Sans doute ne devrais-je pas faire ce que je fais : vous livrer mes premières réflexions à chaud entre 2h et 3h du matin, au risque de passer pour un imbécile, après une première passe à laquelle j'ai survécu sans réelle difficulté.
Petit temps d'adaptation préalable pour retenir le sens des pictogrammes, et comprendre que c'est un moyen de maintenir l'expérience que constitue l'écriture particulière du récit.
L'écriture, justement. Enlevée, jubilatoire dans l'ironie, il me semble néanmoins qu'elle n'évite pas de souffrir très légèrement de son parti-pris de ne tenir que sur une forme dialoguée. On perçoit un souci de maintenir un équilibre dans la quantité d'informations fournies : à la fois assez pour que le lecteur-joueur ne soit pas totalement perdu, et pas trop pour qu'il ne soit pas noyé. Et cela en discours direct. D'où une narration qui, si maîtrisée qu'elle soit dans ses mots et dans son dévoilement progressif d'un univers qu'on devine riche et épique, m'a paru ne pas toujours s'empêcher d'être un peu verbeuse, et n'évitant pas toujours la confusion - notamment quand des tierces personnes se mêlent de la partie. Dans mon cas, cela a interféré avec mon immersion dans le récit, qui aura surtout tenu à deux choses : ma reconstitution intellectuelle du contexte (qui évoque une vraie saga) par les informations délivrées, et le relationnel palpable entre les voix en présence.
En résumé, je me sens assez proche de l'avis de Fitz, en particulier dans son interrogation finale : serais-je un con ?
Petit temps d'adaptation préalable pour retenir le sens des pictogrammes, et comprendre que c'est un moyen de maintenir l'expérience que constitue l'écriture particulière du récit.
L'écriture, justement. Enlevée, jubilatoire dans l'ironie, il me semble néanmoins qu'elle n'évite pas de souffrir très légèrement de son parti-pris de ne tenir que sur une forme dialoguée. On perçoit un souci de maintenir un équilibre dans la quantité d'informations fournies : à la fois assez pour que le lecteur-joueur ne soit pas totalement perdu, et pas trop pour qu'il ne soit pas noyé. Et cela en discours direct. D'où une narration qui, si maîtrisée qu'elle soit dans ses mots et dans son dévoilement progressif d'un univers qu'on devine riche et épique, m'a paru ne pas toujours s'empêcher d'être un peu verbeuse, et n'évitant pas toujours la confusion - notamment quand des tierces personnes se mêlent de la partie. Dans mon cas, cela a interféré avec mon immersion dans le récit, qui aura surtout tenu à deux choses : ma reconstitution intellectuelle du contexte (qui évoque une vraie saga) par les informations délivrées, et le relationnel palpable entre les voix en présence.
En résumé, je me sens assez proche de l'avis de Fitz, en particulier dans son interrogation finale : serais-je un con ?
Souris ! Tu ne peux pas tous les tuer...