12/08/2017, 23:39
J’ai des choses très positives à dire sur ce livre-jeu. Pourtant, c’est un OTP de chez OTP, avec combats extrêmement durs ( je joue la 1° édition, je ne suis pas une tafiole moi ! ), tests mortels et codes en pagaille, je m’attendais plutôt à le condamner au bûcher…
. Il y a tout d’abord une grande richesse dans l’approche du tombeau en extérieur, avec le théâtre, la créature* captive… Cette première partie donne une vraie impression de liberté et aussi de fantaisie, un sens que tout peut arriver.
. Nous passons ensuite à un gros donj’ bien vicieux ( je précise que je n’en ai pas triomphé encore ). Mais le donj’ en question est doté d’un charme réel, dans le style tellement dur qu’il en est over the top. Il y a, ou du moins je ressens, un enthousiasme communicatif de la part de Green et il réussit à faire du lecteur ( moi, en tout cas ) son complice : on se demande avec une sorte de joie stupéfiée « qu’est-ce qu’il va encore nous sortir après ça ? », c’est une démarche qui se rapproche de Brennan, ou dans le domaine littéraire de Brussolo.
Il y a sans doute aussi le fait qu’entre ce qu’on achète au départ et ce qu’on trouve dans la 1° partie on se sent équipé i.e. qu’on a l’impression d’avoir une vraie mesure de contrôle sur son destin…
Il va de soi que le livre reste meurtrier et qu’il faut se donner 12/24/12 d’emblée pour avoir ne serait-ce qu’une petite chance ; également qu’il est entièrement dépourvu de la fascination austère qu’exerce le Labyrinthe de la Mort. Néanmoins, loin de décourager le lecteur-joueur par sa difficulté excessive, il pousse à y revenir encore et encore grâce à son exubérance ; on se réjouit de ses progrès, on se sent récompensé par les nouvelles scènes qu’on atteint. La clef est de prendre ça comme un good trip…
15,5/20
* Je regrette bien d’avoir égaré cette traduction par Dagonides, elle améliorait nettement le style ; surtout la créature était une chimère quand Green, c’est bien de lui, se contente d’un Dracon.
. Il y a tout d’abord une grande richesse dans l’approche du tombeau en extérieur, avec le théâtre, la créature* captive… Cette première partie donne une vraie impression de liberté et aussi de fantaisie, un sens que tout peut arriver.
. Nous passons ensuite à un gros donj’ bien vicieux ( je précise que je n’en ai pas triomphé encore ). Mais le donj’ en question est doté d’un charme réel, dans le style tellement dur qu’il en est over the top. Il y a, ou du moins je ressens, un enthousiasme communicatif de la part de Green et il réussit à faire du lecteur ( moi, en tout cas ) son complice : on se demande avec une sorte de joie stupéfiée « qu’est-ce qu’il va encore nous sortir après ça ? », c’est une démarche qui se rapproche de Brennan, ou dans le domaine littéraire de Brussolo.
Il y a sans doute aussi le fait qu’entre ce qu’on achète au départ et ce qu’on trouve dans la 1° partie on se sent équipé i.e. qu’on a l’impression d’avoir une vraie mesure de contrôle sur son destin…
Il va de soi que le livre reste meurtrier et qu’il faut se donner 12/24/12 d’emblée pour avoir ne serait-ce qu’une petite chance ; également qu’il est entièrement dépourvu de la fascination austère qu’exerce le Labyrinthe de la Mort. Néanmoins, loin de décourager le lecteur-joueur par sa difficulté excessive, il pousse à y revenir encore et encore grâce à son exubérance ; on se réjouit de ses progrès, on se sent récompensé par les nouvelles scènes qu’on atteint. La clef est de prendre ça comme un good trip…
15,5/20
* Je regrette bien d’avoir égaré cette traduction par Dagonides, elle améliorait nettement le style ; surtout la créature était une chimère quand Green, c’est bien de lui, se contente d’un Dracon.
" Ashimbabbar m'a donné une dague et une épée et m'a dit
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna