Les contours de la pièce s'effacent. Pendant un moment, vous flottez dans un néant infini et brumeux. Graduellement, des sons parviennent à vos oreilles : le fracas des armes, le cris d'hommes mourants. Puis ces bruits s'estompent à leur tour pour être remplacés par un martellement régulier et incessant. C'est comme le battement d'un gigantesque coeur, qui s'intensifie jusqu'à vous assourdir presque. Puis une scène apparaît autour de vous et vous réalisez que ce n'est pas du tout cela.
Vous vous trouvez au centre d'une arène. Ce que vous entendez est le vacarme cacophonique de la foule venue vous voir combattre.
Des lanternes accrochées aux murs éclairent l'arène d'une lumière verdâtre sinistre. La foule avide qui est assise dans les gradins a un caractère désagréablement inhumain : elle vous fait penser à de grands insectes enveloppés dans des manteaux sombres, frottant ensemble leurs mains maigres. Leurs voix scandent leur désir de voir la couleur de votre sang.
Le vacarme s'assourdit jusqu'à n'être plus qu'un murmure sinistre lorsque vous vous tournez vers la loge royale qui surplombe l'arène. Un vieil homme se tient là. Sa bouche est dédaigneuse et son regard hostile. Il tient un bâton brillant dont l'éclat fait ressortir sa personne, alors que le reste de la scène a un caractère brumeux et flou. Vous remarquez une couronne de glace - ou peut-être de cristal - posée sur son front ridé.
Sa voix cassante fait taire les derniers murmures de la foule lorsqu'il tend un doigt dans votre direction et s'exclame : "Ceci est le royaume de Wyrd, où j'ai régné pendant des siècles. Vous avez osé envahir mon domaine. Vous avez pénétré dans mon Palais du Crépuscule Eternel, peut-être dans l'intention de me tuer !"
Sa voix se fait plus basse et il vous regarde fixement. "Quelle inconscience. Croyez-vous que personne d'autre n'a essayé de m'assassiner ? Un souverain légitime n'est jamais sans ennemi. Et où sont désormais ces chiens dégénérés qui espéraient enfoncer leurs lames dans mon coeur royal ? Mais ici, voyons... ils viennent vous enseigner la leçon qu'ils ont eux-même apprise !"
Il fronce le sourcil et écarte les mains. Quelque chose émerge du sol à une certaine distance de vous. C'est une main blanche et osseuse, dont les doigts frémissants raclent la terre. D'autres petits monticules apparaissent çà et là tandis que des choses depuis longtemps enterrées se frayent un chemin vers la surface. Puis la terre sèche de l'arène se fend et il en émerge des squelettes vêtus d'armures rouillées. Leur nombre augmente jusqu'à ce que vous faisiez face à une horde gigantesque, qui s'avance d'un pas sinistre pour vous attaquer.
Face à cette armée innombrable invoquée par le Roi-Sorcier pour vous tuer, votre situation semble désespérée. Vous finirez empalés sur les lances des squelettes dès que ceux-ci vous auront atteint. Alors que vous reculez, cherchant de tous côtés une issue inexistante, la bannière se met à palpiter de lumière. Les spectateurs se lèvent de leurs gradins avec des cris d'horreur et battent en retraite vers les ombres. Vous n'avez aucune idée de ce qui se passe, mais vous unissez vos mains pour brandir l'étendard de la Première Légion de Sélentium. Un flot de souvenirs glorieux vous submerge. Les fantômes d'anciens généraux de l'Empire vous murmurent : Soyez dignes de l'Aigle.
Vous levez les yeux vers la bannière, brûlant d'une lumière aveuglante. Même le Roi-Sorcier recule d'un pas à sa vue, se protégeant les yeux de sa longue manche. Les squelettes ralentissent, comme saisis d'incertitude. Mais la gloire immense de la Première Légion a été renforcée et non diminuée par les siècles qui se sont écoulés depuis la chute de Sélentium. Et aucun légion ne laisserait sa bannière être capturée par l'ennemi...
