10/03/2020, 16:14
Et voilà, lecture terminée du dernier Défis fantastiques en date. Verdict? Moyen, à l'instar de l'Anneau des Serpents de Feu.
Dans un premier temps, j'ai trouvé ce livre bizarre, je sais pas, j'ai eu une sensation étrange en la lisant, comme s'il ne s'agissait pas d'un livre dont vous êtes le héros de mon enfants. A mon avis, cela a dû venir sur la manière d'écrire. Exit le terme "feuille d'aventure" quand on ramasse des objets, et adieu les "rendez-vous au " à la fin de chaque paragraphe. Je crois que c'est ça qui m'a un peu dérangé. Aussi le fait qu'on incarne plus vraiment un aventurier comme très souvent, mais un jeune disciple accompagnant son mentor, et qui ne possède pas d'équipement de départ. Il n'y a plus la sempiternel épée de début d'aventure, ni de provision, de potion, etc. Il y a juste une liste des différentes armes que nous pourrons trouver au fur et à mesure de l'aventure. Du coup, la découverte de ce nouveau défis fantastiques a été quelque peu... déconcertant.
Après ce premier constat, penchons un peu maintenant sur l'histoire. Une sorte de peste se répand sur tout l'allusion, transformant les personnes touchées en de créatures aussi difformes que démoniaques. Hum, il s'agit d'un sujet plutôt d'actualité vu l'épidémie de Coronavirus qui est en train de se répandre partout. Cette anecdote mis à part, j'avoue que l'intrigue est bien pensée et ma foi plutôt originale, car hormis Les Druides de Cener, 13ème opus de la saga Loup Solitaire, les épidémies restaient relativement discrètes et rares dans les livres dont vous êtes le héros. Du coup, il suffisait de remplacer les démons par des zombies pour nous retrouver dans un Walking Dead dans un univers d'héroic-fantasy.
Le début commence dans le Port de Sable Noir toujours aussi mal fréquenté, après que notre bateau a échoué. Notre héros est le seul survivant en compagnie de son vieux mentor. Bien entendu, celui-ci ne fera pas long feu. Nous rencontrons rapidement notre premier contaminé, et là, l'auteur n'hésite pas à prendre bien son temps pour bien décrire la transformation, ce qui est une bonne chose. Ensuite, suivant nos choix, nous tomberons soit sur Nicodème, soit nous ferons un petit détour par le palais du Seigneur Azzur. Une fois au dehors de la ville, l'aventure peut commencer. Notre mission: amener le reste d'antidote à une prêtresse afin qu'elle en crée en grande quantité pour soigner tous les habitants atteints de ce mal.
Pour l'aventure elle-même, en dehors d'un PNJ féminin sympathique, du début dans le Port de Sable-Noir et d'une visite d'une ville infestée de démons, il n'y a pas vraiment grand chose d'intéressant ou de très palpitants à se mettre sous la dent. Si le passage mentionné ci-dessus dans la ville reste sympathique, car bien stressante avec tous ces démons qui nous pourchassent, elle demeure néanmoins entaché par un côté labyrinthe un peu gonflant et redondant, juste à base de est, ouest, nord, etc. Dommage. Hélas, on retrouvera le même procédé vers la fin, dans le temple final qui demeure au final peu peu passionnant, notamment la fin.
En effet, au début je vous ai dit que l'histoire de départ était originale avec cette épidémie, du coup, j'ai été franchement déçu lorsque j'ai compris qu'il s'agissait une fois de plus d'un KTS. Surtout que la raison pour laquelle la grande méchante en est arrivée là n'est pas franchement terrible.
Mais ce que je déplore le plus, c'est l'ambiance globale du bouquin: c'est vraiment trop enfantin pour un sujet si sombre. Sincèrement, ce DF sous la plume de Green aurait été tout bonnement génial. Là, le livre accuse le coup d'être sorti après les chefs d'oeuvres de Green, et ça se ressent clairement. Et on ne peut pas dire que l'histoire a été bien desservie par des illustrations. Celles-ci sont juste horribles (et pis c'est quoi ce monstre avec des fesses qui parlent? Comment peut-on avoir eu cette idée??). Au mois, dans l'Anneau des Serpents de Feu, il y avait une ou deux illustrations qui sortaient du lot, mais là, que dalle, et en plus, c'est le même illustrateur.
Concernant les mécaniques du jeu, d'après ce que j'ai vu, il ne s'agit pas d'un OTP. Il y a certes plusieurs objets nécessaires pour arriver au bout de l'histoire, mais ceux-ci se trouvent quasiment tous sur le chemin principal, donc il reste très difficile de passer à côté. Les ennemis ne sont pas très difficiles, rarement au-dessus de 8 voire 9, d'ailleurs, les combats se font plutôt rares. En plus, on a l'occasion de regagner souvent des points de vie.
