18/01/2017, 23:15
J'avais déjà fait un retour sur la première partie donc je ne veux pas trop me répéter. J'ai l'impression que la première partie, le voyage, a été enrichie de rencontres supplémentaires. Mais elle est toujours aussi linéaire, les variations sont très faibles avec en gros un seul itinéraire proposant de courtes divergences et jamais plus de deux chemins qui ne se séparent jamais très longtemps tout en proposant peu d'alternatives.
La tour sombre change beaucoup selon que l'on soit devenu malveillant ou non. Ensuite commence la nouvelle partie très différente dans sa conception et son esprit. Une aventure urbaine, politique avec exploration de quartiers et longues péripéties se déroulant sur plusieurs paragraphes à la suite sans choix. On se retrouve donc avec une aventure très longue eu égard au nombre de paragraphes, de par sa forte linéarité et la possibilité de visiter la ville de manière libre et répétée.
Le défaut est que les relectures sont fastidieuses. Au 3ème essai, je me suis retrouvé bloqué en ville incapable de récupérer le dernier des trois bouts de papier nécessaires et je n'ai pas eu le courage de retenter. Je me suis contenté de feuilleter le final sans jouer, dommage.
Sentiment très mitigé au final. L'originalité est le point fort de cette AVH. Aucune ne propose ainsi une aventure fantasy à l'humour aussi potache. Enfin, ce n'est peut-être pas le terme exact. Dans cette nouvelle version étendue ça frôle volontairement avec le graveleux, le politiquement incorrect, le choquant, le vulgaire. En général j'aime ça, ce qui bouscule les normes et la morale. J'aime bien aussi 2 heures moins le quart avant Jésus Christ ! Mais ici je n'ai pas toujours apprécié l'humour. Parfois oui (les adorations récurrentes à la chicorée, les sales blagues mises en scène, le chef religieux queutard vers la fin...). Mais d'autres fois, c'est vraiment too much. Le pire étant pour moi la séquence ras-des-pâquerettes mêlant anal et scato, un monument là ! Bien sûr, ça a l'excuse de la provoc' complètement assumée. Mais d'une manière générale l'humour part dans tous les sens et on a vraiment à boire et à manger niveau qualité.
Idem pour l'écriture. Beaucoup de passages qui donnent l'impression d'être bâclés à côté d'effets de style, d'un vocabulaire intéressant et d'une culture certaine qui transparaît sous la plume parfois lyrique, souvent volontairement grossière. C'est troublant et parfois déstabilisant.
Quant au jeu, les combats sont vraiment faciles mais de gros MATS existent. Dans la 3ème tentative j'ai triché vers la fin car j'avais fait le 6 qui ne fallait pas sur un dé lors d'une test obligatoire (lors de l'exécution publique). De telles situations ont malheureusement tendance à se reproduire. Les quatre compétences sont intéressantes mais servent globalement juste à varier les manières de se sortir des situations épineuses. Elles encouragent donc un peu à rejouer mais sans plus.
Enfin, comme l'a souligné Skarn, un nombre de bugs incroyable dans les renvois de liens cliquables.
Tous ces défauts ternissent donc une œuvre quand même intéressante par sa densité, son originalité et les nombreuses touches d'humour efficaces parmi beaucoup d'autres qui le sont moins. J'allais oublier, j'aime beaucoup les petites réflexions gratuites et mesquines d'une phrase qui couronnent nos actions rapportant de la noirceur.
La tour sombre change beaucoup selon que l'on soit devenu malveillant ou non. Ensuite commence la nouvelle partie très différente dans sa conception et son esprit. Une aventure urbaine, politique avec exploration de quartiers et longues péripéties se déroulant sur plusieurs paragraphes à la suite sans choix. On se retrouve donc avec une aventure très longue eu égard au nombre de paragraphes, de par sa forte linéarité et la possibilité de visiter la ville de manière libre et répétée.
Le défaut est que les relectures sont fastidieuses. Au 3ème essai, je me suis retrouvé bloqué en ville incapable de récupérer le dernier des trois bouts de papier nécessaires et je n'ai pas eu le courage de retenter. Je me suis contenté de feuilleter le final sans jouer, dommage.
Sentiment très mitigé au final. L'originalité est le point fort de cette AVH. Aucune ne propose ainsi une aventure fantasy à l'humour aussi potache. Enfin, ce n'est peut-être pas le terme exact. Dans cette nouvelle version étendue ça frôle volontairement avec le graveleux, le politiquement incorrect, le choquant, le vulgaire. En général j'aime ça, ce qui bouscule les normes et la morale. J'aime bien aussi 2 heures moins le quart avant Jésus Christ ! Mais ici je n'ai pas toujours apprécié l'humour. Parfois oui (les adorations récurrentes à la chicorée, les sales blagues mises en scène, le chef religieux queutard vers la fin...). Mais d'autres fois, c'est vraiment too much. Le pire étant pour moi la séquence ras-des-pâquerettes mêlant anal et scato, un monument là ! Bien sûr, ça a l'excuse de la provoc' complètement assumée. Mais d'une manière générale l'humour part dans tous les sens et on a vraiment à boire et à manger niveau qualité.
Idem pour l'écriture. Beaucoup de passages qui donnent l'impression d'être bâclés à côté d'effets de style, d'un vocabulaire intéressant et d'une culture certaine qui transparaît sous la plume parfois lyrique, souvent volontairement grossière. C'est troublant et parfois déstabilisant.
Quant au jeu, les combats sont vraiment faciles mais de gros MATS existent. Dans la 3ème tentative j'ai triché vers la fin car j'avais fait le 6 qui ne fallait pas sur un dé lors d'une test obligatoire (lors de l'exécution publique). De telles situations ont malheureusement tendance à se reproduire. Les quatre compétences sont intéressantes mais servent globalement juste à varier les manières de se sortir des situations épineuses. Elles encouragent donc un peu à rejouer mais sans plus.
Enfin, comme l'a souligné Skarn, un nombre de bugs incroyable dans les renvois de liens cliquables.
Tous ces défauts ternissent donc une œuvre quand même intéressante par sa densité, son originalité et les nombreuses touches d'humour efficaces parmi beaucoup d'autres qui le sont moins. J'allais oublier, j'aime beaucoup les petites réflexions gratuites et mesquines d'une phrase qui couronnent nos actions rapportant de la noirceur.