02/09/2018, 16:10
(Modification du message : 02/09/2018, 16:15 par MerlinPinPin.)
Je ne prétends pas avoir pensé à tout, loin de là, mais j'ai essayé de toutes mes forces de rendre ça cohérent. En tous cas, je suis d'accord que c'est casse-gueule et je pense me défier du voyage dans le temps pendant un moment (encore que).
Merci encore, Akka !
Sinon je voulais remercier Shamutanti pour l'info sur la BD qui a l'air en effet assez géniale (et le film que je connaissais et aime bien aussi).
Merci encore, Akka !
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Paradoxes, etc.
Oui, je comprends ce point de vue, même si en fait on a toujours l'impression d'influer sur une existence plus "réelle" que les autres, puisque c'est celle que l'on vit/voit. Comme on ne connaît pas les réalités alternatives (à part celles que l'on évite en corrigeant), je trouve que les personnages devraient quand même ressentir une véritable émotion (n'oublions pas qu'Orphéa cherche tout simplement un OTP, ou peu s'en faut, où sa mère ne meurt pas - puisque tout semble ramener à l'échec de sa tentative de survie).
De manière plus générale c'est comme si on disait que les Survivals n'ont aucun intérêt puisqu'à la fin de la vie... on meurt. L'idée est quand même d'avoir gagné quelque chose, un peu de vie sur un peu de mort.
Enfin, les personnages, d'après leurs réflexions, ne sont pas complètement sûrs de ce que fait ou ne fait pas la machine (à part Graciosa qui est censée maîtriser).
Ah oui, il y a une ambigüité qui m'avait échappé là !
Car pour moi les chrono-criminels modifient une ligne mais ressortent dans leur propre monde initial (sinon ils arriveraient dans un monde où ils sont "doubles") alors que Laurine à la fin, non.
Disons qu'on peut imaginer que la machine permet les deux issues (sortir dans le monde initial ou dans le monde modifié : je la conçois vraiment comme une machine à se déplacer "horizontalement" aussi entre les mondes alternatifs) ? Mais je n'avais pas vu ce problème.
Quant à la police du temps et aux principes d'utilisation de la machine par les Argentés dans le futur, il me semble que c'est surtout au départ Martha qui a instauré des règles de manière à se protéger, elle (puisqu'on pouvait découvrir qu'elle était indigo via ce procédé). Ensuite, on peut imaginer pas mal de raisons pour interdire aux gens de se servir de la machine (des dangers que j'énumérais à des raisons plus simplement éthiques, même si on parle de mondes alternatifs)... je n'ai pas poussé la réflexion jusqu'à là.
Quand je disais que Laurine a pu observer cela, je pensais qu'elle avait "rembobiné" ensuite, avant de sortir de la machine, justement par peur de déclencher des catastrophes à la suite des paradoxes. Enfin, je voyais ça ainsi. Elle n'est pas sorti pour se mêler au monde qu'elle avait modifié (d'ailleurs je suis d'accord avec toi, et elle aussi du coup ^^ : changer quelques détails du passé doit avoir des conséquences monstrueuses assez rapidement, effet papillon oblige).
Citation : C'est un peu comme la version de DBZ (désolé pour la référence peu culturelle ), mais le problème que je vois dans ce cas c'est le côté déprimant du "pourquoi faire ?" vu qu'au final, il n'y a pas de "vraie" histoire, on saute d'un possible à l'autre et on en "corrige" un seul parmi l'infinité qui existe. Cela tue la motivation de faire quoi que ce soit, et la sensation d'avoir accompli quoi que ce soit je trouve.
Oui, je comprends ce point de vue, même si en fait on a toujours l'impression d'influer sur une existence plus "réelle" que les autres, puisque c'est celle que l'on vit/voit. Comme on ne connaît pas les réalités alternatives (à part celles que l'on évite en corrigeant), je trouve que les personnages devraient quand même ressentir une véritable émotion (n'oublions pas qu'Orphéa cherche tout simplement un OTP, ou peu s'en faut, où sa mère ne meurt pas - puisque tout semble ramener à l'échec de sa tentative de survie).
