07/06/2021, 14:53
J'avais un assez bon souvenir de l'aventure précédente. Cette plongée dans l'histoire de France par une équipe d'individus très modernes et aux dialogues colorés, se terminant par une rencontre avec des dieux de différents panthéons avait un goût étrange, mais pas inintéressant.
Cette fois, j'ai beaucoup moins apprécié la recette, à la saveur quelque peu Stargate.
Peut-être que dans l'introduction, la voix supplémentaire hurlant avec les loups de l'Occident, pour le bénéfice de la nouvelle guerre froide contre le dangereux ennemi chinois, m'avait mis de mauvaise composition. On a déjà les médias pour ça...
Ceci dit, j'ai dès le début été agacé par les très nombreuses fautes. Oublis de mots, orthographe approximative, l'ensemble m'a donné une impression d'écriture rapide et non relue.
Ensuite, on repart dans cette histoire étourdissante de dieux qui se tirent la bourre, dont les liens familiaux qui les unissent ne font qu'ajouter à la complexité du tableau. Nous interprétons une femme flic, jouet de la volonté de Kronos, qui se retrouve dans le corps de Samia dans l'Egypte antique pour une mission top-krono : une heure pour aller dans un temple et faire ingérer une pastille au grand prêtre.
Un choix de compétences sympa, qui permet de personnaliser l'héroïne. Même si au fond, je trouve bizarre qu'elle puisse être seulement diplomate alors qu'on nous la décrit comme bagarreuse et que les dialogues imposés en font une femme pugnace, au franc-parler.
J'ai choisi perspicace et filature car je la voulais comme une espionne. Au moins, j'ai pu me servir une fois efficacement de ces compétences.
J'ai bien aimé les changements de perspective d'une section à l'autre. Au lieu de suivre simplement la narration du point de vue de l'héroïne, sa progression est régulièrement vue par les yeux d'un tiers. Bien que déstabilisant, le procédé est original et permet d'enrichir rapidement l'univers.
Mais c'est un peu là que le bât blesse aussi, cette impression générale que l'héroïne (et le thème du concours!) n'est qu'un prétexte pour dépeindre une toile de fond bien plus vaste. D'ailleurs, la conclusion ressemble à l'extrait d'un roman tant elle est déconnectée de l'aventure en elle-même.
J'ai atteint le 50 dès la première lecture. Peut-être mon choix de compétences était-il pertinent. Peut-être ai-je pris les bonnes décisions. Mais à voir la condition de réussite avec le nombre de hiéroglyphes, j'ai l'impression que l'aventure se termine facilement.
Désolé pour le retour plutôt négatif. J'ai vraiment préféré le premier volet.
Cette fois, j'ai beaucoup moins apprécié la recette, à la saveur quelque peu Stargate.
Peut-être que dans l'introduction, la voix supplémentaire hurlant avec les loups de l'Occident, pour le bénéfice de la nouvelle guerre froide contre le dangereux ennemi chinois, m'avait mis de mauvaise composition. On a déjà les médias pour ça...
Ceci dit, j'ai dès le début été agacé par les très nombreuses fautes. Oublis de mots, orthographe approximative, l'ensemble m'a donné une impression d'écriture rapide et non relue.
Ensuite, on repart dans cette histoire étourdissante de dieux qui se tirent la bourre, dont les liens familiaux qui les unissent ne font qu'ajouter à la complexité du tableau. Nous interprétons une femme flic, jouet de la volonté de Kronos, qui se retrouve dans le corps de Samia dans l'Egypte antique pour une mission top-krono : une heure pour aller dans un temple et faire ingérer une pastille au grand prêtre.
Un choix de compétences sympa, qui permet de personnaliser l'héroïne. Même si au fond, je trouve bizarre qu'elle puisse être seulement diplomate alors qu'on nous la décrit comme bagarreuse et que les dialogues imposés en font une femme pugnace, au franc-parler.
J'ai choisi perspicace et filature car je la voulais comme une espionne. Au moins, j'ai pu me servir une fois efficacement de ces compétences.
J'ai bien aimé les changements de perspective d'une section à l'autre. Au lieu de suivre simplement la narration du point de vue de l'héroïne, sa progression est régulièrement vue par les yeux d'un tiers. Bien que déstabilisant, le procédé est original et permet d'enrichir rapidement l'univers.
Mais c'est un peu là que le bât blesse aussi, cette impression générale que l'héroïne (et le thème du concours!) n'est qu'un prétexte pour dépeindre une toile de fond bien plus vaste. D'ailleurs, la conclusion ressemble à l'extrait d'un roman tant elle est déconnectée de l'aventure en elle-même.
J'ai atteint le 50 dès la première lecture. Peut-être mon choix de compétences était-il pertinent. Peut-être ai-je pris les bonnes décisions. Mais à voir la condition de réussite avec le nombre de hiéroglyphes, j'ai l'impression que l'aventure se termine facilement.
Désolé pour le retour plutôt négatif. J'ai vraiment préféré le premier volet.