20/04/2019, 23:08
Salut,
alors j'ai pu lire "l'enfer du jeu" avec la version imprimée de l'auteur himself !
J'ai été très emballé par le background de l'univers, qui me rappelle Carbone modifié ou Blade Runner.
Je rejoins un peu les avis précédents sur les règles, j'ai essayé de jouer à la loyale, puis j'ai été assez vite perdu ou je ne me suis pas assez concentré. Effectivement, il aurait fallu beaucoup de lancer de dés pour les combats et les tests.
L'univers "vit", peut se passer de nous, et il y a des interactions qu'on nous évoque (la religion, les zélosiens) qui montrent que le monde se construit. Un peu trop de références à des lieux et événements dont on a du mal à raccrocher, parce qu'on n'a pas de contexte (les différentes reconstitutions de planètes et de batailles)
Il y a une recherche d'explication scientifique sur chaque aspect qu'on rencontre, et je trouve cela excellent pour se plonger dans l'ambiance. Et je me suis rendu compte d'une approche très différente entre un SF et un medfan
Sur un medfan, le "TGCM" est roi, et c'est accepté par le lecteur joueur : on ne se pose pas la question de comment nourrir des milliers d'Orcs / Giaks / Vorkas dans un pays aride et désolée, on accepte qu'un golem soit "enchanté" et pas "programmé" pour faire des tâches complexes, qu'un écosystème peuplé de chimères hideuses pouvant réduire des villages en cendre autorise quand même le développement de colonies etc.
Sur un SF, cela n'est pas accepté : le lecteur joueur voudra toujours comprendre. Peut être pour ça que les trafiquants de kelter, le justicier de l'univers ou le chasseur des étoiles sont considérés comme mauvais, alors que transposés dans un univers medfan (sceaux de la destruction, voleur de vie etc), un pire medfan est mieux accepté qu'un pire SF.
Je parle de ça à cause de deux péripéties :
- l'explication pourquoi le Joueur est gros à cause de la gravité importante de sa planète, là où j'aurais pensé qu'une gravité importante favoriserait plutôt des petits gabarits (question d'économie d'énergie)
- l'absence de renseignements disponibles sur le Jeu alors que c'est diffusé. L'effacement de mémoire marche pour les participants, pas pour les téléspectateurs ?
Je ne sais pas pourquoi, ça m'a fait sortir de la lecture.
Et la téléportation, je n'ai pas pu m'empêcher de penser comment on peut décomposer un être atome par atome, pour le reconstituer plus loin, sur une planète elle-même en mouvement dans son système astral etc etc alors qu'en medfan, ça passe !
Pour l'aventure, j'ai pris un Truand, en évitant autant que possible les tests de Force et les combats. Combat que j'ai d'ailleurs survolé après deux ou trois tentatives.
Ce qui fait que je n'ai rencontré qu'un seul chasseur de primes ... mais j'avais le code Traversée.
Comme je n'ai pas proprement "joué", j'ai bien aimé le chasseur de primes, l'histoire, l'ambiance, les chromes et les néons, et les hologrammes réalistes. Et l'aspect "jeu" m'a finalement passé trop par dessus.
A bientôt vador
alors j'ai pu lire "l'enfer du jeu" avec la version imprimée de l'auteur himself !
J'ai été très emballé par le background de l'univers, qui me rappelle Carbone modifié ou Blade Runner.
Je rejoins un peu les avis précédents sur les règles, j'ai essayé de jouer à la loyale, puis j'ai été assez vite perdu ou je ne me suis pas assez concentré. Effectivement, il aurait fallu beaucoup de lancer de dés pour les combats et les tests.
L'univers "vit", peut se passer de nous, et il y a des interactions qu'on nous évoque (la religion, les zélosiens) qui montrent que le monde se construit. Un peu trop de références à des lieux et événements dont on a du mal à raccrocher, parce qu'on n'a pas de contexte (les différentes reconstitutions de planètes et de batailles)
Il y a une recherche d'explication scientifique sur chaque aspect qu'on rencontre, et je trouve cela excellent pour se plonger dans l'ambiance. Et je me suis rendu compte d'une approche très différente entre un SF et un medfan
Sur un medfan, le "TGCM" est roi, et c'est accepté par le lecteur joueur : on ne se pose pas la question de comment nourrir des milliers d'Orcs / Giaks / Vorkas dans un pays aride et désolée, on accepte qu'un golem soit "enchanté" et pas "programmé" pour faire des tâches complexes, qu'un écosystème peuplé de chimères hideuses pouvant réduire des villages en cendre autorise quand même le développement de colonies etc.
Sur un SF, cela n'est pas accepté : le lecteur joueur voudra toujours comprendre. Peut être pour ça que les trafiquants de kelter, le justicier de l'univers ou le chasseur des étoiles sont considérés comme mauvais, alors que transposés dans un univers medfan (sceaux de la destruction, voleur de vie etc), un pire medfan est mieux accepté qu'un pire SF.
Je parle de ça à cause de deux péripéties :
- l'explication pourquoi le Joueur est gros à cause de la gravité importante de sa planète, là où j'aurais pensé qu'une gravité importante favoriserait plutôt des petits gabarits (question d'économie d'énergie)
- l'absence de renseignements disponibles sur le Jeu alors que c'est diffusé. L'effacement de mémoire marche pour les participants, pas pour les téléspectateurs ?
Je ne sais pas pourquoi, ça m'a fait sortir de la lecture.
Et la téléportation, je n'ai pas pu m'empêcher de penser comment on peut décomposer un être atome par atome, pour le reconstituer plus loin, sur une planète elle-même en mouvement dans son système astral etc etc alors qu'en medfan, ça passe !
Pour l'aventure, j'ai pris un Truand, en évitant autant que possible les tests de Force et les combats. Combat que j'ai d'ailleurs survolé après deux ou trois tentatives.
Ce qui fait que je n'ai rencontré qu'un seul chasseur de primes ... mais j'avais le code Traversée.
Comme je n'ai pas proprement "joué", j'ai bien aimé le chasseur de primes, l'histoire, l'ambiance, les chromes et les néons, et les hologrammes réalistes. Et l'aspect "jeu" m'a finalement passé trop par dessus.
A bientôt vador