23/05/2021, 20:12
(Modification du message : 24/05/2021, 05:06 par Voyageur Solitaire.)
N'ayez pas peur des défauts de vos AVH !
C'est difficile pour moi : comme je l'ai écrit avec mon image de la feuille, de l'arbre et de la forêt, j'ai trop tendance à voir le défaut, le truc qui déconne, même s'il n'est pas important.
Par exemple, dans le troisième volume de ma trilogie, on peut rencontrer Timkat, le héros que l'on a incarné dans le second volume, où il était accompagné de Suarra, une panthère noire qu'il avait apprivoisé. Au départ, j'ai écris le paragraphe de cette rencontre avec Timkat qui nous désigne sa panthère en disant qu'il s'agit de Suarra. Puis je me suis souvenu que ce dernier opus se passe 20 ans après le second. Or, l'espérance de vie d'une panthère est de 17 ans environ. Il était donc quasiment impossible de retrouver Suarra 20 ans après... J'ai donc réécrit la scène, Timkat nous présentant sa compagne comme "Suarra, fille de Suarra".
C'est le genre de détail qui peut paraître insignifiant et si je n'avais rien changé, je ne suis pas certain qu'on m'aurait fait remarquer cette anomalie. Pourtant, pour moi, je ne pouvais pas la laisser passer. Même si on est dans un univers Fantasy, il faut que ça reste crédible, cohérent. Le background, la partie cachée de l'iceberg, que le lecteur ne voit pas, n'en est pas moins primordiale. Pour moi, rien ne doit être gratuit : si ce personnage est là, c'est qu'il a une raison, si cet autre se comporte de telle manière, c'est pour une bonne raison, même si le lecteur l'ignore. Dans ma trilogie, si Olmec est somnambule, victime de crises d'angoisse et de dépression, s'il est bipolaire, c'est pour une bonne raison (il est ainsi depuis la mort de sa mère avec laquelle il avait un lien fusionnel, choc dont il ne s'est jamais remis). Pareil pour le fait qu'il ait le crâne rasé : il se rase le crâne depuis la mort de sa mère en signe de deuil. Dans l'AVH, le lecteur n'en sait pourtant rien.
Tout ça pour dire que je suis un maniaque du détail et que par conséquent, je fais farouchement la chasse aux défauts dont tu parles Tholdur. Même si j'en ai certainement oublié quelques-uns quand-même...
C'est difficile pour moi : comme je l'ai écrit avec mon image de la feuille, de l'arbre et de la forêt, j'ai trop tendance à voir le défaut, le truc qui déconne, même s'il n'est pas important.
Par exemple, dans le troisième volume de ma trilogie, on peut rencontrer Timkat, le héros que l'on a incarné dans le second volume, où il était accompagné de Suarra, une panthère noire qu'il avait apprivoisé. Au départ, j'ai écris le paragraphe de cette rencontre avec Timkat qui nous désigne sa panthère en disant qu'il s'agit de Suarra. Puis je me suis souvenu que ce dernier opus se passe 20 ans après le second. Or, l'espérance de vie d'une panthère est de 17 ans environ. Il était donc quasiment impossible de retrouver Suarra 20 ans après... J'ai donc réécrit la scène, Timkat nous présentant sa compagne comme "Suarra, fille de Suarra".
C'est le genre de détail qui peut paraître insignifiant et si je n'avais rien changé, je ne suis pas certain qu'on m'aurait fait remarquer cette anomalie. Pourtant, pour moi, je ne pouvais pas la laisser passer. Même si on est dans un univers Fantasy, il faut que ça reste crédible, cohérent. Le background, la partie cachée de l'iceberg, que le lecteur ne voit pas, n'en est pas moins primordiale. Pour moi, rien ne doit être gratuit : si ce personnage est là, c'est qu'il a une raison, si cet autre se comporte de telle manière, c'est pour une bonne raison, même si le lecteur l'ignore. Dans ma trilogie, si Olmec est somnambule, victime de crises d'angoisse et de dépression, s'il est bipolaire, c'est pour une bonne raison (il est ainsi depuis la mort de sa mère avec laquelle il avait un lien fusionnel, choc dont il ne s'est jamais remis). Pareil pour le fait qu'il ait le crâne rasé : il se rase le crâne depuis la mort de sa mère en signe de deuil. Dans l'AVH, le lecteur n'en sait pourtant rien.
Tout ça pour dire que je suis un maniaque du détail et que par conséquent, je fais farouchement la chasse aux défauts dont tu parles Tholdur. Même si j'en ai certainement oublié quelques-uns quand-même...
Anywhere out of the world