15/02/2022, 10:37
Globalement, j’ai bien aimé cette nouvelle version. Ton style est très bon, et tu possèdes un vocabulaire riche et varié des plus plaisants. J’aime également beaucoup la mise en page, qui rend l’aventure très agréable à lire. C’est clair, aéré, et j’aime bien la police d’écriture.
Je trouve les règles vraiment très intéressantes. La répartition des points est un de mes systèmes préférés, mais le fait de pouvoir en garder pour pouvoir s’en servir comme bonus (avec l’adrénaline) aux moments chauds est une excellente trouvaille ! J’aimerais beaucoup voir de telles règles dans une aventure plus longue, ça donnerait un côté gestion des plus sympas.
Pour finir sur la forme, il reste encore quelques coquilles, voici celles que j’ai repérées : « Vous réessayer la poignée. » « Cette chambre à coucher est luxueuse est très coquette. » J’ai noté aussi quelques répétitions çà et là, et une comparaison un peu bizarre : « Les marches en bois grincent comme un vieil arbre mort. » (Ça ne grince pas vraiment, un arbre mort.)
Pour ce qui est du fond, j’ai fait plusieurs tentatives pour explorer divers chemins. J’avais été un peu frustré par la salle aux masques, la première fois, mais en retentant de passer par là pour voir si c’était toujours un PFA, je me suis fait la réflexion qu’en fait, la punition était justifiée. La clef trouvée dans la commode étant placée de manière intentionnelle, on doit s’attendre à un piège en l’utilisant.
Je suis content que tu aies donné la possibilité au joueur de tirer sur les chiens, même si ça ne change rien à l’issue funeste. La narration y gagne en évitant une incohérence de comportement. Autre petit détail que j’ai beaucoup apprécié car il montre que tu tiens à la logique de ton histoire, c’est la réflexion que le héros se fait quand il monte l’escalier — il se rappelle que l’homme masqué a dit que sortir ne serait pas simple —, qui justifie très bien le choix d’explorer plutôt que de chercher à s’enfuir au plus vite.
En revanche, même si le clin d’œil est sympa, je n’aurais pas numéroté 666 le paragraphe 66, car quand l’œil passe dessus en faisant défiler les pages, le réflexe du lecteur est de se dire que rien de bon ne l’attend dans cette section, du coup il aura tendance à ne pas prendre les choix qui lui proposeront d’aller au 66… or c’est un passage obligé vers la victoire. Je le numéroterais normalement, perso, d’autant que le numéro 6 de la clef qu’on trouve dans cette « chambre des maîtres » suffit en lui-même à évoquer le nombre de la Bête (les deux six du numéro de la section et le six de la clef).
Quand on franchit les premières portes, le texte insiste sur le fait qu’elles claquent toutes derrière le protagoniste et lui interdisent tout retour. Dans la salle égyptienne, ce n’est pas le cas, du coup ça vaudrait le coup, je pense, de le préciser quand le personnage pénètre dans la pièce : « Pour une fois, la porte se referme sans bruit : il semble que celle-ci puisse être franchie dans les deux sens. » (Quelque chose du genre.) Toujours dans cette salle, la description des deux bustes prête un peu à confusion, je n’ai pas réussi à comprendre s’ils étaient placés de part et d’autre du meuble ou dessus.
Enfin, la fin plus étoffée dans cette nouvelle version rend l’expérience plus satisfaisante, je trouve que c’est un ajout bienvenu. Le mystère qui reste entier pourrait paraître un peu frustrant… mais dans une histoire aussi courte, je trouve qu’il est parfaitement justifié. Le récit perdrait de sa force si tout était révélé, alors que ce serait tout le contraire si le format était plus long : je déteste qu’une histoire te tienne en haleine pendant des heures et des heures pour finalement te troller en refusant de te donner ce pour quoi tu t’es donné la peine d’aller aussi loin (aussi appelé syndrome de Lost…).
Une bonne petite AVH, en somme.
Je trouve les règles vraiment très intéressantes. La répartition des points est un de mes systèmes préférés, mais le fait de pouvoir en garder pour pouvoir s’en servir comme bonus (avec l’adrénaline) aux moments chauds est une excellente trouvaille ! J’aimerais beaucoup voir de telles règles dans une aventure plus longue, ça donnerait un côté gestion des plus sympas.
Pour finir sur la forme, il reste encore quelques coquilles, voici celles que j’ai repérées : « Vous réessayer la poignée. » « Cette chambre à coucher est luxueuse est très coquette. » J’ai noté aussi quelques répétitions çà et là, et une comparaison un peu bizarre : « Les marches en bois grincent comme un vieil arbre mort. » (Ça ne grince pas vraiment, un arbre mort.)
Pour ce qui est du fond, j’ai fait plusieurs tentatives pour explorer divers chemins. J’avais été un peu frustré par la salle aux masques, la première fois, mais en retentant de passer par là pour voir si c’était toujours un PFA, je me suis fait la réflexion qu’en fait, la punition était justifiée. La clef trouvée dans la commode étant placée de manière intentionnelle, on doit s’attendre à un piège en l’utilisant.
Je suis content que tu aies donné la possibilité au joueur de tirer sur les chiens, même si ça ne change rien à l’issue funeste. La narration y gagne en évitant une incohérence de comportement. Autre petit détail que j’ai beaucoup apprécié car il montre que tu tiens à la logique de ton histoire, c’est la réflexion que le héros se fait quand il monte l’escalier — il se rappelle que l’homme masqué a dit que sortir ne serait pas simple —, qui justifie très bien le choix d’explorer plutôt que de chercher à s’enfuir au plus vite.
En revanche, même si le clin d’œil est sympa, je n’aurais pas numéroté 666 le paragraphe 66, car quand l’œil passe dessus en faisant défiler les pages, le réflexe du lecteur est de se dire que rien de bon ne l’attend dans cette section, du coup il aura tendance à ne pas prendre les choix qui lui proposeront d’aller au 66… or c’est un passage obligé vers la victoire. Je le numéroterais normalement, perso, d’autant que le numéro 6 de la clef qu’on trouve dans cette « chambre des maîtres » suffit en lui-même à évoquer le nombre de la Bête (les deux six du numéro de la section et le six de la clef).
Quand on franchit les premières portes, le texte insiste sur le fait qu’elles claquent toutes derrière le protagoniste et lui interdisent tout retour. Dans la salle égyptienne, ce n’est pas le cas, du coup ça vaudrait le coup, je pense, de le préciser quand le personnage pénètre dans la pièce : « Pour une fois, la porte se referme sans bruit : il semble que celle-ci puisse être franchie dans les deux sens. » (Quelque chose du genre.) Toujours dans cette salle, la description des deux bustes prête un peu à confusion, je n’ai pas réussi à comprendre s’ils étaient placés de part et d’autre du meuble ou dessus.
Enfin, la fin plus étoffée dans cette nouvelle version rend l’expérience plus satisfaisante, je trouve que c’est un ajout bienvenu. Le mystère qui reste entier pourrait paraître un peu frustrant… mais dans une histoire aussi courte, je trouve qu’il est parfaitement justifié. Le récit perdrait de sa force si tout était révélé, alors que ce serait tout le contraire si le format était plus long : je déteste qu’une histoire te tienne en haleine pendant des heures et des heures pour finalement te troller en refusant de te donner ce pour quoi tu t’es donné la peine d’aller aussi loin (aussi appelé syndrome de Lost…).
Une bonne petite AVH, en somme.