04/06/2020, 20:31
Saint Nectaire et Saint Marcellin ont béni ma seconde tentative, permettant à Frère Edgar de briser ses chaînes et d'aller affronter son destin (qui est probablement de devenir artisan fromager).
L'aventure est vraiment plaisante. Elle est brève et peu linéaire, ce qui est pour le mieux avec un tel scénario.
La difficulté est... difficile à définir, car tout dépend de ce que le lecteur considère être une bonne fin. Or le lecteur pourrait être un hérétique fromageophobe, c'est son droit, il ne faut pas juger les gens pour leurs préférences même lorsqu'elles méritent le bûcher.
J'ai tout de même trouvé que les variations que peut connaître le score de gula vers la fin étaient un peu extrême, étant donné que le joueur n'a guère de prise sur elles. Par exemple, le joueur qui arrive au 13 avec un score de 2 (un de moins que le score de départ) va automatiquement voir son score baisser d'un point, ce qui signifie que le test du 44 a 5 chances sur 6 de faire tomber son score à 0, ce qui déclenche l'une des fins extrêmes. À l'opposé , un joueur avec une gula de 4 (un point de plus que le score de départ) se retrouve au 44 avec 2 chances sur 3 de voir son score propulsé à 6, ce qui déclenche l'autre fin extrême.
Une modification radicale de dernière minute du score de gula n'est pas en soi une mauvaise idée, mais je pense qu'il faudrait qu'elle dépende d'un choix du joueur.
J'ai beaucoup apprécié l'humour, qui est de bonne qualité et très bien qualibré. Il m'a très souvent amusé, sans jamais atteindre une exagération telle que je ne puisse plus m'immerger dans l'histoire.
Très bon travail aussi en ce qui concerne l'atmosphère. La vie monastique est décrite de façon expressive. Les détails qui sont fournis sur l'existence dans un monastère trouvent un excellent équilibre entre le trop et le pas assez : suffisamment nombreux pour intéresser sans jamais sombrer dans un superflu risquant d'être ennuyeux. Les personnages sont très vivants et on retrouve toutes les mesquineries et les querelles futiles qui devaient certainement exister dans ces communautés.
L'aventure est vraiment plaisante. Elle est brève et peu linéaire, ce qui est pour le mieux avec un tel scénario.
La difficulté est... difficile à définir, car tout dépend de ce que le lecteur considère être une bonne fin. Or le lecteur pourrait être un hérétique fromageophobe, c'est son droit, il ne faut pas juger les gens pour leurs préférences même lorsqu'elles méritent le bûcher.
J'ai tout de même trouvé que les variations que peut connaître le score de gula vers la fin étaient un peu extrême, étant donné que le joueur n'a guère de prise sur elles. Par exemple, le joueur qui arrive au 13 avec un score de 2 (un de moins que le score de départ) va automatiquement voir son score baisser d'un point, ce qui signifie que le test du 44 a 5 chances sur 6 de faire tomber son score à 0, ce qui déclenche l'une des fins extrêmes. À l'opposé , un joueur avec une gula de 4 (un point de plus que le score de départ) se retrouve au 44 avec 2 chances sur 3 de voir son score propulsé à 6, ce qui déclenche l'autre fin extrême.
Une modification radicale de dernière minute du score de gula n'est pas en soi une mauvaise idée, mais je pense qu'il faudrait qu'elle dépende d'un choix du joueur.
J'ai beaucoup apprécié l'humour, qui est de bonne qualité et très bien qualibré. Il m'a très souvent amusé, sans jamais atteindre une exagération telle que je ne puisse plus m'immerger dans l'histoire.
Très bon travail aussi en ce qui concerne l'atmosphère. La vie monastique est décrite de façon expressive. Les détails qui sont fournis sur l'existence dans un monastère trouvent un excellent équilibre entre le trop et le pas assez : suffisamment nombreux pour intéresser sans jamais sombrer dans un superflu risquant d'être ennuyeux. Les personnages sont très vivants et on retrouve toutes les mesquineries et les querelles futiles qui devaient certainement exister dans ces communautés.