15/06/2017, 12:56
Merci de ce retour Bruenor (et désolé d'y répondre si tard).
Voir ma réponse précédente. L'aventure tente clairement de faire trop de choses en pas assez de sections.
Ouch. Ouvrir avec la 5, c'est violent, car c'est sans doute la plus bizarre du tas.
Ça met aussi en avant un problème structurel. Dans Ultima Dea, j'avais volontairement équilibré (comprendre : c'est tombé comme ça par hasard et j'ai laissé parce que je trouvais que c'était cool) pour que la plupart des chemins renvoient sur la fin qui donne le titre, qui était aussi la plus classique et compréhensible. Pas parfait, mais ça assurait que la majorité des joueurs commence en douceur.
Là, les chances d'obtenir une fin donnée (en-dehors peut-être de la 1, l'échec par défaut) sont beaucoup trop proches. Ainsi, à la première lecture, on a de bonnes chances de tomber sur une fin victorieuse sans réellement comprendre pourquoi on a eu celle-là et pas une autre. Renforçant encore plus cette impression d'être baladé par le texte plutôt que de faire des choix avec une quelconque importance.
Pour la petite histoire, dans la version longue que j'avais imaginée au départ avant de la tronquer pour ce mini-Yaz', on avait un niveau de synchronisation avec chaque invocation, qui augmentait non seulement en fonction des invocations effectués, mais aussi en fonction des choix effectués alors que nous étions habitées. Les événement les plus bizarres, comme celui de la fin 5, ne se produisaient que lorsque des niveaux de synchro absurdes étaient atteints, et étaient amenés par une évolution progressive de notre façon de percevoir le monde, avec une lente disparition de la frontière entre la personnalité hôte et celle de l'invitée.
Citation :ça fait beaucoup pour une mini-AVH et j'ai même trouvé une fin au bout de 3 clics seulement il me semble. [...] l'implication du joueur qui reste assez limitée. En allant à l'extrême on peut résumer l'AVH à une succession de 3 choix d'incarnation, ce qui peut être frustrant pour les lecteurs appréciant le côté jeu des AVH, cela fait beaucoup de lecture pour peu d'interactivité.
Voir ma réponse précédente. L'aventure tente clairement de faire trop de choses en pas assez de sections.
Citation :J'ai eu la 5 en premier
Ouch. Ouvrir avec la 5, c'est violent, car c'est sans doute la plus bizarre du tas.
Ça met aussi en avant un problème structurel. Dans Ultima Dea, j'avais volontairement équilibré (comprendre : c'est tombé comme ça par hasard et j'ai laissé parce que je trouvais que c'était cool) pour que la plupart des chemins renvoient sur la fin qui donne le titre, qui était aussi la plus classique et compréhensible. Pas parfait, mais ça assurait que la majorité des joueurs commence en douceur.
Là, les chances d'obtenir une fin donnée (en-dehors peut-être de la 1, l'échec par défaut) sont beaucoup trop proches. Ainsi, à la première lecture, on a de bonnes chances de tomber sur une fin victorieuse sans réellement comprendre pourquoi on a eu celle-là et pas une autre. Renforçant encore plus cette impression d'être baladé par le texte plutôt que de faire des choix avec une quelconque importance.
Pour la petite histoire, dans la version longue que j'avais imaginée au départ avant de la tronquer pour ce mini-Yaz', on avait un niveau de synchronisation avec chaque invocation, qui augmentait non seulement en fonction des invocations effectués, mais aussi en fonction des choix effectués alors que nous étions habitées. Les événement les plus bizarres, comme celui de la fin 5, ne se produisaient que lorsque des niveaux de synchro absurdes étaient atteints, et étaient amenés par une évolution progressive de notre façon de percevoir le monde, avec une lente disparition de la frontière entre la personnalité hôte et celle de l'invitée.