Il est vrai que j’ai arrêté d’écrire pendant quelques temps mais un furieux doute m’assaille à chaque fois. Ce n’est pas qu’auparavant j’étais satisfait de ce que j’écrivais, non. Il m’est d'ailleurs rendu presque impossible de relire d’anciennes AVH ou bouts de romans qui trainent sur mon disque dur s’en ressentir du dépit le plus souvent, un certain malaise parfois. Mais ce doute, ce questionnement sur la légitimité sont de plus en plus prégnants chez moi.
C’est une des causes qui me fait régulièrement tout arrêter en cours de route. J’ai comptabilisé 12 AVH entamées dans mes archives (parfois de plus de 200 paragraphes) et pas moins de trois romans inachevés (180 pages pour le plus abouti).
En fait, je passe par plusieurs phases :
- Une certaine euphorie à l’écriture, avec des bouffées de création parfois effrénées et des cessions de plusieurs heures.
- La relecture à chaud me convient généralement, je reste attaché au fond plutôt qu'à la forme, bien que mon enthousiasme perde déjà de sa vigueur.
- Le pire vient quand je reprends le texte après plusieurs jours, ou plusieurs semaines. Comme si le temps, les relectures successives ne faisaient que révéler les défauts, souligner les lourdeurs, exacerber le manque cruel d’inspiration, de style ou de lyrisme.
C’est vraiment un sentiment atroce, même s’il n’y a rien à prouver, rien à démontrer. Même si on s'en fout, en fait ! Mais cette impression de médiocrité balaye le plaisir initial et vous questionne sur votre capacité à écrire jusqu’à votre envie.
Est-ce que, de votre côté, vous ressentez aussi, plus ou moins intensément, ce doute et êtes critique envers vos textes, ou est-ce que vous vous en battez le steak et n'êtes poussé que par le simple plaisir d'écrire ?
C’est une des causes qui me fait régulièrement tout arrêter en cours de route. J’ai comptabilisé 12 AVH entamées dans mes archives (parfois de plus de 200 paragraphes) et pas moins de trois romans inachevés (180 pages pour le plus abouti).
En fait, je passe par plusieurs phases :
- Une certaine euphorie à l’écriture, avec des bouffées de création parfois effrénées et des cessions de plusieurs heures.
- La relecture à chaud me convient généralement, je reste attaché au fond plutôt qu'à la forme, bien que mon enthousiasme perde déjà de sa vigueur.
- Le pire vient quand je reprends le texte après plusieurs jours, ou plusieurs semaines. Comme si le temps, les relectures successives ne faisaient que révéler les défauts, souligner les lourdeurs, exacerber le manque cruel d’inspiration, de style ou de lyrisme.
C’est vraiment un sentiment atroce, même s’il n’y a rien à prouver, rien à démontrer. Même si on s'en fout, en fait ! Mais cette impression de médiocrité balaye le plaisir initial et vous questionne sur votre capacité à écrire jusqu’à votre envie.
Est-ce que, de votre côté, vous ressentez aussi, plus ou moins intensément, ce doute et êtes critique envers vos textes, ou est-ce que vous vous en battez le steak et n'êtes poussé que par le simple plaisir d'écrire ?