12/03/2018, 22:51
Pharéole n'éprouve pas de scrupule à tricher. Un bon joueur de dames n'aurait pas honte d'utiliser ses capacités supérieures pour vaincre un novice. Pourquoi un voleur devrait-il avoir honte d'utiliser ses propres capacités, qui incluent la dextérité manuelle ?
La stratégie de Pharéole est de distraire l'attention de l'elfe en laissant errer sa main droite au dessus du damier d'une manière apparemment indécise, tout en déplaçant des pièces de la main gauche. Bien sûr, il ne faut pas abuser du stratagème, sans quoi l'elfe s'apercevrait que des pièces n'occupent plus la place qu'elles devraient avoir. Mais il ne faut pas non plus se montrer trop prudent, ce qui pourrait signifier la défaite. Tout va être une question d'équilibre.
Le seigneur elfe est visiblement perplexe, mais Pharéole triche de façon si adroite qu'il ne remarque rien. L'elfe est finalement contraint de reconnaître sa défaite. Il balaye les pièces du damier d'un geste quelque peu agacé, avant d'affecter une expression indifférente.
"Vous avez perdu," ne peut s'empêcher de lui lancer Pharéole.
"Conformément à notre accord, vous pouvez pénétrer dans la Forêt des Epines," répond-il. "Nous ne vous barrerons pas le passage. Mais vous y trouverez des périls hideux et terribles. Des Wadwos errent dans la bruyère et des Etaynes au souffle affamé vous traqueront lorsque la nuit sera tombée. Vous décrire toutes les autres menaces serait tâche pénible, aussi ne vous parlerai-je pas des Eidolons, des Wormes et des Molosses de Givre qui pourraient aussi s'en prendre à vous. L'homme le plus résolu ne serait pas déshonoré si son courage venait ici à faiblir. Personne ne blâmerait celui qui se détournerait de cette forêt maudite."
Vous haussez les épaules en rassemblant vos affaires. "Peut-être, mais ce n'est pas une possibilité envisageable. Merci pour la partie." Vous gardez un oeil prudent sur les guerriers elfes pendant que vous les contournez pour pénétrer dans la forêt.
Il fait nuit et le ciel est d'un noir d'encre, mais la neige semble néanmoins dégager une faible luminescence. Sur ce fond blanc, des buissons épineux plus hauts que vous-même se détachent comme une toile de ténèbres.
Vos bottes font crisser la neige poudreuse. Le vent s'est apaisé, ce qui rend le froid terrible légèrement plus supportable. Vous songez à vous installer pour camper lorsque quelque chose vous parvient aux oreilles : le bruit à peine audible de pas dans la neige.
Un pressentiment - un souvenir ? - vous dit que ce serait une très mauvaise idée de vous arrêter ici.
Votre peau se hérisse. Quelque chose est indubitablement en train de vous suivre. Vous pouvez entendre son souffle rauque... non, il y en a plusieurs, qui halètent avidement. Une meute de chiens !
Jetant un coup d'oeil en arrière, vous les apercevez fugitivement. Ils se glissent avec agilité entre les épais buissons épineux. Ce sont des Molosses de Givres : leurs flancs nus sont bleus de froid, leurs yeux brûlent comme le gel et leurs crocs ressemblent à des stalactites de glace noire.
Vous hâtez le pas. Ils font de même. Vous vous mettez à courir.
Les Molosses de Givre restent à vos trousses. Vous pouvez sentir leur souffle glacé dans votre dos et entendre le bruit de leur pattes écrasant la neige. Les hurlements hideux de vos poursuivants attirent d'autres Molosses qui viennent grossir la meute. Vos jambes commencent à fatiguer et vos respirations se font difficiles.
Vous fuyez désespérément le long du sentier. Il se divise en une fourche devant vous. Un coup d'oeil vous suffit à saisir tous les détails : la branche de droite se prolonge aussi loin que vous pouvez voir, mais celle de gauche aboutit à une caverne d'où provient la clarté invitante d'un feu. Elle pourrait constituer un abri... ou un cul-de-sac où vous serez pris au piège.