Des troupes spectrales se forment entre vous et les squelettes qui avancent, avant de prendre graduellement corps. Des rangs de légionnaires réincarnés attendent vos ordres !
(Il y a six objets qui peuvent être activés par l'emblème, mais il est impossible de tous les récupérer. Vous en avez deux.)
Même l'indomptable Première Légion ne saurait triompher seule contre la horde innombrable que le Roi-Sorcier a fait jaillir du sol. Mais il semble que ce ne sera pas nécessaire. Le Coeur des Ténèbres palpite entre les mains de Pharéole, répandant un sang noir sur le sable de l'arène. Graduellement, il en émane des miasmes sombres, qui se solidifient sous la forme de fantassins solides, vêtus de livrées de sable. Le Bataillon des Ombres s'est placé sous votre commandement !
Saisi d'une intuition, Pharéole éparpille les dents de l'hydre sur le sable de l'arène. Un bruit sifflant vous fait reculer. Puis une luminescence verte enveloppe les dents et grandit jusqu'à constituer un régiment de formes humanoïdes. Lorsque l'éclat se dissipe, vous découvrez qu'une centaine de créatures sont apparues entre vous et les squelettes. Elles ont une peau vert pâle et, bien que leurs corps maigres soient humains jusqu'au niveau des épaules, ils se terminent chacun par neuf têtes serpentines. Les Guerriers-Crocs ont rejoint vos forces !
Vous ordonnez à vos forces de se mettre en formation de bataille et d'avancer. Elles sont plus nombreuses que les squelettes, mais ces derniers ont l'avantage de ne connaître ni la peur, ni la fatigue, ni la douleur. Néanmoins, vous vous sentez confiants lorsque les deux armées engagent le combat.
*
Le combat que vous allez devoir livrer personnellement dépend de la force de votre armée (la vôtre est de 10, sur un maximum possible de 14), qui détermine les probabilité, et ensuite d'un jet de dé (plus le chiffre est élevé, mieux c'est). La présence d'un chevalier pour commander vos troupes permet d'ajouter 1 au résultat du dé.
Je lance le dé... 2.
Le moment serait bien choisi pour que Milena décide quels sorts elle a en tête.
Vous vous trouvez au centre d'une arène. Ce que vous entendez est le vacarme cacophonique de la foule venue vous voir combattre.
Des lanternes accrochées aux murs éclairent l'arène d'une lumière verdâtre sinistre. La foule avide qui est assise dans les gradins a un caractère désagréablement inhumain : elle vous fait penser à de grands insectes enveloppés dans des manteaux sombres, frottant ensemble leurs mains maigres. Leurs voix scandent leur désir de voir la couleur de votre sang.
Le vacarme s'assourdit jusqu'à n'être plus qu'un murmure sinistre lorsque vous vous tournez vers la loge royale qui surplombe l'arène. Un vieil homme se tient là. Sa bouche est dédaigneuse et son regard hostile. Il tient un bâton brillant dont l'éclat fait ressortir sa personne, alors que le reste de la scène a un caractère brumeux et flou. Vous remarquez une couronne de glace - ou peut-être de cristal - posée sur son front ridé.
Sa voix cassante fait taire les derniers murmures de la foule lorsqu'il tend un doigt dans votre direction et s'exclame : "Ceci est le royaume de Wyrd, où j'ai régné pendant des siècles. Vous avez osé envahir mon domaine. Vous avez pénétré dans mon Palais du Crépuscule Eternel, peut-être dans l'intention de me tuer !"
Sa voix se fait plus basse et il vous regarde fixement. "Quelle inconscience. Croyez-vous que personne d'autre n'a essayé de m'assassiner ? Un souverain légitime n'est jamais sans ennemi. Et où sont désormais ces chiens dégénérés qui espéraient enfoncer leurs lames dans mon coeur royal ? Mais ici, voyons... ils viennent vous enseigner la leçon qu'ils ont eux-même apprise !"
