Steve Jackson revient ici avec un livre particulièrement original. Il s'agit en effet du premier opus de Science-fiction de la série. A cette occasion, beaucoup de nouvelles règles entrent en jeu : trois types de combats disponibles (au corps à corps, au phaseur et entre vaisseaux) et surtout la gestion de l'équipage, qui est clairement l'un des points forts du livre. Chaque membre du vaisseau possède en effet des caractéristiques propres et peut nous aider dans des situations bien précises.
L'histoire est encore une fois peu développée et l'introduction n'est guère folichonne à mon goût : notre vaisseau, après avoir été aspiré par un trou noir, se retrouve perdu dans une galaxie inconnue et l'on va devoir tout mettre en œuvre pour rentrer chez nous. Voilà le thème de départ, et la trame ne progressera pas plus, ce qui est un peu dommage.
Pour pouvoir retourner dans notre monde, on doit découvrir un autre trou noir et le franchir. Seulement, on a besoin de deux indications essentielles pour cela : une coordonnée de secteur et une coordonnée temporelle. Pour les découvrir, on devra voler de planète en planète, en tentant de se faire aider par les différents extraterrestres rencontrés.
Jusque là, tout semble très alléchant. Mais, après avoir lu quelques paragraphes, on déchante vite. Tout le livre se résume en des "allez vous mettre le cap sur la planète bleue ou sur la planète jaune ?", ce qui lasse rapidement. De plus, le bouquin est, encore une fois, un one-true-path particulièrement vicieux. Pour nous égarer, Jackson introduit en effet de fausses coordonnées de temporelles et de secteur ! Ce qui fait que l'on est en possession de quatre ou cinq coordonnées de chaque lorsqu'on arrive devant le fameux trou noir. Là, on n'a plus qu'à prier en sa chance... ridicule ! De nombreuses tentatives seront donc nécessaires avant de voir le bout du livre, car aucun indice n'est donné quand aux bonnes coordonnées.
Comme je l'ai déjà dit, le système de jeu est très monotone et casse efficacement l'ambiance, déjà pauvre, du livre. Les planètes visitées sont la plupart du temps peu développées, et les personnages rencontrés peu marquants. Quelques moments intéressants tout de même, tels qu'une infection dans le vaisseau, un combat dans une arène contre un robot tueur ou une planète sans gouvernement, qui n'est pas sans rappeler le modèle communiste. Le fait de débarquer sur chaque planète avec deux hommes d'équipage est aussi bien imaginé mais est beaucoup trop sous-exploité.
J'ai dit que le livre comportait trois règles de combat : le problème est qu'elles ne seront jamais utilisées. En effet, le bon chemin ne comprend aucun affrontement, ce qui est assez incohérent. Enfin, le livre ne contient que 343 paragraphes et manque donc d'approfondissement, avec peu de textes. Le paragraphe final est à l'image du livre, fade et court.
Bref, la galaxie tragique est, haut la main, le plus mauvais livre de Steve Jackson. Ses rares points forts sont littéralement étouffés par une linéarité excessive et une ambiance morose. Le style est cruellement fade et les illustrations hideuses n'arrangent rien.
L'histoire est encore une fois peu développée et l'introduction n'est guère folichonne à mon goût : notre vaisseau, après avoir été aspiré par un trou noir, se retrouve perdu dans une galaxie inconnue et l'on va devoir tout mettre en œuvre pour rentrer chez nous. Voilà le thème de départ, et la trame ne progressera pas plus, ce qui est un peu dommage.
Pour pouvoir retourner dans notre monde, on doit découvrir un autre trou noir et le franchir. Seulement, on a besoin de deux indications essentielles pour cela : une coordonnée de secteur et une coordonnée temporelle. Pour les découvrir, on devra voler de planète en planète, en tentant de se faire aider par les différents extraterrestres rencontrés.
Jusque là, tout semble très alléchant. Mais, après avoir lu quelques paragraphes, on déchante vite. Tout le livre se résume en des "allez vous mettre le cap sur la planète bleue ou sur la planète jaune ?", ce qui lasse rapidement. De plus, le bouquin est, encore une fois, un one-true-path particulièrement vicieux. Pour nous égarer, Jackson introduit en effet de fausses coordonnées de temporelles et de secteur ! Ce qui fait que l'on est en possession de quatre ou cinq coordonnées de chaque lorsqu'on arrive devant le fameux trou noir. Là, on n'a plus qu'à prier en sa chance... ridicule ! De nombreuses tentatives seront donc nécessaires avant de voir le bout du livre, car aucun indice n'est donné quand aux bonnes coordonnées.
Comme je l'ai déjà dit, le système de jeu est très monotone et casse efficacement l'ambiance, déjà pauvre, du livre. Les planètes visitées sont la plupart du temps peu développées, et les personnages rencontrés peu marquants. Quelques moments intéressants tout de même, tels qu'une infection dans le vaisseau, un combat dans une arène contre un robot tueur ou une planète sans gouvernement, qui n'est pas sans rappeler le modèle communiste. Le fait de débarquer sur chaque planète avec deux hommes d'équipage est aussi bien imaginé mais est beaucoup trop sous-exploité.
J'ai dit que le livre comportait trois règles de combat : le problème est qu'elles ne seront jamais utilisées. En effet, le bon chemin ne comprend aucun affrontement, ce qui est assez incohérent. Enfin, le livre ne contient que 343 paragraphes et manque donc d'approfondissement, avec peu de textes. Le paragraphe final est à l'image du livre, fade et court.
Bref, la galaxie tragique est, haut la main, le plus mauvais livre de Steve Jackson. Ses rares points forts sont littéralement étouffés par une linéarité excessive et une ambiance morose. Le style est cruellement fade et les illustrations hideuses n'arrangent rien.
Debout, debout cavaliers de Théoden!
Les lances seront secouées, les boucliers voleront en éclat,
Une journée de l'épée, une journée rouge avant que le soleil ne se lève !
Au galop ! au galop ! courez ! Courez à la ruine et à la fin du monde !
Les lances seront secouées, les boucliers voleront en éclat,
Une journée de l'épée, une journée rouge avant que le soleil ne se lève !
Au galop ! au galop ! courez ! Courez à la ruine et à la fin du monde !