- Vous pouvez vous diriger vers la caverne
- ou continuer à courir le long du sentier.
La stratégie de Pharéole est de distraire l'attention de l'elfe en laissant errer sa main droite au dessus du damier d'une manière apparemment indécise, tout en déplaçant des pièces de la main gauche. Bien sûr, il ne faut pas abuser du stratagème, sans quoi l'elfe s'apercevrait que des pièces n'occupent plus la place qu'elles devraient avoir. Mais il ne faut pas non plus se montrer trop prudent, ce qui pourrait signifier la défaite. Tout va être une question d'équilibre.
Le seigneur elfe est visiblement perplexe, mais Pharéole triche de façon si adroite qu'il ne remarque rien. L'elfe est finalement contraint de reconnaître sa défaite. Il balaye les pièces du damier d'un geste quelque peu agacé, avant d'affecter une expression indifférente.
"Vous avez perdu," ne peut s'empêcher de lui lancer Pharéole.
"Conformément à notre accord, vous pouvez pénétrer dans la Forêt des Epines," répond-il. "Nous ne vous barrerons pas le passage. Mais vous y trouverez des périls hideux et terribles. Des Wadwos errent dans la bruyère et des Etaynes au souffle affamé vous traqueront lorsque la nuit sera tombée. Vous décrire toutes les autres menaces serait tâche pénible, aussi ne vous parlerai-je pas des Eidolons, des Wormes et des Molosses de Givre qui pourraient aussi s'en prendre à vous. L'homme le plus résolu ne serait pas déshonoré si son courage venait ici à faiblir. Personne ne blâmerait celui qui se détournerait de cette forêt maudite."
Vous haussez les épaules en rassemblant vos affaires. "Peut-être, mais ce n'est pas une possibilité envisageable. Merci pour la partie." Vous gardez un oeil prudent sur les guerriers elfes pendant que vous les contournez pour pénétrer dans la forêt.
Il fait nuit et le ciel est d'un noir d'encre, mais la neige semble néanmoins dégager une faible luminescence. Sur ce fond blanc, des buissons épineux plus hauts que vous-même se détachent comme une toile de ténèbres.
Vos bottes font crisser la neige poudreuse. Le vent s'est apaisé, ce qui rend le froid terrible légèrement plus supportable. Vous songez à vous installer pour camper lorsque quelque chose vous parvient aux oreilles : le bruit à peine audible de pas dans la neige.
Un pressentiment - un souvenir ? - vous dit que ce serait une très mauvaise idée de vous arrêter ici.
Votre peau se hérisse. Quelque chose est indubitablement en train de vous suivre. Vous pouvez entendre son souffle rauque... non, il y en a plusieurs, qui halètent avidement. Une meute de chiens !
Jetant un coup d'oeil en arrière, vous les apercevez fugitivement. Ils se glissent avec agilité entre les épais buissons épineux. Ce sont des Molosses de Givres : leurs flancs nus sont bleus de froid, leurs yeux brûlent comme le gel et leurs crocs ressemblent à des stalactites de glace noire.
Vous hâtez le pas. Ils font de même. Vous vous mettez à courir.
Les Molosses de Givre restent à vos trousses. Vous pouvez sentir leur souffle glacé dans votre dos et entendre le bruit de leur pattes écrasant la neige. Les hurlements hideux de vos poursuivants attirent d'autres Molosses qui viennent grossir la meute. Vos jambes commencent à fatiguer et vos respirations se font difficiles.
Vous fuyez désespérément le long du sentier. Il se divise en une fourche devant vous. Un coup d'oeil vous suffit à saisir tous les détails : la branche de droite se prolonge aussi loin que vous pouvez voir, mais celle de gauche aboutit à une caverne d'où provient la clarté invitante d'un feu. Elle pourrait constituer un abri... ou un cul-de-sac où vous serez pris au piège.
- Vous pouvez vous diriger vers la caverne
- ou continuer à courir le long du sentier.