Bref, au final, rien de transcendant, surtout après les bons opus signés Green.
Note 12.5/20
Dans un premier temps, j'ai trouvé ce livre bizarre, je sais pas, j'ai eu une sensation étrange en la lisant, comme s'il ne s'agissait pas d'un livre dont vous êtes le héros de mon enfants. A mon avis, cela a dû venir sur la manière d'écrire. Exit le terme "feuille d'aventure" quand on ramasse des objets, et adieu les "rendez-vous au " à la fin de chaque paragraphe. Je crois que c'est ça qui m'a un peu dérangé. Aussi le fait qu'on incarne plus vraiment un aventurier comme très souvent, mais un jeune disciple accompagnant son mentor, et qui ne possède pas d'équipement de départ. Il n'y a plus la sempiternel épée de début d'aventure, ni de provision, de potion, etc. Il y a juste une liste des différentes armes que nous pourrons trouver au fur et à mesure de l'aventure. Du coup, la découverte de ce nouveau défis fantastiques a été quelque peu... déconcertant.
Après ce premier constat, penchons un peu maintenant sur l'histoire. Une sorte de peste se répand sur tout l'allusion, transformant les personnes touchées en de créatures aussi difformes que démoniaques. Hum, il s'agit d'un sujet plutôt d'actualité vu l'épidémie de Coronavirus qui est en train de se répandre partout. Cette anecdote mis à part, j'avoue que l'intrigue est bien pensée et ma foi plutôt originale, car hormis Les Druides de Cener, 13ème opus de la saga Loup Solitaire, les épidémies restaient relativement discrètes et rares dans les livres dont vous êtes le héros. Du coup, il suffisait de remplacer les démons par des zombies pour nous retrouver dans un Walking Dead dans un univers d'héroic-fantasy.
Le début commence dans le Port de Sable Noir toujours aussi mal fréquenté, après que notre bateau a échoué. Notre héros est le seul survivant en compagnie de son vieux mentor. Bien entendu, celui-ci ne fera pas long feu. Nous rencontrons rapidement notre premier contaminé, et là, l'auteur n'hésite pas à prendre bien son temps pour bien décrire la transformation, ce qui est une bonne chose. Ensuite, suivant nos choix, nous tomberons soit sur Nicodème, soit nous ferons un petit détour par le palais du Seigneur Azzur. Une fois au dehors de la ville, l'aventure peut commencer. Notre mission: amener le reste d'antidote à une prêtresse afin qu'elle en crée en grande quantité pour soigner tous les habitants atteints de ce mal.
Pour l'aventure elle-même, en dehors d'un PNJ féminin sympathique, du début dans le Port de Sable-Noir et d'une visite d'une ville infestée de démons, il n'y a pas vraiment grand chose d'intéressant ou de très palpitants à se mettre sous la dent. Si le passage mentionné ci-dessus dans la ville reste sympathique, car bien stressante avec tous ces démons qui nous pourchassent, elle demeure néanmoins entaché par un côté labyrinthe un peu gonflant et redondant, juste à base de est, ouest, nord, etc. Dommage. Hélas, on retrouvera le même procédé vers la fin, dans le temple final qui demeure au final peu peu passionnant, notamment la fin.
En effet, au début je vous ai dit que l'histoire de départ était originale avec cette épidémie, du coup, j'ai été franchement déçu lorsque j'ai compris qu'il s'agissait une fois de plus d'un KTS. Surtout que la raison pour laquelle la grande méchante en est arrivée là n'est pas franchement terrible.
Mais ce que je déplore le plus, c'est l'ambiance globale du bouquin: c'est vraiment trop enfantin pour un sujet si sombre. Sincèrement, ce DF sous la plume de Green aurait été tout bonnement génial. Là, le livre accuse le coup d'être sorti après les chefs d'oeuvres de Green, et ça se ressent clairement. Et on ne peut pas dire que l'histoire a été bien desservie par des illustrations. Celles-ci sont juste horribles (et pis c'est quoi ce monstre avec des fesses qui parlent? Comment peut-on avoir eu cette idée??). Au mois, dans l'Anneau des Serpents de Feu, il y avait une ou deux illustrations qui sortaient du lot, mais là, que dalle, et en plus, c'est le même illustrateur.
Concernant les mécaniques du jeu, d'après ce que j'ai vu, il ne s'agit pas d'un OTP. Il y a certes plusieurs objets nécessaires pour arriver au bout de l'histoire, mais ceux-ci se trouvent quasiment tous sur le chemin principal, donc il reste très difficile de passer à côté. Les ennemis ne sont pas très difficiles, rarement au-dessus de 8 voire 9, d'ailleurs, les combats se font plutôt rares. En plus, on a l'occasion de regagner souvent des points de vie.
Bref, au final, rien de transcendant, surtout après les bons opus signés Green.
Note 12.5/20