De manière plus générale c'est comme si on disait que les Survivals n'ont aucun intérêt puisqu'à la fin de la vie... on meurt. L'idée est quand même d'avoir gagné quelque chose, un peu de vie sur un peu de mort.
Enfin, les personnages, d'après leurs réflexions, ne sont pas complètement sûrs de ce que fait ou ne fait pas la machine (à part Graciosa qui est censée maîtriser).
Citation : Plus problématique, on ne "corrige" en fait rien dans sa propre ligne temporelle dans ce cas, ce qui contredit complètement l'histoire entière : comme tu le fais remarquer, normalement si on modifie une autre ligne temporelle, quand on sort de la machine et bien on est toujours dans la sienne, or Laurine affecte réellement sa propre ligne (je ne vois pas vraiment comment elle pourrait se téléporter sur une autre ligne sans contredire complètement tout le reste que tu viens d'expliquer ^^) et Graciosa semble avoir affecté la sienne également (même si on peut éventuellement argumenter qu'elle n'a fait que tout casser dans sa machine dans sa ligne temporelle, et dans la seule ligne temporelle où elle a affecté le passé).
Je me demande également dans ce mode de fonctionnement, pourquoi s'emmerder avec une police du temps ? Si de toutes façons les gens vont tripoter les autres lignes temporelles (et en créer de nouvelles à chaque modification), par définition la ligne dans laquelle on existe est impossible à modifier par ceux qui sont surveillables (vu qu'ils vont aller taper dans d'autres lignes), et impossible à protéger par les autres (vu qu'ils ne sont pas surveillables, existants sur une autre ligne).
Ah oui, il y a une ambigüité qui m'avait échappé là !
Car pour moi les chrono-criminels modifient une ligne mais ressortent dans leur propre monde initial (sinon ils arriveraient dans un monde où ils sont "doubles") alors que Laurine à la fin, non.
Disons qu'on peut imaginer que la machine permet les deux issues (sortir dans le monde initial ou dans le monde modifié : je la conçois vraiment comme une machine à se déplacer "horizontalement" aussi entre les mondes alternatifs) ? Mais je n'avais pas vu ce problème.
Quant à la police du temps et aux principes d'utilisation de la machine par les Argentés dans le futur, il me semble que c'est surtout au départ Martha qui a instauré des règles de manière à se protéger, elle (puisqu'on pouvait découvrir qu'elle était indigo via ce procédé). Ensuite, on peut imaginer pas mal de raisons pour interdire aux gens de se servir de la machine (des dangers que j'énumérais à des raisons plus simplement éthiques, même si on parle de mondes alternatifs)... je n'ai pas poussé la réflexion jusqu'à là.
Citation : Enfin, si Laurine a pu observer qu'elle pouvait modifier des aspects du passé... cela semble contredire l'idée que l'on affecte une autre ligne de temps au final :p
(ou alors ce sont les Indigo qui peuvent modifier le temps d'une même ligne et les machines ne peuvent que modifier le temps d'autres lignes, mais je ne suis pas sûr que cela résolve réellement le problème en plus d'ajouter de la complexité)
Quand je disais que Laurine a pu observer cela, je pensais qu'elle avait "rembobiné" ensuite, avant de sortir de la machine, justement par peur de déclencher des catastrophes à la suite des paradoxes. Enfin, je voyais ça ainsi. Elle n'est pas sorti pour se mêler au monde qu'elle avait modifié (d'ailleurs je suis d'accord avec toi, et elle aussi du coup ^^ : changer quelques détails du passé doit avoir des conséquences monstrueuses assez rapidement, effet papillon oblige).
Sinon je voulais remercier Shamutanti pour l'info sur la BD qui a l'air en effet assez géniale (et le film que je connaissais et aime bien aussi).