Je me suis moi-même dit que, même si l'histoire racontée par la série s'achève avec le retour à Trézène, il serait tout à fait logique qu'Althéos fasse par la suite partie des guerriers grecs allant attaquer Troie. Il a un double motif : se venger de la destruction de sa ville natale et espérer secourir sa mère, qui a sans doute été emmenée en esclavage. (Par ailleurs, même s'il n'a aucun moyen de le savoir, la dernière phrase du livre suggère que sa fille se trouve là-bas.)
Il est évident que la guerre de Troie n'a pas encore commencé à la fin de la série (les Troyens ne perdraient pas leur temps à attaquer Trézène si leur cité était assiégée). Ça ne devrait vraiment pas traîner cependant : lorsqu'on passe à Troie, Pâris est déjà un jeune homme et il a été reconnu par son père... et ça a lieu plus de six ans avant la fin du livre !
Je pense que, dans ce livre, la jouabilité a été conçue pour contribuer à l'atmosphère générale. L'aventure est très longue, très difficile, souvent frustrante et pleine de PFA injustes. Mais tout ça reflète en fin de compte le caractère absurdement injuste de tout ce qui arrive à Althéos.
Bref, je dirais que l'aventure fait souffrir le lecteur pour lui faire un peu partager les souffrances du héros !
Il est évident que la guerre de Troie n'a pas encore commencé à la fin de la série (les Troyens ne perdraient pas leur temps à attaquer Trézène si leur cité était assiégée). Ça ne devrait vraiment pas traîner cependant : lorsqu'on passe à Troie, Pâris est déjà un jeune homme et il a été reconnu par son père... et ça a lieu plus de six ans avant la fin du livre !
(27/09/2017, 09:55)Jehan a écrit :Le souci, c’est que la jouabilité semble en pâtir, et c’est beaucoup moins agréable. Je me demande s’il y avait une volonté de l’auteur de déconstruire également les codes de la littérature interactive, afin d’accentuer le côté nihiliste du récit, ou si c’est simplement que la partie jeu a été bâclée. Dans le premier cas, je suis circonspect, dans le second, c’est dommage.
Je pense que, dans ce livre, la jouabilité a été conçue pour contribuer à l'atmosphère générale. L'aventure est très longue, très difficile, souvent frustrante et pleine de PFA injustes. Mais tout ça reflète en fin de compte le caractère absurdement injuste de tout ce qui arrive à Althéos.
Bref, je dirais que l'aventure fait souffrir le lecteur pour lui faire un peu partager les souffrances du héros !