Le lieu n'a rien de l'agitation ni des odeurs d'un village ordinaire. Les habitants restent apathiques et immobiles, ou ils se déplacent en groupe d'un pas traînant. D'une pâleur mortelle, ils regardent votre arrivée avec des yeux hantés.
Le plancher et le mobilier de la taverne sont poussiéreux. Le tavernier et ses clients semblent dénués de la moindre vitalité. Ils ne cillent pas, ne s'humectent pas les lèvres, ne transpirent pas. Ne respirent pas.
La femme du tavernier hoche la tête sans un mot et dépose des chopes de bière devant vous. Le breuvage a un goût marécageux.
"Nous voyons peu d'étrangers par ici," dit un homme se tenant au bar. Il a une blessure profonde au front, mais le sang qui l'entoure est sec comme de la rouille. Vous voyant la regarder, il commente : "Une vieille blessure. Mortelle."
La porte s'ouvre et quelqu'un d'autre entre. À en juger par la façon dont les villageois le regardent, vous devinez que c'est également un étranger en ces lieux. Il s'avance vers vous, les yeux brillant sous le large rebord de son chapeau. Son manteau et sa tunique sont vieux et salis par les pérégrinations. Un long bâton est appuyé contre son épaule, et une lanterne est accrochée à son extrémité.
Il se présente en s'inclinant courtoisement : "De mon vivant, on m'appelait Agalmon Dystheos, et d'autres noms encore. Lorsque je suis arrivé ici, j'ai pris le nom d'Ultio. Désormais, on m'appelle le Voyageur. Je vous guiderai jusqu'à la Mort elle-même."
Vous répondez avec un sourire évasif : "Intéressant. Pourquoi ferais-tu cela ?"
"À cause d'une dette qui me vient de ma vie passée. C'est une affaire personnelle, que je vous expliquerai une autre fois. Avez-vous mangé ?"
Il dépose quelques pièces d'argent ternies sur le comptoir et désigne une table du doigt. Le tavernier apporte une miche de pain noir et du lard.
"Ces gens," vous dit le Voyageur, "sont les ombres des morts récents. Il ont encore quelques apparences de vie, même si personne ne les prendrait pour des mortels."
Vous regardez autour de vous, frémissant légèrement lorsque vous croisez les regards morts des clients de la taverne. "En effet."
Le Voyageur rompt la miche de pain, mais ne manifeste aucune intention de manger. "Leur existence ici n'est pas paisible, car ils ont tous commis des offenses mineures contre le Destin et les dieux lorsqu'ils étaient vivants. Ils sont désormais châtiés pour ce qu'ils ont fait."
"Il n'y a qu'un seul Dieu," rétorquez-vous d'un ton abrupt.
- Vous pouvez lui demander quelle forme prend le châtiment des villageois
- ou vous désintéresser de la question.
Le plancher et le mobilier de la taverne sont poussiéreux. Le tavernier et ses clients semblent dénués de la moindre vitalité. Ils ne cillent pas, ne s'humectent pas les lèvres, ne transpirent pas. Ne respirent pas.
La femme du tavernier hoche la tête sans un mot et dépose des chopes de bière devant vous. Le breuvage a un goût marécageux.
"Nous voyons peu d'étrangers par ici," dit un homme se tenant au bar. Il a une blessure profonde au front, mais le sang qui l'entoure est sec comme de la rouille. Vous voyant la regarder, il commente : "Une vieille blessure. Mortelle."
La porte s'ouvre et quelqu'un d'autre entre. À en juger par la façon dont les villageois le regardent, vous devinez que c'est également un étranger en ces lieux. Il s'avance vers vous, les yeux brillant sous le large rebord de son chapeau. Son manteau et sa tunique sont vieux et salis par les pérégrinations. Un long bâton est appuyé contre son épaule, et une lanterne est accrochée à son extrémité.
Il se présente en s'inclinant courtoisement : "De mon vivant, on m'appelait Agalmon Dystheos, et d'autres noms encore. Lorsque je suis arrivé ici, j'ai pris le nom d'Ultio. Désormais, on m'appelle le Voyageur. Je vous guiderai jusqu'à la Mort elle-même."
Vous répondez avec un sourire évasif : "Intéressant. Pourquoi ferais-tu cela ?"
"À cause d'une dette qui me vient de ma vie passée. C'est une affaire personnelle, que je vous expliquerai une autre fois. Avez-vous mangé ?"
Il dépose quelques pièces d'argent ternies sur le comptoir et désigne une table du doigt. Le tavernier apporte une miche de pain noir et du lard.
"Ces gens," vous dit le Voyageur, "sont les ombres des morts récents. Il ont encore quelques apparences de vie, même si personne ne les prendrait pour des mortels."
Vous regardez autour de vous, frémissant légèrement lorsque vous croisez les regards morts des clients de la taverne. "En effet."
Le Voyageur rompt la miche de pain, mais ne manifeste aucune intention de manger. "Leur existence ici n'est pas paisible, car ils ont tous commis des offenses mineures contre le Destin et les dieux lorsqu'ils étaient vivants. Ils sont désormais châtiés pour ce qu'ils ont fait."
"Il n'y a qu'un seul Dieu," rétorquez-vous d'un ton abrupt.
- Vous pouvez lui demander quelle forme prend le châtiment des villageois
- ou vous désintéresser de la question.