Cette grosse AVH de Gynogege est dans la même veine que Manuel de la Ligue Communale, à savoir ambiance globalement urbaine, très forte liberté d'exploration et sous-quêtes ou passages alternatifs à débloquer. Avec le même constat au final me concernant : une franche réussite.
J'ai éprouvé un plaisir égal de lecture et de jeu et c'est je crois ce que je recherche principalement à lire un LDVELH ou une AVH, cette forme d'équilibre. Par comparaison, la Troisième Porte du Rêve disposait d'une mise en scène et d'une histoire plus originales mais était bien moins réussie ludiquement parlant.
Niveau écriture, c'est très agréable à suivre, très peu de fautes, aucun souci. Si je suis 100% honnête, j'avoue qu'à la lecture de l'intro puis du premier paragraphe, j'ai trouvé le style bien mais sans plus. Je sortais de la lecture de nombreuses mini-AVH très ambitieuses stylistiquement parlant avec des univers originaux. Là on doit s'immerger dans un univers Défis Fantastiques bien connu avec un point de départ plutôt classique avec cette attaque de démon. Bref, les circonstances jouaient beaucoup dans ce tout premier ressenti.
Puis très vite ce sentiment a disparu et j'ai été happé par l'univers et les personnages.
C'est fluide, cohérent, mâture et très soigneusement relu. La psychologie du héros est habilement décrite pour laisser la place au basculement dans le côté obscur ou non. Les intrigues politiques sont à la fois complexes et bien exposées. Certains protagonistes hauts en couleurs (mention spéciale au naufrageur), les péripéties variées et intéressantes. Tout ce qu'il faut pour une belle qualité littéraire.
Mais surtout, j'ai beaucoup apprécié le scénario. Que ce soit la possibilité de partir dans deux objectifs différents (démon ou humain), les intrigues à la cour, la quête de l'or ou l'accès au château et enfin, cette dernière partie très surprenante qui conclut avec une originalité bienvenue cette longue aventure, le lecteur ne se laisse pas douillettement engluer dans le ronronnement d'un Défis Fantastiques standard comme il en existe beaucoup.
En conclusion, Gynogege nous offre une nouvelle très bonne AVH. À part un manque de dynamisme en ville je n'y vois pas grand-chose à reprocher. Ceux qui ont aimé le Manuel de la Ligue Communale ne pourront qu'apprécier également le Trône d'Arion.
J'ai éprouvé un plaisir égal de lecture et de jeu et c'est je crois ce que je recherche principalement à lire un LDVELH ou une AVH, cette forme d'équilibre. Par comparaison, la Troisième Porte du Rêve disposait d'une mise en scène et d'une histoire plus originales mais était bien moins réussie ludiquement parlant.
Niveau écriture, c'est très agréable à suivre, très peu de fautes, aucun souci. Si je suis 100% honnête, j'avoue qu'à la lecture de l'intro puis du premier paragraphe, j'ai trouvé le style bien mais sans plus. Je sortais de la lecture de nombreuses mini-AVH très ambitieuses stylistiquement parlant avec des univers originaux. Là on doit s'immerger dans un univers Défis Fantastiques bien connu avec un point de départ plutôt classique avec cette attaque de démon. Bref, les circonstances jouaient beaucoup dans ce tout premier ressenti.
Puis très vite ce sentiment a disparu et j'ai été happé par l'univers et les personnages.
C'est fluide, cohérent, mâture et très soigneusement relu. La psychologie du héros est habilement décrite pour laisser la place au basculement dans le côté obscur ou non. Les intrigues politiques sont à la fois complexes et bien exposées. Certains protagonistes hauts en couleurs (mention spéciale au naufrageur), les péripéties variées et intéressantes. Tout ce qu'il faut pour une belle qualité littéraire.
Mais surtout, j'ai beaucoup apprécié le scénario. Que ce soit la possibilité de partir dans deux objectifs différents (démon ou humain), les intrigues à la cour, la quête de l'or ou l'accès au château et enfin, cette dernière partie très surprenante qui conclut avec une originalité bienvenue cette longue aventure, le lecteur ne se laisse pas douillettement engluer dans le ronronnement d'un Défis Fantastiques standard comme il en existe beaucoup.
Mais les références aux trois DF de Waterfield sont sympathiques. J'aime la façon dont ils sont enrichis avec cet historique et cette volonté de tisser des liens logiques entre les différents héros et méchants. Je suis sûr que l'auteur de ces LDVELH originaux n'avait pas réfléchi autant à sonne univers. ^^
Puisque on parle de Défis Fantastiques, je trouve que le Trône d'Arion a été influencé par deux autres volumes de la série bien plus réussis (bien que j'apprécie Les Spectres de l'Angoisse) : le Sceptre noir et l'Ancienne Prophétie. Le Sceptre noir pour la grande partie urbaine où l'on peut explorer les différents secteurs de la ville avec une grande importance donnée à l'or mais aussi de mini-quêtes. L'Ancienne Prophétie pour le scénario, l'histoire d'héritage mystérieux et la troisième partie, très décalée.
Des trois grands chapitres (extérieur – ville – palais), le second est celle qui m'a au final un peu gâché du plaisir. Très légèrement car il ne manque pas de moments sympas. Mais dans mes relectures après mon premier échec je me suis retrouvé plusieurs fois à survoler les paragraphes comme un fou dans la quête de ce moment-clé qui va me permettre de débloquer tel passage, à utiliser tel objet à tel moment, à ne plus me rappeler avec désespoir comment j'avais trouvé le coffret noir lors de mon premier essai… Cette vague impression « rat du labyrinthe » ne m'a pas plu mais n'a heureusement pas duré.
Parlons du jeu maintenant. Du très bon niveau également.
Les règles DF sont agréablement modifiées et enrichies : le score d'Habileté fixe au départ mais la FA qui va pas mal évoluer selon les armes trouvées, le Chaos (très original la manière dont on peut l'utiliser) au coeur du jeu et de l'histoire, le temps à décompter… La gestion de l'or est primordiale aussi. De même que les passages cachés et accessibles grâces à une opération sur la section en cours sont toujours aussi sympathiques.
La structure permet de varier agréablement les relectures avec des situations variées dans la première partie malgré l'aspect « itinéraire » de celle-ci, une ville presque en open space et des tactiques d'approche différentes dans la 3ème partie au château.
Surtout, on est un peu incité à jouer la quête de l'ordre ou celle du chaos, que ce soit par envie ou par un hasard malheureux en début d'aventure. Et de ce choix découlent deux approches très différentes de la mission. Enfin, trois manières très différentes d'accéder à la troisième partie, un challenge intéressant.
La difficulté est très bien équilibrée, tant au niveau des combats, des PFA ou de la complexité pour débloquer les portes fermées (au sens littéral comme figuré).
Mon premier essai était plutôt réussi.
En conclusion, Gynogege nous offre une nouvelle très bonne AVH. À part un manque de dynamisme en ville je n'y vois pas grand-chose à reprocher. Ceux qui ont aimé le Manuel de la Ligue Communale ne pourront qu'apprécier également le Trône d'Arion.