16/08/2021, 14:03
Bonjour à tous,
Premier message depuis waouh, combien ? Une longue décennie ? Faudrait que je vérifie mon dernier message dans mon profil. Depuis peu, je me remets à la lecture de LDVELH ; d'abord grâce à un groupe Facebook on ne peut plus classique qui s'extasie quand même de relire les grands Défis Fantastiques classiques, et parce que j'ai retrouvé par hasard quelques Défis Fantastiques ou plutôt Fighting Fantasy que j'avais acheté en anglais parce que, pas sûr qu'ils les traduisent en français, à l'époque (Howl of the werewolf, Stormslayer...).
Bref, je reviens du coup sur ce forum ; j'avais vu le mini-yaz 2021 et je me suis dit qu'il serait temps de revenir, en tant que lecteur, puis petite contrainte personnelle à cette période. Pas grave, je voterai pour les prochains.
En redécouvrant le forum je revois ce post ; et je pense que cette insatisfaction touche tout écrivain, en herbe ou professionnel, qui fait un peu attention à ce qu'il fait. D'ailleurs, je me pose la questions sur les auteurs de best-sellers un peu faciles, un peu sujet verbe complément, sont-ils satisfaits de ce qu'ils ont pondu ? Et de leur œuvre de commande ?
Cela fait maintenant plus de dix ans que j'ai une idée de roman, que j'ai essayé facilement une dizaine de fois. Cette amorce me ravit car j'ai chaque mois des idées supplémentaires qui viennent combler et enrichir l'univers ; je suis conscient que ce n'est pas de la SF de niche où critiques s'extasient parce que les cinq personnages principaux représentent des écoles de philosophie ou de psychologie, que c'est calqué sur une guerre grecque connue des historiens, etc. C'est un bête roman d'apprentissage avec un héros qui devient de plus en plus habile dans son art, divertissant et surtout pas prise de tête.
Mon dernier blocage étant simplement la construction et notamment le début. Je m'explique : on dit souvent que le roman commence dès l'incipit. Etant donné que mon héros commence à rien, il n'a même pas intégré la structure où il est formé, etc. est-ce que ce n'est pas un peu trop long ? Est-ce qu'il ne faut pas commencer in media res, au point de perdre le lecteur qui doit déjà apprendre un peu l'univers géo(astro?)politique dans lequel il est confronté ? Mais est-ce que les flashbacks ne sont pas une facilité ?
J'ai beau feuilleter des romans que je prends pour référence, je ne vois qu'à chaque fois une oeuvre dans lequel l'auteur fait ce qu'il veut, et cela fonctionne. Alors je me dis qu'il faut juste que je fasse pareil, au point de perdre une année de plus.
***
Concernant les AVH je me suis remis également à un projet que j'ai sur le cœur depuis longtemps, que je pense être prêt pour un Yaz de fin d'année. Mais là c'est simple : comme c'est un hommage aux classiques, je m'attends ouvertement et accueillerai à bras ouverts les critiques, des lecteurs francophones qui d'année en année attendent une œuvre originale et révolutionnaire : c'est beaucoup trop classique, je le sais, et je l'assume.
Premier message depuis waouh, combien ? Une longue décennie ? Faudrait que je vérifie mon dernier message dans mon profil. Depuis peu, je me remets à la lecture de LDVELH ; d'abord grâce à un groupe Facebook on ne peut plus classique qui s'extasie quand même de relire les grands Défis Fantastiques classiques, et parce que j'ai retrouvé par hasard quelques Défis Fantastiques ou plutôt Fighting Fantasy que j'avais acheté en anglais parce que, pas sûr qu'ils les traduisent en français, à l'époque (Howl of the werewolf, Stormslayer...).
Bref, je reviens du coup sur ce forum ; j'avais vu le mini-yaz 2021 et je me suis dit qu'il serait temps de revenir, en tant que lecteur, puis petite contrainte personnelle à cette période. Pas grave, je voterai pour les prochains.
En redécouvrant le forum je revois ce post ; et je pense que cette insatisfaction touche tout écrivain, en herbe ou professionnel, qui fait un peu attention à ce qu'il fait. D'ailleurs, je me pose la questions sur les auteurs de best-sellers un peu faciles, un peu sujet verbe complément, sont-ils satisfaits de ce qu'ils ont pondu ? Et de leur œuvre de commande ?
Cela fait maintenant plus de dix ans que j'ai une idée de roman, que j'ai essayé facilement une dizaine de fois. Cette amorce me ravit car j'ai chaque mois des idées supplémentaires qui viennent combler et enrichir l'univers ; je suis conscient que ce n'est pas de la SF de niche où critiques s'extasient parce que les cinq personnages principaux représentent des écoles de philosophie ou de psychologie, que c'est calqué sur une guerre grecque connue des historiens, etc. C'est un bête roman d'apprentissage avec un héros qui devient de plus en plus habile dans son art, divertissant et surtout pas prise de tête.
Mon dernier blocage étant simplement la construction et notamment le début. Je m'explique : on dit souvent que le roman commence dès l'incipit. Etant donné que mon héros commence à rien, il n'a même pas intégré la structure où il est formé, etc. est-ce que ce n'est pas un peu trop long ? Est-ce qu'il ne faut pas commencer in media res, au point de perdre le lecteur qui doit déjà apprendre un peu l'univers géo(astro?)politique dans lequel il est confronté ? Mais est-ce que les flashbacks ne sont pas une facilité ?
J'ai beau feuilleter des romans que je prends pour référence, je ne vois qu'à chaque fois une oeuvre dans lequel l'auteur fait ce qu'il veut, et cela fonctionne. Alors je me dis qu'il faut juste que je fasse pareil, au point de perdre une année de plus.
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Concernant les AVH je me suis remis également à un projet que j'ai sur le cœur depuis longtemps, que je pense être prêt pour un Yaz de fin d'année. Mais là c'est simple : comme c'est un hommage aux classiques, je m'attends ouvertement et accueillerai à bras ouverts les critiques, des lecteurs francophones qui d'année en année attendent une œuvre originale et révolutionnaire : c'est beaucoup trop classique, je le sais, et je l'assume.
Il ne faut pas attendre d'être heureux pour sourire... il faut sourire pour être heureux.