Il fronce le sourcil et écarte les mains. Quelque chose émerge du sol à une certaine distance de vous. C'est une main blanche et osseuse, dont les doigts frémissants raclent la terre. D'autres petits monticules apparaissent çà et là tandis que des choses depuis longtemps enterrées se frayent un chemin vers la surface. Puis la terre sèche de l'arène se fend et il en émerge des squelettes vêtus d'armures rouillées. Leur nombre augmente jusqu'à ce que vous faisiez face à une horde gigantesque, qui s'avance d'un pas sinistre pour vous attaquer.
Face à cette armée innombrable invoquée par le Roi-Sorcier pour vous tuer, votre situation semble désespérée. Vous finirez empalés sur les lances des squelettes dès que ceux-ci vous auront atteint. Alors que vous reculez, cherchant de tous côtés une issue inexistante, la bannière se met à palpiter de lumière. Les spectateurs se lèvent de leurs gradins avec des cris d'horreur et battent en retraite vers les ombres. Vous n'avez aucune idée de ce qui se passe, mais vous unissez vos mains pour brandir l'étendard de la Première Légion de Sélentium. Un flot de souvenirs glorieux vous submerge. Les fantômes d'anciens généraux de l'Empire vous murmurent : Soyez dignes de l'Aigle.
Vous levez les yeux vers la bannière, brûlant d'une lumière aveuglante. Même le Roi-Sorcier recule d'un pas à sa vue, se protégeant les yeux de sa longue manche. Les squelettes ralentissent, comme saisis d'incertitude. Mais la gloire immense de la Première Légion a été renforcée et non diminuée par les siècles qui se sont écoulés depuis la chute de Sélentium. Et aucun légion ne laisserait sa bannière être capturée par l'ennemi...
Des troupes spectrales se forment entre vous et les squelettes qui avancent, avant de prendre graduellement corps. Des rangs de légionnaires réincarnés attendent vos ordres !
(Il y a six objets qui peuvent être activés par l'emblème, mais il est impossible de tous les récupérer. Vous en avez deux.)
Même l'indomptable Première Légion ne saurait triompher seule contre la horde innombrable que le Roi-Sorcier a fait jaillir du sol. Mais il semble que ce ne sera pas nécessaire. Le Coeur des Ténèbres palpite entre les mains de Pharéole, répandant un sang noir sur le sable de l'arène. Graduellement, il en émane des miasmes sombres, qui se solidifient sous la forme de fantassins solides, vêtus de livrées de sable. Le Bataillon des Ombres s'est placé sous votre commandement !
Saisi d'une intuition, Pharéole éparpille les dents de l'hydre sur le sable de l'arène. Un bruit sifflant vous fait reculer. Puis une luminescence verte enveloppe les dents et grandit jusqu'à constituer un régiment de formes humanoïdes. Lorsque l'éclat se dissipe, vous découvrez qu'une centaine de créatures sont apparues entre vous et les squelettes. Elles ont une peau vert pâle et, bien que leurs corps maigres soient humains jusqu'au niveau des épaules, ils se terminent chacun par neuf têtes serpentines. Les Guerriers-Crocs ont rejoint vos forces !
Vous ordonnez à vos forces de se mettre en formation de bataille et d'avancer. Elles sont plus nombreuses que les squelettes, mais ces derniers ont l'avantage de ne connaître ni la peur, ni la fatigue, ni la douleur. Néanmoins, vous vous sentez confiants lorsque les deux armées engagent le combat.
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Le combat que vous allez devoir livrer personnellement dépend de la force de votre armée (la vôtre est de 10, sur un maximum possible de 14), qui détermine les probabilité, et ensuite d'un jet de dé (plus le chiffre est élevé, mieux c'est). La présence d'un chevalier pour commander vos troupes permet d'ajouter 1 au résultat du dé.
Je lance le dé... 2.
Le moment serait bien choisi pour que Milena décide quels sorts elle a en tête.