Fitz a écrit :Exactement. Si tous les choix moraux sont possibles, au nom de la liberte d'action, alors le heros de depart est finalement un héros a la personnalite vierge que le lecteur va lui meme personnaliser. Au risque de le rendre improbable si un coup on est gentil puis salaud 10 sections plus loin.
C'est pour ca que la rigidite morale d'un LS ne me choque pas. C'est clairement un pseudo paladin et les choix proposés sont forcement moraux. (apres ses emotions ne sont pas assez decrites mais ca c'est autre chose).
Donc dans Loup Maudit, le personnage a un code de conduite au depart qui peut glisser vers l'égocentrisme ou c'est totalement libre ?
Ce sera assez libre, mais cohérent aussi. Les choix proposés seront cohérents avec l'histoire, les événements, l'environnement. La marge n'est donc pas du tout angélique au tout satanique.
Sans vous déflorer trop l'histoire de la série, dans Loup Maudit, le héros de départ est un chevalier de l'église, avec un code moral à suivre très strict. En théorie.
Et d'1) Il va s'apercevoir que peu de ses pairs respectent complètement ce code moral. Bref, que nul n'est tout blanc ou tout noir.
Et de 2) Il va avoir des choix à faire où le mal lui donnera, comme dans la vraie vie, d'énormes avantages pour gagner.
Et de 3) Les quêtes proposées le feront flirter avec le mal, sa possible fascination et certaines horreurs qui pourront ébranler peu à peu sa foi. Comme peut l'être un soldat qui revient de la guerre traumatisé.
Ulfir, le héros, aura donc une personnalité de départ assez classique, mais que le lecteur va faire évoluer en fonction de ses choix, qui seront gérés par un total de Noirceur. Ce total numérique influera sur certains éléments de règles (il pourra empêcher le recours à des disciplines comme l'Exorcisme), et sur l'histoire.