19/03/2018, 14:59
Le corps brisé de Thanatos s'effondre sur les dalles poussiéreuses.
Le mur invisible a disparu et vous pouvez franchir l'ouverture voûtée pour atteindre le lieu que gardait le géant. Ce n'est qu'une pièce circulaire et nue, de taille moyenne, illuminé par une lampe suspendue à une chaîne.
Un unique objet se trouve au centre de la pièce, mais, lorsque vous vous en approchez, vous découvrez qu'il est absolument extraordinaire : c'est la bannière glorieuse de la Première Légion de l'Empire de Sélentium. La vénération de tout le monde civilisé s'attache à cet étendard presque millénaire.
Les mains tremblantes, vous vous emparez de la bannière. Il vous semble presque entendre les fantômes de ses porteurs précédents vous dispenser la sagesse martiale de leur ère révolue.
La bannière vous donne le courage d'affronter une nouvelle fois les épreuves de la cathédrale, mais, lorsque vous entreprenez de rebrousser chemin, vous découvrez qu'elles se sont toutes évanouies. Vous regagnez la vaste nef et quittez ensuite cet édifice morbide.
Vous traversez une double rangée de hautes colonnes de marbre gris-blanc et arrivez dans un labyrinthe de salles, dont le plafond disparaît dans la pénombre à cent mètres au-dessus de vous. Les murs sont couverts de bas-reliefs et de gargouilles bizarres qui semblent vous suivre des yeux. Des siècles de poussière recouvrent tout d'une couche épaisse que les courants d'air font frémir comme la surface d'un lac desséché.
Explorant les lieux, vous découvrez finalement le moyen de parvenir à une cour située à un étage supérieur du palais. L'impact de vos bottes sur les dalles fendues fait s'enfuir la vermine et les insectes qui s'abritait en-dessous.
Vous gravissez une volée de marches usées, couvertes de mousse. La pierre a un aspect lépreux et la balustrade n'est plus ornée que de lierre desséché. Des papillons aux ailes déployées sont posés sur les feuilles, mais, lorsque vous les effleurez, ils tombent à leur tour en poussière.
Il y a une porte de bronze au sommet des escaliers. Vous en poussez le battant, révélant une vaste salle au plafond bas. Les murs et le sol sont faits d'un marbre gris terne, mais le plafond rougeoie comme un lit de charbons ardents. De temps à autres, des cendres en tombent, se changeant au contact du sol en longs centipèdes noirs qui s'enfuient aussitôt vers les recoins d'ombre voisins.
Vous avancez prudemment vers une estrade de pierre située au centre de la salle. Une flamme y brûle avec intensité. Sous vos yeux, des volutes de ténèbres émergent du marbre pour envelopper la flamme, projetant des ombres brutales sur les murs.
Un sifflement suraigu se fait entendre et gagne en intensité jusqu'à devenir presque insupportable. Vous vous protégez les oreilles, mais le bruit semble s'infiltrer comme une aiguille dans votre cerveau.
Soudain, le sifflement devient une plainte creuse. Vous réalisez que c'est le bruit de la respiration de quelque chose. Un mouvement contre le mur vous révèle que vous n'êtes plus seuls. Les ombres épaisses ont pris corps et descendent sur vous comme une énorme chauve-souris.
Une voix mince résonne dans la pièce. "Vous êtes parvenus si loin ! Si loin ! Mais maintenant, vous devez affronter le visage des ténèbres, cette ombre que tous redoutent... Umborus, viens et tue pour ton maître !"
Une masse d'ombre large et informe se dresse devant vous. Ses yeux crépitent comme des éclairs dissimulés derrière des nuées orageuses. Ses griffes implacables se tendent vers vous comme de sombres poignards dentelés.
A ce moment, Pharéole sent un frémissement parcourir l'épée d'argent qu'il transporte. Les traces noires qui en assombrissaient la lame disparaissent et elle se met à briller d'un éclat aussi intense que le soleil d'été, éclairant les moindres recoins de la salle.
Le démon Umborus hurle de douleur comme un homme en train de brûler vif. Mais, même si vous pouviez éprouver de la pitié pour un tel monstre, la Pourfendeuse d'Ombre n'en a aucune. Elle dirige le bras de Pharéole et plonge jusqu'à la garde dans la poitrine obscure du démon.
Le silence revient. Il n'y a plus trace du démon. La Pourfendeuse d'Ombre gît sur le sol, éclairant toujours la pièce. La chaleur qu'elle diffuse vous interdit de la récupérer. A côté d'elle gît une pierre noire et laide, qui semble faite de goudron coagulé. C'est le Coeur des Ténèbres, tout ce qui reste du démon. Vous pouvez le prendre si vous le souhaitez.
*
N'oubliez pas d'ajuster vos inventaires.
La conclusion est proche. Il reste encore un combat (dont la difficulté est semi-aléatoire), mais il n'est pas impossible que vous réussissiez le livre.
Je ne vous cache pas que l'effet des Feuilles de l'Oubli vous compliquerait énormément la tâche pour la suite de la série. Pour le livre 3, vous ne seriez que niveau 4 alors que vous devriez être niveau 8 ! Il existe un moyen dans le livre 4 de dissiper l'effet des Feuilles, mais encore faudrait-il parvenir jusque-là.
