30/01/2019, 21:28
La Reine des Ombres est une AVH de Paul Struth traduite par Bruenor. Nous allons y incarner un malandrin, au sein d'une équipe de chasseurs de trésors et de pilleurs de tombes - bref, des archéologues "premiers de cordée". L'intro est alléchante : un chasseur de manuscrits, une sorte de Professeur Bellocq à la Indiana Jones, déchiffre les runes d'un antique parchemin et nous lance sur la piste d'un tombeau inviolé, quelque part sur une île du Lac Lumlé. Notre équipe s'y empare d'un artefact, un Miroir argenté dont on peut tirer un grand prix si on sait à qui s'adresser dans la ville de Kharé...
MAUDIT MIROIR
A peine l'objet vendu, on constatera avoir été maudit : des guerrières lunaires vont nous poursuivre ad vitam ! (ou plutôt ad patres...). Libra nous apprend qu'elle ne nous aidera pas tant que nous n'aurons pas remis le miroir en place : c'est justice. Il s'agit donc de le récupérer là où on l'a vendu... Et nos compagnons vont disparaitre à un rythme inquiétant durant cette course contre la montre !
Course contre la montre, c’est le fin mot. Excellente ambiance, on se sent pris à la gorge et prêt à tout tenter. Nos contacts se renvoient la balle, tergiversent. Tant qu'on n'aura pas trouvé comment convaincre chacun de lâcher l'information (contre monnaie sonnante et trébuchante, contre service, contre une bonne lame d'acier dans la gorge...) aucun ne bougera le petit doigt. A Kharé, c'est chacun pour sa pomme, pas de fraternité entre voleurs !
UNIVERS & ECRITURE
Les dialogues sonnent juste et l'interaction entre les membres de l'équipe est réelle. Notre vieux complice n'est-il pas en train de nous mentir ? Doit-on intervenir dans la dispute entre deux de nos amis ? Faut-il enquêter sur la disparition d'un autre ?
Les créatures croisées forment un bestiaire varié et pourtant, on a l'impression d'une cohérence. Kharé est une cité multiculturelle où chacun sait comment gruger ou s'arranger. Une sorte d'écosystème basé sur la violence, la tromperie et l'or mal acquis. Je le répète, cela sonne juste. On recroise de vieilles connaissances : Vik le marchand d'esclave, les marchands et aubergistes qui ont failli avoir la peau (ou la bourse) de l'Homme d'Analand... La légende selon laquelle l'un des seigneurs de la ville est un Vampire servi par une garde prétorienne de morts-vivants se confirme, comme on en fera brièvement l'expérience.
Une originalité : un adversaire va, à son tour, invoquer la déesse Libra... contre nous ! Pas toujours les mêmes !
Le bon chemin n'est pas excessivement difficile à trouver. Evidemment, même après avoir récupéré le miroir, le chemin de retour vers le tombeau du Lac Lumlé ne sera pas de tout repos, et qui sait si un twist final...
Une bonne expérience de lecture, Paul Struth a une plume talentueuse, bien rendue par son tracuteur.
Hyperlien manquant vers le 162.
MAUDIT MIROIR
A peine l'objet vendu, on constatera avoir été maudit : des guerrières lunaires vont nous poursuivre ad vitam ! (ou plutôt ad patres...). Libra nous apprend qu'elle ne nous aidera pas tant que nous n'aurons pas remis le miroir en place : c'est justice. Il s'agit donc de le récupérer là où on l'a vendu... Et nos compagnons vont disparaitre à un rythme inquiétant durant cette course contre la montre !
Course contre la montre, c’est le fin mot. Excellente ambiance, on se sent pris à la gorge et prêt à tout tenter. Nos contacts se renvoient la balle, tergiversent. Tant qu'on n'aura pas trouvé comment convaincre chacun de lâcher l'information (contre monnaie sonnante et trébuchante, contre service, contre une bonne lame d'acier dans la gorge...) aucun ne bougera le petit doigt. A Kharé, c'est chacun pour sa pomme, pas de fraternité entre voleurs !
UNIVERS & ECRITURE
Les dialogues sonnent juste et l'interaction entre les membres de l'équipe est réelle. Notre vieux complice n'est-il pas en train de nous mentir ? Doit-on intervenir dans la dispute entre deux de nos amis ? Faut-il enquêter sur la disparition d'un autre ?
Les créatures croisées forment un bestiaire varié et pourtant, on a l'impression d'une cohérence. Kharé est une cité multiculturelle où chacun sait comment gruger ou s'arranger. Une sorte d'écosystème basé sur la violence, la tromperie et l'or mal acquis. Je le répète, cela sonne juste. On recroise de vieilles connaissances : Vik le marchand d'esclave, les marchands et aubergistes qui ont failli avoir la peau (ou la bourse) de l'Homme d'Analand... La légende selon laquelle l'un des seigneurs de la ville est un Vampire servi par une garde prétorienne de morts-vivants se confirme, comme on en fera brièvement l'expérience.
Une originalité : un adversaire va, à son tour, invoquer la déesse Libra... contre nous ! Pas toujours les mêmes !
Le bon chemin n'est pas excessivement difficile à trouver. Evidemment, même après avoir récupéré le miroir, le chemin de retour vers le tombeau du Lac Lumlé ne sera pas de tout repos, et qui sait si un twist final...
Une bonne expérience de lecture, Paul Struth a une plume talentueuse, bien rendue par son tracuteur.
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