Lecture terminée.
La mécanique principale est indubitablement bien ficelée. Chacune des trois héroïnes dispose de son style de jeu propre (action, gestion, enquête), et la façon dont ils s'imbriquent l'un dans l'autre fort intéressante.
De même, le système de couleurs, et notamment de couleurs composées, est vachement cool (et graphique), et on regrette un peu qu'il n'y ait pas eu plus de place pour le développer.
Le tout tient debout grâce à une histoire de boucle temporelle, et là, même si ça reste solide, on est plutôt sur du classique pour le genre : on commence dans l'ignorance, on meurt vite sans bien comprendre ce qui s'est passé, on recommence, et puis au bout de quelques itérations les choses s'éclaircissent et on progresse.
Niveau jeu, rien à redire donc. Au mieux, je peux pinailler en disant que l'ultime boucle n'est pas vraiment nécessaire puisqu'à ce moment-là on connaît normalement par cœur l'aventure.
Niveau écriture… Et bien disons que ça se voit parfois un peu beaucoup que l'auteur est un homme hétérosexuel cherchant à faire plaisir à un public similaire. Pas tant d'ailleurs dans la présence de scènes olé olé pas bien méchantes que dans la façon dont les narratrices se décrivent elles-mêmes et le reste du monde. Quelques moments aussi auraient pu mériter d'être plus courts, ou découpés différemment (au hasard le 31 et ses trois pages).
Ces problèmes mis à part, c'est bien écrit en général, avec quelques passages carrément grandioses (les couleurs, le paragraphe couloir où on obtient le code HYPERCUBE).
Niveau histoire, je déteste Seconde Fondation. Voilà, c'est dit.
Comme cette référence ne parlera à personne (ou du moins a peu de chances d'être interprétée correctement), disons que Julie et la révélation finale font que la quantité de puella ex machina dans cette aventure dépasse selon moi la dose aisément digestible.
Ou, pour arrêter de tourner autour du pot :
En résumé, une très belle expérience ludique, mais avec des ficelles scénaristiques un peu épaisses.
La mécanique principale est indubitablement bien ficelée. Chacune des trois héroïnes dispose de son style de jeu propre (action, gestion, enquête), et la façon dont ils s'imbriquent l'un dans l'autre fort intéressante.
De même, le système de couleurs, et notamment de couleurs composées, est vachement cool (et graphique), et on regrette un peu qu'il n'y ait pas eu plus de place pour le développer.
Le tout tient debout grâce à une histoire de boucle temporelle, et là, même si ça reste solide, on est plutôt sur du classique pour le genre : on commence dans l'ignorance, on meurt vite sans bien comprendre ce qui s'est passé, on recommence, et puis au bout de quelques itérations les choses s'éclaircissent et on progresse.
Niveau jeu, rien à redire donc. Au mieux, je peux pinailler en disant que l'ultime boucle n'est pas vraiment nécessaire puisqu'à ce moment-là on connaît normalement par cœur l'aventure.
Niveau écriture… Et bien disons que ça se voit parfois un peu beaucoup que l'auteur est un homme hétérosexuel cherchant à faire plaisir à un public similaire. Pas tant d'ailleurs dans la présence de scènes olé olé pas bien méchantes que dans la façon dont les narratrices se décrivent elles-mêmes et le reste du monde. Quelques moments aussi auraient pu mériter d'être plus courts, ou découpés différemment (au hasard le 31 et ses trois pages).
Ces problèmes mis à part, c'est bien écrit en général, avec quelques passages carrément grandioses (les couleurs, le paragraphe couloir où on obtient le code HYPERCUBE).
Niveau histoire, je déteste Seconde Fondation. Voilà, c'est dit.
Comme cette référence ne parlera à personne (ou du moins a peu de chances d'être interprétée correctement), disons que Julie et la révélation finale font que la quantité de puella ex machina dans cette aventure dépasse selon moi la dose aisément digestible.
Ou, pour arrêter de tourner autour du pot :
En résumé, une très belle expérience ludique, mais avec des ficelles scénaristiques un peu épaisses.