Le mur invisible a disparu et vous pouvez franchir l'ouverture voûtée pour atteindre le lieu que gardait le géant. Ce n'est qu'une pièce circulaire et nue, de taille moyenne, illuminé par une lampe suspendue à une chaîne.
Un unique objet se trouve au centre de la pièce, mais, lorsque vous vous en approchez, vous découvrez qu'il est absolument extraordinaire : c'est la bannière glorieuse de la Première Légion de l'Empire de Sélentium. La vénération de tout le monde civilisé s'attache à cet étendard presque millénaire.
Les mains tremblantes, vous vous emparez de la bannière. Il vous semble presque entendre les fantômes de ses porteurs précédents vous dispenser la sagesse martiale de leur ère révolue.
La bannière vous donne le courage d'affronter une nouvelle fois les épreuves de la cathédrale, mais, lorsque vous entreprenez de rebrousser chemin, vous découvrez qu'elles se sont toutes évanouies. Vous regagnez la vaste nef et quittez ensuite cet édifice morbide.
Vous traversez une double rangée de hautes colonnes de marbre gris-blanc et arrivez dans un labyrinthe de salles, dont le plafond disparaît dans la pénombre à cent mètres au-dessus de vous. Les murs sont couverts de bas-reliefs et de gargouilles bizarres qui semblent vous suivre des yeux. Des siècles de poussière recouvrent tout d'une couche épaisse que les courants d'air font frémir comme la surface d'un lac desséché.
Explorant les lieux, vous découvrez finalement le moyen de parvenir à une cour située à un étage supérieur du palais. L'impact de vos bottes sur les dalles fendues fait s'enfuir la vermine et les insectes qui s'abritait en-dessous.
Vous gravissez une volée de marches usées, couvertes de mousse. La pierre a un aspect lépreux et la balustrade n'est plus ornée que de lierre desséché. Des papillons aux ailes déployées sont posés sur les feuilles, mais, lorsque vous les effleurez, ils tombent à leur tour en poussière.
Il y a une porte de bronze au sommet des escaliers. Vous en poussez le battant, révélant une vaste salle au plafond bas. Les murs et le sol sont faits d'un marbre gris terne, mais le plafond rougeoie comme un lit de charbons ardents. De temps à autres, des cendres en tombent, se changeant au contact du sol en longs centipèdes noirs qui s'enfuient aussitôt vers les recoins d'ombre voisins.
Vous avancez prudemment vers une estrade de pierre située au centre de la salle. Une flamme y brûle avec intensité. Sous vos yeux, des volutes de ténèbres émergent du marbre pour envelopper la flamme, projetant des ombres brutales sur les murs.
Un sifflement suraigu se fait entendre et gagne en intensité jusqu'à devenir presque insupportable. Vous vous protégez les oreilles, mais le bruit semble s'infiltrer comme une aiguille dans votre cerveau.
Soudain, le sifflement devient une plainte creuse. Vous réalisez que c'est le bruit de la respiration de quelque chose. Un mouvement contre le mur vous révèle que vous n'êtes plus seuls. Les ombres épaisses ont pris corps et descendent sur vous comme une énorme chauve-souris.
Une voix mince résonne dans la pièce. "Vous êtes parvenus si loin ! Si loin ! Mais maintenant, vous devez affronter le visage des ténèbres, cette ombre que tous redoutent... Umborus, viens et tue pour ton maître !"
Une masse d'ombre large et informe se dresse devant vous. Ses yeux crépitent comme des éclairs dissimulés derrière des nuées orageuses. Ses griffes implacables se tendent vers vous comme de sombres poignards dentelés.
A ce moment, Pharéole sent un frémissement parcourir l'épée d'argent qu'il transporte. Les traces noires qui en assombrissaient la lame disparaissent et elle se met à briller d'un éclat aussi intense que le soleil d'été, éclairant les moindres recoins de la salle.
Le démon Umborus hurle de douleur comme un homme en train de brûler vif. Mais, même si vous pouviez éprouver de la pitié pour un tel monstre, la Pourfendeuse d'Ombre n'en a aucune. Elle dirige le bras de Pharéole et plonge jusqu'à la garde dans la poitrine obscure du démon.
Le silence revient. Il n'y a plus trace du démon. La Pourfendeuse d'Ombre gît sur le sol, éclairant toujours la pièce. La chaleur qu'elle diffuse vous interdit de la récupérer. A côté d'elle gît une pierre noire et laide, qui semble faite de goudron coagulé. C'est le Coeur des Ténèbres, tout ce qui reste du démon. Vous pouvez le prendre si vous le souhaitez.
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N'oubliez pas d'ajuster vos inventaires.
La conclusion est proche. Il reste encore un combat (dont la difficulté est semi-aléatoire), mais il n'est pas impossible que vous réussissiez le livre.
Je ne vous cache pas que l'effet des Feuilles de l'Oubli vous compliquerait énormément la tâche pour la suite de la série. Pour le livre 3, vous ne seriez que niveau 4 alors que vous devriez être niveau 8 ! Il existe un moyen dans le livre 4 de dissiper l'effet des Feuilles, mais encore faudrait-il parvenir jusque-là.