Cette AVH n'a pas trop marché sur moi.
Pourtant c'est bien écrit, avec de bien jolies tournures. L'héroïne est une fieffée coquine, maligne, vive et au bagout certain. Ce récit à la première personne, très légèrement cynique, m'a rappelé l'excellent personnage de Jaworski dans Gagner la Guerre : Benvenuto Gesufal. L'univers de fantasy que l'on ne fait qu'effleurer semble pourtant vaste avec ses patronymes originaux et de multiples références disséminées par touches, qui montrent que l'héroïne évolue dans un monde inconnu du lecteur.
Le problème est qu'en cinq ou six sections parcourues j'avais atteint la fin. Bilan de l'aventure : je suis entré dans un établissement de bains, j'ai dérobé de l'argent à un bourgeois imprudent, me suis cassé la figure sur le carrelage humide puis me suis déguisée en mendiante pour échapper à mes poursuivants.
Evidemment, ce 50 n'est pas une finalité en soi, pas un objectif. Le plaisir doit ici se trouver dans le chemin parcouru, les voies empruntées. J'ai donc fait une seconde lecture où l'association avec un voyant m'a permis de gagner un beau pactole, dont j'ai perdu ensuite la moitié dans une bagarre générale. Certains passages étaient bien truculents mais ça ne m'a pas donné envie d'en découvrir plus.
Comme la plume est belle, le concept plaira sûrement à d'autres. Les nombres remplaçant les mots de code étant certes une idée intéressante, et la structure de l'histoire très bien pensée pour qu'on arrive toujours au final avec ces 1000 po, cet oeil au beurre noir et les vêtements tâchés de sang. Mais tout ça relève de la mécanique. J'aurais pour ma part été plus impressionné avec un récit moins arborescent mais plus exaltant, avec un minimum de challenge, pas que de l'exploration.
Pourtant c'est bien écrit, avec de bien jolies tournures. L'héroïne est une fieffée coquine, maligne, vive et au bagout certain. Ce récit à la première personne, très légèrement cynique, m'a rappelé l'excellent personnage de Jaworski dans Gagner la Guerre : Benvenuto Gesufal. L'univers de fantasy que l'on ne fait qu'effleurer semble pourtant vaste avec ses patronymes originaux et de multiples références disséminées par touches, qui montrent que l'héroïne évolue dans un monde inconnu du lecteur.
Le problème est qu'en cinq ou six sections parcourues j'avais atteint la fin. Bilan de l'aventure : je suis entré dans un établissement de bains, j'ai dérobé de l'argent à un bourgeois imprudent, me suis cassé la figure sur le carrelage humide puis me suis déguisée en mendiante pour échapper à mes poursuivants.
Evidemment, ce 50 n'est pas une finalité en soi, pas un objectif. Le plaisir doit ici se trouver dans le chemin parcouru, les voies empruntées. J'ai donc fait une seconde lecture où l'association avec un voyant m'a permis de gagner un beau pactole, dont j'ai perdu ensuite la moitié dans une bagarre générale. Certains passages étaient bien truculents mais ça ne m'a pas donné envie d'en découvrir plus.
Comme la plume est belle, le concept plaira sûrement à d'autres. Les nombres remplaçant les mots de code étant certes une idée intéressante, et la structure de l'histoire très bien pensée pour qu'on arrive toujours au final avec ces 1000 po, cet oeil au beurre noir et les vêtements tâchés de sang. Mais tout ça relève de la mécanique. J'aurais pour ma part été plus impressionné avec un récit moins arborescent mais plus exaltant, avec un minimum de challenge, pas que de l'exploration.