26/06/2007, 19:39
En tant que fan du monde de LS, il me fallait lire cette AVH où l'on joue le côté obscur de la Force du Magnamund. Globalement, j'ai y pris du plaisir. Merci donc à Oiseau pour sa traduction.
Au début, ça commence mollement. Le premier chapitre est assez conventionnel, très court et sans originalité. Le deuxième tourne à du faux labyrinthe à la Linvingstone, rien de transcendant. Mais au fur et à mesure, je me suis pris au jeu de ce super drakkarim qui progresse encore plus vite que LS dans ses compétences et dans les arts martiaux.
Certains personnages secondaires sont intéressants et ambigus (le xaghash, la nadzirane, le Goulag).
Les situations marquantes sont peu nombreuses mais la quête progresse de façon équilibrée, logique et les différents épisodes se démarquent chacun les uns des autres. Les compétences drakkarims sont plutôt bien exploitées et la difficulté est bien gérée : chaque aventure se gagne rarement du premier coup car un objet est souvent nécessaire et pas forcément trouvable à la première tentative.
Chaque partie compte une cinquantaine de paragraphes mais ceux-ci sont longs. Comme la structure est en plus linéaire, l'ensemble des sept chapitres représente une campagne d'une longueur respectable.
J'ai particulièrement apprécié les derniers chapitres où l'on devient quasiment le maître du Magnamund. Niveau combat, le héros se transforme en un gros bill mais l'aspect baston est délaissé dans ces derniers chapitres et il est plus important de se montrer perspicace dans ses choix que de faire étalage de nos fantatstiques pouvoirs. L'auteur a su gérer la partie stratégie à grande échelle et l'opposition avec les grands maîtres kaï de manière pertinente. Même la toute fin semi-philosophique se tient debout et m'a paru convaincante.
Plusieurs aspects de cette AVH sont quand même agaçants. Même si j'adore l'univers de Dever, j'ai trouvé que l'auteur nous faisait rencontrer toutes les peuplades connues du Magnamund et s'ingéniait à nous faire traverser des lieux déjà visités par Loup Solitaire. Trop nombreuses sont les évocations des bouquins de Loup Solitaire (alors que l'action se déroule des milliers d'années après).
Heureusement que Oiseau a précisé que le dernier chapitre n'était terminable que grâce à un objet trouvé dans le chapitre six car j'ai sillonné plusieurs fois le chapitre 7 en pure perte. Je n'aurai peut-être pas eu l'idée de refaire le chapitre 6 et aurai abandonné. Cette idée d'un objet indispensable issu d'un chapitre précédent n'était à mon goût pas très heureuse.
Sinon, je pense que les fans de LS apprécieront. Ne mérite peut-être pas le détour pour les autres tant il s'agit d'un hommage.
Au début, ça commence mollement. Le premier chapitre est assez conventionnel, très court et sans originalité. Le deuxième tourne à du faux labyrinthe à la Linvingstone, rien de transcendant. Mais au fur et à mesure, je me suis pris au jeu de ce super drakkarim qui progresse encore plus vite que LS dans ses compétences et dans les arts martiaux.
Certains personnages secondaires sont intéressants et ambigus (le xaghash, la nadzirane, le Goulag).
Les situations marquantes sont peu nombreuses mais la quête progresse de façon équilibrée, logique et les différents épisodes se démarquent chacun les uns des autres. Les compétences drakkarims sont plutôt bien exploitées et la difficulté est bien gérée : chaque aventure se gagne rarement du premier coup car un objet est souvent nécessaire et pas forcément trouvable à la première tentative.
Chaque partie compte une cinquantaine de paragraphes mais ceux-ci sont longs. Comme la structure est en plus linéaire, l'ensemble des sept chapitres représente une campagne d'une longueur respectable.
J'ai particulièrement apprécié les derniers chapitres où l'on devient quasiment le maître du Magnamund. Niveau combat, le héros se transforme en un gros bill mais l'aspect baston est délaissé dans ces derniers chapitres et il est plus important de se montrer perspicace dans ses choix que de faire étalage de nos fantatstiques pouvoirs. L'auteur a su gérer la partie stratégie à grande échelle et l'opposition avec les grands maîtres kaï de manière pertinente. Même la toute fin semi-philosophique se tient debout et m'a paru convaincante.
Plusieurs aspects de cette AVH sont quand même agaçants. Même si j'adore l'univers de Dever, j'ai trouvé que l'auteur nous faisait rencontrer toutes les peuplades connues du Magnamund et s'ingéniait à nous faire traverser des lieux déjà visités par Loup Solitaire. Trop nombreuses sont les évocations des bouquins de Loup Solitaire (alors que l'action se déroule des milliers d'années après).
Heureusement que Oiseau a précisé que le dernier chapitre n'était terminable que grâce à un objet trouvé dans le chapitre six car j'ai sillonné plusieurs fois le chapitre 7 en pure perte. Je n'aurai peut-être pas eu l'idée de refaire le chapitre 6 et aurai abandonné. Cette idée d'un objet indispensable issu d'un chapitre précédent n'était à mon goût pas très heureuse.
Sinon, je pense que les fans de LS apprécieront. Ne mérite peut-être pas le détour pour les autres tant il s'agit d'un hommage.