Lu. La forme est très intéressante. Dialogue entre... un familier ???? et (comme dans les autres AVH de Skarn) une fille. Apparemment nos héros cherchent les plumes magiques échappées de l'AVH traduite par Linflas l'an dernier (ce serait marrant si c'était vraiment le cas). Bien sûr, l'identité des protagonistes se clarifie d'indice en indice jusqu'au paragraphe 50. Le familier se nomme Ouro, ça on l'apprend vite, donc la fille se nomme Boros, si ça se trouve. Ça se mord la queue, cette histoire. Désolé, c'était pour le jeu de mots.
Je me suis demandé si cela venait de l'expérience de l'écriture pour la BD, mais vu que Chasseuse de monstres fonctionne avec des scènes muettes ou des commentaires/monologues, ça ne doit pas être ça.
En voyant la relation compliquée entre une supposée signataire de pacte et son supposé familier, je me suis vite demandé qui tirait les ficelles et qui était la marionnette, et bien sûr ce n'est pas si évident et tout l'intérêt est là.
La forme dialoguée est claire, vive tant qu'il n'y a que nos deux héros en jeu. Quand un troisième s'invite, on perd assez facilement le fil (qui dit quoi, qui est qui). Le fait que les personnages bavardent alors qu'il y a urgence (ECUREUIL ! non, pardon, GRENADE !) est clairement expliqué et justifié dans le récit par un artifice que je vous laisse le loisir de découvrir. cela permet aussi à deux adversaires croisant le fer de longuement échanger sur leurs vues et opinions respectives, nous laissant à imaginer la scène qui accompagne ces mots ailés*.
*épithète homérique, mais ça tombe bien avec le sujet des plumes, non ?
Quelque part dans la partie congélation (qui correspond aussi à un temps gelé, hasard ? je ne le crois pas), j'ai cru à un faux raccord ou à un lien mal numéroté, mais à tester les possibilités, il semble que non. Coupe sauvage ? En tout cas ça devient plus linéaire à partir de ce moment-là, et l'échange verbal devient plus dur à décortiquer (où, qui, ce qui se passe). Dommage, c'est justement là que ça devient intéressant. Cette partie-ci me paraît, de mon point de vue modeste, être celle qui mérite un coup de rewriting jeu et éléments de l'histoire.
Pour notre culture G, Sarah Cohen-Scali a aussi écrit une nouvelle intégralement sous forme de dialogue, que je fais parfois lire à mes 4èmes : Justice (dans le recueil Mauvais Sang, 1998-2000). Le dial entre un criminel qui planifie le crime parfait et son avocat, puis sa victime, etc. Diablement bien mené. [EDIT] Voir aussi le lien de Gynogege.
Je me suis demandé si cela venait de l'expérience de l'écriture pour la BD, mais vu que Chasseuse de monstres fonctionne avec des scènes muettes ou des commentaires/monologues, ça ne doit pas être ça.
En voyant la relation compliquée entre une supposée signataire de pacte et son supposé familier, je me suis vite demandé qui tirait les ficelles et qui était la marionnette, et bien sûr ce n'est pas si évident et tout l'intérêt est là.
La forme dialoguée est claire, vive tant qu'il n'y a que nos deux héros en jeu. Quand un troisième s'invite, on perd assez facilement le fil (qui dit quoi, qui est qui). Le fait que les personnages bavardent alors qu'il y a urgence (ECUREUIL ! non, pardon, GRENADE !) est clairement expliqué et justifié dans le récit par un artifice que je vous laisse le loisir de découvrir. cela permet aussi à deux adversaires croisant le fer de longuement échanger sur leurs vues et opinions respectives, nous laissant à imaginer la scène qui accompagne ces mots ailés*.
*épithète homérique, mais ça tombe bien avec le sujet des plumes, non ?
Quelque part dans la partie congélation (qui correspond aussi à un temps gelé, hasard ? je ne le crois pas), j'ai cru à un faux raccord ou à un lien mal numéroté, mais à tester les possibilités, il semble que non. Coupe sauvage ? En tout cas ça devient plus linéaire à partir de ce moment-là, et l'échange verbal devient plus dur à décortiquer (où, qui, ce qui se passe). Dommage, c'est justement là que ça devient intéressant. Cette partie-ci me paraît, de mon point de vue modeste, être celle qui mérite un coup de rewriting jeu et éléments de l'histoire.
Pour notre culture G, Sarah Cohen-Scali a aussi écrit une nouvelle intégralement sous forme de dialogue, que je fais parfois lire à mes 4èmes : Justice (dans le recueil Mauvais Sang, 1998-2000). Le dial entre un criminel qui planifie le crime parfait et son avocat, puis sa victime, etc. Diablement bien mené. [EDIT] Voir aussi le lien de Gynogege.