contrées à moitié sauvages et sèches qui lui ont buriné la sagesse directement au visage, le plaçant en pole position pour la compétition sexuelle et les contrôles de police."), des règles du jeu parodiées ("lancez deux dés pour savoir par où Oshidawa va tenter de se soustraire à la justice. Si vous obtenez 1, rdv au 44, si vous obtenez A, rdv au 37. Si l'un des dés est "cassé", rdv au 47."), des délires sur "le Système", une fin avec une succession de rebondissements improbables...
Comme la dernière AVH de Gwalchmei, je ne sais pas si c'est encore de la littéraction, mais c'est en toute cas de la grande littérature. On pense (si, si..) à Boris Vian, Louis Ferdinand Céline, Bret Easton Ellis, Raymond Queneau, Georges Brassens...
Fifre est un esprit libre et taquin, moqueur, qui se rit de tout, et son rire franc et salvateur nous emporte avec lui.
Une telle liberté de ton et de forme est franchement réjouissante. Continue à nous régaler, fifre !
PS : à noter un "Avertissement" qui me parait parodier celui que j'avais mis (par excès de prudence) dans "Conte du griot céleste". Je ne sais pas si ceci lui a inspiré cela mais en tout cas c'est très drôle. :-)
" Le Mercenaire Ultime de l'Extrême Limite " est la suite assumée de "Pat Magnum contre la Drogue".
Rien que son titre assurerait à cette AVH (si elle était un film) une place garantie sur nanarland.com :-) ... ce qui est totalement raccord avec l'AVH originale de Mad Dog qui citait ce site web comme une inspiration majeure !
On pourrait craindre la redite, la répétition, le mauvais remake (comme le laisse présager le tout début de l'aventure qui est assez similaire à la précédente) mais on est rapidement emporté par l'extraordinaire vitalité du style de fifre... et on perd rapidement tout esprit critique !
On retrouve donc l'incroyable créativité littéraire de fifre, avec des pléonasmes volontaires, des clichés recyclés et retournés, des jeux de mots douteux (et donc d'autant plus savoureux), des métaphores audacieuses ("Ballet de membres tranchés dansant le rouge tango de l'hémoglobine ; monochrome vermeil : combat d'ibis rouges érubescents écrasant des cochenilles dans un champs de coquelicot. "), des blagues borderline à prendre au 142e degré ("Ahmed possède ce charme si particulier, cette beauté exotique de contrées à moitié sauvages et sèches qui lui ont buriné la sagesse directement au visage, le plaçant en pole position pour la compétition sexuelle et les contrôles de police."), des règles du jeu parodiées ("lancez deux dés pour savoir par où Oshidawa va tenter de se soustraire à la justice. Si vous obtenez 1, rdv au 44, si vous obtenez A, rdv au 37. Si l'un des dés est "cassé", rdv au 47."), des délires sur "le Système", une fin avec une succession de rebondissements improbables...
Comme la dernière AVH de Gwalchmei, je ne sais pas si c'est encore de la littéraction, mais c'est en toute cas de la grande littérature. On pense (si, si..) à Boris Vian, Louis Ferdinand Céline, Bret Easton Ellis, Raymond Queneau, Georges Brassens...
Fifre est un esprit libre et taquin, moqueur, qui se rit de tout, et son rire franc et salvateur nous emporte avec lui.
Une telle liberté de ton et de forme est franchement réjouissante. Continue à nous régaler, fifre !
PS : à noter un "Avertissement" qui me parait parodier celui que j'avais mis (par excès de prudence) dans "Conte du griot céleste". Je ne sais pas si ceci lui a inspiré cela mais en tout cas c'est très drôle. :-)