11/06/2019, 15:47
Une petite analyse d'une aventure sous-marine, Tides of Chrome, puisque c'est le thème du moment.
Et comme j'aime les protagonistes originaux, j'en ai en plus choisi une où l'on incarne un robot dans un monde futuriste dont l'humanité s'est retirée tandis que ses créations métalliques y ont subsisté. Petite déception sur ce point néanmoins, car l'aspect robotique se ressent malheureusement surtout dans les capacités de notre avatar, et assez peu dans sa façon d'appréhender les choses.
Les deux ressources qui nous définissent sont cependant bien pensées dans leur simplicité et leur intégration à la narration. D'un côté, l'énergie, qui est à la fois notre endurance, notre pouvoir destructeur (sous forme de rayons ou de décharges) et réparateur (en la partageant avec d'autres machines), et de l'autre les blocs de données, qui déterminent combien de compétences particulières nous pouvons avoir dans le crâne à un moment donné (on peut en effacer, définitivement, en cours de jeu pour les remplacer par d'autres).
De façon générale, le jeu est le point fort de cette aventure. Chemins et fins multiples, bonne utilisation des compétences, astuces de progression pour les voies les plus complexes opposant une résistance tout en étant trouvables à la loyale (même si la narration gagnerait à expliciter qu'on peut faire des allers-retours et essayer des codes de transport jusqu'à plus soif).
Niveau scénario, c'est plus convenu, avec un univers et des personnages tout juste esquissés.
L'un dans l'autre, un bon jeu textuel, un récit ludique anecdotique.
Et comme j'aime les protagonistes originaux, j'en ai en plus choisi une où l'on incarne un robot dans un monde futuriste dont l'humanité s'est retirée tandis que ses créations métalliques y ont subsisté. Petite déception sur ce point néanmoins, car l'aspect robotique se ressent malheureusement surtout dans les capacités de notre avatar, et assez peu dans sa façon d'appréhender les choses.
Les deux ressources qui nous définissent sont cependant bien pensées dans leur simplicité et leur intégration à la narration. D'un côté, l'énergie, qui est à la fois notre endurance, notre pouvoir destructeur (sous forme de rayons ou de décharges) et réparateur (en la partageant avec d'autres machines), et de l'autre les blocs de données, qui déterminent combien de compétences particulières nous pouvons avoir dans le crâne à un moment donné (on peut en effacer, définitivement, en cours de jeu pour les remplacer par d'autres).
De façon générale, le jeu est le point fort de cette aventure. Chemins et fins multiples, bonne utilisation des compétences, astuces de progression pour les voies les plus complexes opposant une résistance tout en étant trouvables à la loyale (même si la narration gagnerait à expliciter qu'on peut faire des allers-retours et essayer des codes de transport jusqu'à plus soif).
Niveau scénario, c'est plus convenu, avec un univers et des personnages tout juste esquissés.
L'un dans l'autre, un bon jeu textuel, un récit ludique anecdotique.